Composées entre novembre 2001 et janvier 2002, après une proposition de Théodore Antoniou, ces quatre chansons, écrites pour un duo peu habituel, associent deux « instruments » mélodiques qui essaient de créer des situations musicales étroitement liées aux textes.
Les poèmes de S. Plath, fortement descriptifs, servent comme base pour le matériel de l’alto. La voix joue le rôle de la narratrice qui raconte les histoires, alors que l’altiste incarne les personnages décrits. Angoisse, perte de mémoire, désillusion, tranquillité, incapacité de s’endormir, renonciation et déséquilibre sont parmi les états traversés par l’instrumentiste, pendant que la chanteuse reste parfois insensible face à ses souffrances. Les interprètes fonctionnent indépendamment, le schéma « chant – accompagnement » n’existant presque pas, ce qui donne des grands contrastes et en même temps accentue les quelques « retrouvailles ».
Nicolas Tzortzis.