Textes de Emily Dickinson.
3 violas, flute (also bass flute), clarinet (also bass clarinet), trumpet, trombone, harp, 4 violins, 2 cellos, double bass, electric guitar, electronic/MIDI keyboard/synthesizer, percussionist
France, Paris, Conservatoire national supérieur de musique, salle d'Art Lyrique
Eleonore Lemaire : soprano, Nicolas Deflache, Jacques Warniez : technique son, l'Atelier du Conservatoire, direction : Jean-Philippe Würtz.
France, Paris, Auditorium Marcel Landowski
Hélène Fauchère, soprano ; l'ensemble 2e2m ; Pierre Roullier (nouvelle version)
Âpre bryone est une pièce qui met en regard trois poèmes d’Emily Dickinson au sein d’une trame à la fois narrative et contemplative. Ces deux manières de vivre le temps musical sont extrapolées dans le mouvement physiologique de la respiration (inspiration/expiration) qui rythme la vie formelle de l’œuvre. Le matériau fait référence à certaines polyphonies orales du XIIIe siècle en Europe occidentale. Son apparente simplicité – deux fondamentales et une mélodie ornementée – est propice à un travail de variation (notamment par l’utilisation quasi thématique de l’ornementation) et constitue de ce fait une autre ligne de force formelle. Les fulgurances dickinsoniennes trouvent leurs échos dans des gestes électroacoustiques légers, imagés et ponctuels, qui peuvent fragmenter le discours ou tenter de se l’approprier. L’espace ainsi créé se révèle fragile, épuré et évanescent.
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