Ajouté aux deux Caprices de 1944 et 1948, ce nouveau Caprice fournit le troisième volet d'une suite, disposée dans l'ordre suivant :
L'Hommage à Luis Milan est le plus personnel des trois Caprices. Le piano y est traité essentiellement sous l'aspect de sa résonance, en agrégats qui déploient leurs harmoniques comme des rayons lumineux, vibrations claires et scintillantes qui ne cherchent en rien à reproduire le timbre du luth, mais veulent rendre compte de la « vigueur hautaine et lumineuse » qu'Ohana admire chez le grand luthiste espagnol du XVle siècle.
Christine Prost, catalogue raisonné de l'œuvre de Maurice Ohana, Revue Musicale, Editions Richard-Masse