Cette œuvre a été inspirée par les deux personnages de Fin de partie de Beckett. Deux vieillards, un trombone et un tuba, dont les propos sont scandés, comme dans le Nô japonais, par des bruits de poubelle, puis par la percussion, se réveillent, se souviennent d'une fanfare, d'une berceuse. À la fin, le trombone éclate en larmes. L'utilisation d'une bande magnétique a été pensée comme une musique de scène : la sourdine Buzz donne au trombone une voix de clochard ivrogne dans le style du théâtre d'avant-garde des années 50.