oboe, piano
France, Paris, Conservatoire National Supérieur de Musique.
Morceau de concours au Conservatoire en 1965.
Le titre fait référence aux séquences rituelles exécutées par l'aulos dans les cérémonies religieuses grecques, au IXe siècle avant Jésus-Christ, et accompagnant des danses. On peut aussi y voir une allusion aux neumes grégoriens. Quatre séquences s'enchaînent librement. Le piano remplit l'espace sonore, vide au début, d'agrégats libérant des harmoniques sur lesquels la mélodie du hautbois s'inscrit, tour à tour incantatoire, dansante, pastorale ou contemplative. L'œuvre dégage un climat de mystère et de puissance occulte qui deviendra, de plus en plus, la marque essentielle de la musique de Maurice Ohana.
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