clarinette basse, trompette, saxophone, accordéon, percussionniste (aussi cithare), mandoline, guitare, harpe, violoncelle, contrebasse
La parenthèse du titre de la pièce fait allusion au récit de Frank Kafka, Le silence des sirènes – mais il ne s’agit pas d’une référence littérale. Si l’on lit le récit de Kafka, on se rend compte que son propos n’est pas de raconter une mythologie alternative (selon laquelle les sirènes ne chanteraient pas) mais plutôt de suggérer un paradoxe, d’insinuer un doute, de proposer une perspective.
C’est à cette possible perspective paradoxale que le titre fait allusion. La pièce s’articule ainsi en cinq « chansons » instrumentales. Que reste-t-il du chant, de la conduite et de l’expression vocales, quand personne ne chante ?
Du point de vue formel, je poursuis mon travail sur une articulation en « moments » – lesquels ne sont pas pour autant des « mouvements » – : une forme elliptique, donc, mais unitaire, qui met en jeu la mémoire et les attentes pour créer la permanence à travers la discontinuité.
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Ceci est un extrait. La version complète est disponible à la médiathèque de l'IRCAM.
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