Horacio Vaggione (1943)

Octuor (1982)

pour bande huit pistes

œuvre électronique, Ircam

  • Informations générales
    • Date de composition : 1982
    • Durée : 10 mn
    • Éditeur : édition du compositeur

Information sur la création

  • Date : juin 1982
    Lieu :

    Version I : France, Bourges, Festival International des musiques expérimentales


  • Date : 29 juin 1983
    Lieu :

    Version II : France, Festival de La Rochelle, concert Ircam


Information sur l'électronique
Information sur le studio : réalisée à l'Ircam avec les conseils de David Wessel
Dispositif électronique : sons fixés sur support (ordinateur DEC PDP 10, exécution automatique fixée sur support, bande 8 pistes)

Observations

Version audiovisuelle : Octuor, avec des images de synthèse de Herbert W. Franke. Opera de Münich, (Klang-Aktionen ’84).
Enregistrement : 1 disque LP-Metal, « ComputerMusik », IBM Deutschland, 1983.

Documentation : Horacio Vaggione (1984) : « The Making of Octuor ». Computer Music Journal 8 (2), 48-54. Repris dans Curtis Roads (éd.), The Music Machine, Selected Readings from the Computer Music Journal, Cambridge, Mass., MIT Press, 1989.

Note de programme

Octuor a été réalisé à l’IRCAM, Paris, avec un ordinateur DEC PDP-10. L’objectif principal était de produire une œuvre musicale d’une complexité timbrale considérable à partir d’un ensemble limité de sources sonores. Le processus a commencé par la génération de cinq fichiers synthétisés, utilisant des algorithmes de synthèse additive et de modulation de fréquence (FM) écrits dans le langage Music-10. Une fois cette collection de fichiers sonores réalisée, l’étape suivante a été d’analyser, remodeler, multiplier et combiner ses éléments grâce à des manipulations logicielles relativement simples, en utilisant le programme S comme principal outil analytique, SHAPE pour le contrôle des enveloppes d’amplitude globales, MIX comme moyen pour mélanger des objets sonores et obtenir des entités timbrales complexes, et KEYS pour une lecture à accès aléatoire immédiat. A l’aide de ces programmes, les fichiers ont été organisés et finalement joués automatiquement en polyphonie huit canaux, selon une partition qui précise la forme générale de la pièce.

Numero e Suono, Bienale di Venezia, ICMC, octobre 1982