Plus de 200 haut-parleurs sont disséminés entre les plantes. Dans chacune des trois serres, la température, l’humidité, la pression et la luminosité sont mesurées en permanence par un ensemble de capteurs. Ces données sont envoyées à l’ordinateur principal de Succulentenhaus. Toutes ces informations sont utilisées pour contrôler la synthèse sonore générée en temps réel. Par exemple, si la température ou l’humidité augmente, le son se déplacera plus rapidement dans l’espace. La luminosité contrôle la fréquence du son ainsi que la quantité et la taille de sa granulation.
Ces relations créent un écosystème sonore qui se veut une métaphore du mycélium, un réseau souterrain de champignons que les plantes utilisent pour communiquer. Pendant la performance, les musiciens entrent dans cet écosystème et influencent l’ensemble du comportement non seulement par le son de leurs instruments, mais aussi par les données biométriques des capteurs placés sur leur corps.
Daniel Zea