vibraphone, marimba
Dawn Chorus, que l’on peut traduire par « le chœur de l’aube », désigne ce moment du début de journée où les oiseaux se mettent à chanter. Dans Dawn Chorus, Didem Coskunseven mêle à nouveau ses goût et intérêt personnels pour le jazz modal avec une électronique à l’esthétique contemporaine, soulignant la joie simple qu’il y a à écouter de la musique – que l’on pourrait tout aussi bien appeler le duende. El duende désigne en effet le pouvoir d’envoûtement et d’évocation de l’art : il trouve sa source au plus profond de notre être en tant que réponse physique ou émotionnelle à la réception d’une œuvre. C’est ce qui fait naître le frisson, ce qui fait sourire ou pleurer, en tant que réaction charnelle à une performance artistique particulièrement expressive. Le concept donna naissance à une théorie développée par Federico Garcia Lorca.
Cependant, ce qui intéresse Didem Coşkunseven dans Dawn Chorus est moins le duende en lui-même que ce frisson d’enchantement suscité par l’acte « d’écouter de la musique » en concert. Elle aspire ainsi à créer un « état d’émotion exacerbé », dont nous pourrions faire l’expérience collectivement ; une expérience qui serait plongée dans l’espace performatif.
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