L’Art de la mémoire est une pièce « suspendue », très fragmentée, centrée sur des séquences électroniques finies d’événements très brefs, contrôlés à la main, en temps réel, pouvant s’énoncer plusieurs fois mais à distance, toujours de façon asymétrique, évitant des répétitions au premier degré. Les sons de départ (composés séparément, conformant une collection autonome) ont été mis en contexte à partir d’un dispositif interactif (une matrice analogique) basé sur des abstractions de mixage, dont les timbres et registres obtenus vont bien au-delà du matériau de base.