La pièce est pour soprano, violon, percussions, claviers Midi et dispositif électroacoustique. Les sons de synthèse sont joués à partir d’un Macintosh direct-to-disk, d’un échantillonneur Akai S1000 et d’un synthétiseur Yamaha TG77. Ces sons sont eux-mêmes transformés par des processeurs d’effets Lexicon LXP15.L’ensemble du dispositif est contrôlé à partir de claviers Midi par l’intermédiaire du logiciel Max sur Macintosh.
La partie électronique du Monologue de Leyla cherche d’une part, à compléter l’espace timbral des instruments acoustiques (ceci est le rôle des claviers qui font office de « doubles » du violon et de la percussion – en particulier du vibraphone – et, d’autre part, à permettre à la voix de dialoguer avec elle-même. Cette dernière visée sera atteinte lorsque dans certaines séquences déclenchées directement à partir de l’ordinateur, le son de la voix sera soit filtré par des modèles de résonance de cloche ou de cymbale, soit interpolé (synthèse croisée) avec des instruments comme le violon et le gong, ou encore, après resynthèse, avec elle-même.