Dans cette œuvre aphonistique initiale, la partition indique de « penser à un texte quelconque connu et le réciter de mémoire, sans émettre un son, en bougeant les lèvres et la langue, - et même en gesticulant sans faire entendre le moindre bruit, dans le plus complet silence. » Le tempo change en s'adaptant à un ton neuf quoique toujours silencieux, après que l'aphoniste ait improvisé un discours ou imaginé un entretien plus virulent avec un camarade, « soudain le propos aphonistique éclatera de manière furieuse, enragée », le visage de même, avant de revenir au discours antérieur plus calme, comme un leitmotiv. Par la suite, le corps lui-même accompagne le visage par ses gestes.