Igor Stravinsky (1882-1971)

Suite n° 2 (1915 -1921)

pour petit orchestre

  • Informations générales
    • Date de composition : 1915 - 1921
    • Durée : 6 mn
    • Éditeur : Chester Music
    • Dédicace : I: Casella II: Satie III: Diaghilev
Effectif détaillé
  • 2 flûtes, 1 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 1 cor, 2 trompettes, 1 trombone, 1 tuba, 1 timbales, 2 percussionnistes, 1 piano, cordes

Information sur la création

  • Date : 25 novembre 1925
    Lieu :

    Allemagne, Francfort


    Interprètes :

    Hermann Scherchen : direction.

Observations


Titres des parties

  • Marche
  • Valse
  • Polka
  • Galop

Note de programme

Suite constituée de l'instrumentation réalisée en 1921 des 3 Pièces faciles pour piano à 4 mains (main gauche facile), composées à Clarens en 1914-1915) et, pour la dernière, de la dernière des 5 Pièces faciles pour piano à 4 mains, main droite facile, composées à Morges en 1916-1917) ; les 3 Pièces faciles étaient dédiées à Casella (n° 1), Satie (n° 2) et Diaghilev (n° 3).

Je fis jouer à Diaghilev la main gauche de ces pièces (3 Pièces faciles) et, arrivé à la Polka, je lui dis l'avoir composée en pensant à lui et me le représentant comme un directeur de cirque en frac, le haut de forme sur la tête, claquant du fouet et faisant travailler une écuyère sur un cheval... Au début du printemps 1921, un music-hall parisien me demanda si je voulais bien lui donner quelques pages de musique à la portée de son public pour accompagner un petit sketch. Cela m'amusa de faire un essai dans ce genre et j'orchestrai à cet effet quatre pièces tirées de mon recueil de pièces faciles à quatre mains. Bien que mon orchestre fut plus que modeste, la composition que je lui avais donnée ne fonctionna qu'aux premiers spectacles. Quand un mois plus tard, je revins voir le sketch, je constatai qu'il n'y restait plus grand chose de ce que j'avais écrit. Tout était chambardé, des instruments manquaient et la musique elle-même exécutée par ce piteux ensemble était devenue absolument méconnaissable. Ce fut une bonne leçon.

Igor Stravinsky