Frédéric Pattar (1969)

L’homme qui faisait fleurir les arbres (2002)

conte musical, pour harpe, percussion et récitant(e)


œuvre scénique

  • Informations générales
    • Date de composition : 2002 - 2002
    • Durée : 45 mn
    • Éditeur : Inédit
    • Commande : Festival Why Note, Dijon
    • Livret (détail, auteur) :

      Elisabeth Hölzle d’après un conte traditionnel japonais

Effectif détaillé
  • soliste : 1 récitante
  • 1 percussionniste, 1 harpe

Information sur la création

  • Date : 27 novembre 2002
    Lieu :

    France, Dijon, festival Why Note


    Interprètes :

    Maxime Echardour : percussions et Esther Davoust : harpe de L’Instant Donné - Elisabeth Hölzle : récitante.

Observations

Tout public à partir de 7 ans.

Note de programme

L’homme qui faisait fleurir les arbres est le titre d’un conte traditionnel japonais qui prête son nom à une composition de Frédéric Pattar. Il s’agit d’une œuvre où les genres se mélangent ; ni véritablement opéra de chambre, ni pièce de théâtre. Il est plutôt question ici de musique théâtralisée ou plus simplement d’un mélodrame.

L’adaptation du texte va à l’essentiel et ne garde que la structure et les éléments moteurs du récit original. Ainsi mis à nu, le conte offre une place à la musique et rend possible une réelle complémentarité. Pour rythmer et tendre le récit, certaines répétitions sont accentuées, véritables leitmotive qui soulignent la musicalité du texte. La structure traditionnelle du conte s’en trouve renforcée et l’archétype de cette forme spécifique mis en relief. Enfin, dans le but de faire ressortir la dimension poétique du récit, la morale manichéenne est gommée.

La partition, extrêmement précise, laisse cependant une part de liberté aux artistes pour l’interprétation musicale et le jeu théâtral qui ne cessent de s’entremêler. Parfois, les instruments sont détournés de leur usage habituel pour devenir accessoires de théâtre et produire des images marquantes.

Un soin particulier est porté au déroulement visuel de la représentation. Certains interludes musicaux demandent une attention spécifique. Ils bénéficient d’une mise en scène concise stimulant l’imaginaire de chacun, ce qui met en évidence la théâtralité (plus ou moins consciente) qu’engendre tout geste musical.

La référence à la musique traditionnelle japonaise est présente mais ne poursuit ni l’exactitude ethnomusicologique, ni la recherche d’un exotisme. Il s’agit bien plus de transmettre la façon dont cette musique a marqué la mémoire d’un musicien occidental.

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