Francisco Alvarado (1984)

Maudits les Innocents - Acte IV (2013 -2014)

opéra en quatre actes pour cinq chanteurs, choeur d'enfants et ensemble


œuvre scénique

  • Informations générales
    • Date de composition : jui 2013 - sep 2014
    • Durée : 21 mn
    • Commande : Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, Atelier lyrique de l'Opéra national de Paris
    • Livret (détail, auteur) :

      Laurent Gaudé

Effectif détaillé
  • solistes : 2 sopranos solo [mère 1, mère 2] , contralto solo [mère 3] , baryton solo [le marin des sept nefs] , baryton-basse [le pape Innocent III]
  • chœur d'enfants [les enfants, dont un alto solo] , flûte, clarinette, cor, trompette [prévoir sourdines straight, cup mute, wa-wa et whisper] , percussionniste, harpe [prévoir une carte de crédit] , accordéon, 2 violons [prévoir sourdines normales et plombées] , alto [prévoir sourdine normale et plombée] , violoncelle [prévoir sourdine normale et plombée] , contrebasse [prévoir sourdine]

Information sur la création

  • Date : 13 décembre 2014
    Lieu :

    Paris, Opéra Bastille, Amphithéâtre


    Interprètes :

    les solistes de l'Atelier lyrique de l'Opéra de Paris, l'Ensemble du Conservatoire de Paris, Guillaume Bourgogne : direction, Stephen Taylor : mise en scène, Stéphane Resche : adjoint à la mise en scène, Laurent Peduzzi :  scénographie, Nathalie Prats : costumes, Christian Pinaud : lumières, Muriel Corradini : diction française lyrique.

Note de programme

L’interaction entre la musique et le théâtre me passionne. L’opéra est un genre qui a beaucoup évolué tout au long de son histoire. Il s’agit de s’inscrire dans cette histoire tout en renouvelant le langage par des démarches nouvelles. Le quatrième acte est très fort sur le plan émotionnel avec la mort des enfants et le déchirement que cela représente pour les autres personnages, en particulier pour les mères et le pape. C’est la concentration finale de l’effroi et des émotions accumulés tout au long de l’oeuvre. La fin de l’œuvre marque le point d’aboutissement tragique de ces jeunes croisés pacifiques. C’est aussi le point de vue de la société qui interprète leur parcours spirituel comme une folie pour justifier leur anéantissement. J’ai été particulièrement attentif dans l’écriture musicale à l’évolution psychologique des personnages notamment des enfants en mélangeant une approche traditionnelle et une écriture plus hétérogène qui fait appel à des répliques parlées, de l’improvisation et du chuchotement pouvant aller jusqu’au cri.

Francisco Alvarado