Les Dix-huit Madrigaux s'appuient sur l'un des textes poétiques les plus importants du XXème siècle — Duineser Elegien de Rainer Maria Rilke. Ils sont chantés dans la langue originale. De la même manière que la lecture des Élegies permet une libre circulation dans les poèmes, il y a, dans le travail musical, une souplesse dans le cheminement des voix et leur utilisation. Les poèmes fragmentés, les rythmes élémentaires (croches, noires, blanches, rondes), de nombreux accords à résolution consonnante ont été choisis pour exprimer un certain effacement devant le texte dont l'intelligibilité est omniprésente.
Philippe Fénelon.
Part titles
Wer, wenn ich schriee, pour six voix
Ja, die Frühlinge, pour deux sopranos
Stimmen, Stimmen, pour six voix
Freilich ist es seltsam, pour deux ténors
Prélude, pour théorbe ; Ist die Sage umsonst, pour contre-ténor et théorbe
Jeder Engel ist schrecklich, pour six voix et trio à cordes
O des Blutes Neptun, pour 2 voix [contre-ténor et ténor], violon et théorbe
O Bäume Lebens, pour six voix
Elegie, pour violoncelle ; Sieh, die Sterbenden, pour soprano, ténor et basse
Plätze, o Platz in Paris, pour six voix ; Bergamasque, pour trio à cordes et théorbe
Feigenbaum, pour six voix
O Mütter der Helden, pour basse et alto
Hiersein ist herrlich, pour deux sopranos et deux ténors
Jede dumpfe Umkehr der Welt, pour contre-ténor et violon ; Phantasie, pour violoncelle
Mit allen Augen, pour soprano et basse
Sind wir vielleicht, hier, pour deux ténors
Cansó, pour trio à cordes ; Daß ich dereinst, an dem Ausgang, pour six voix ; Lamento, pour théorbe