Sur le texte hébreu du psaume 130 ; commande de la fondation Koussevitzky : composé du 20 juin au 2 juillet 1950 ; dernière œuvre achevée de Schoenberg. L'un des traits les plus caractéristiques du morceau est le mélange presque constant des voix chantées et des voix parlées (seule la dernière section de l'œuvre est presque entièrement chantée). De manière générale, on remarque la volonté du compositeur de se servir d'un maximum de contrastes, volonté qui se manifeste sur tous les plans : écriture vocale, étendue dynamique, registration, etc... La polyphonie du morceau est souvent très dense (elle utilise volontiers, mais non pas de manière systématique, les principes de l'imitation) et la sonorité générale constitue encore une fois une prodigieuse réussite.