Table of contents
Documentation date: Sept. 1, 2024
Version state
Valid
Validation date: Oct. 3, 2024
Version documentalist
- lemouton (Serge.Lemouton@ircam.fr)
Version realisation
Version length
25 mnComment
not tested in concert (the reference is now the pure data version)
Other version(s)
- Philippe Manoury - Jupiter - Forked 2024-Max8
- Philippe Manoury - Jupiter - Anniversary Edition-2022-Max8
- Philippe Manoury - Jupiter - PureData-2022
- Philippe Manoury - Jupiter - PureData-2021
- Philippe Manoury - Jupiter - PureData
- Philippe Manoury - Jupiter - Max5 rev 2017
- Philippe Manoury - Jupiter - 2011-dijon-Max4
- Philippe Manoury - Jupiter - Max5-fevrier-2011
- Philippe Manoury - Jupiter - Seoul
- Philippe Manoury - Jupiter - Mac OS X
- Philippe Manoury - Jupiter - Mac OS 9
Detailed staff
- flute
Channel details
- Number of input channel: 1
- Number of output channel: 6
Electronic equipment list
Computer Music Equipment
-
1 MacBook Pro - Apple Laptops
(Apple)
-
1 Max 8 - Max
(Cycling74)
-
1 Fireface 802 - Sound Board
(RME)
-
1 MIDI Mixer - MIDI Mixer
Connected to the computer for the internal mixing of the electronic layers (cf. sub-patch MIDI-Mix) (9 channels)
Audio Equipment
-
1 Dynamic microphone - Dynamic Microphones
Attached to the flute (ex.: SD System) -
6 Loudspeaker - Loudspeakers
Stereophony + quadriphony
Work related information
Premiere
- None,
- April 25, 1987, Paris, Ircam, Espace de Projection
Publisher:
- Durand
Realisation
- Marc Battier
- Cort Lippe
Work length
- 37 mn
Useful links on Brahms
- Jupiter for flute and live electronics (1992), 37mn
- Philippe Manoury
File | Author(s) | Comment | |
---|---|---|---|
Download [260.7 MB] | Patch Jupiter Max8 patch | Serge Lemouton | max project |
Instructions
Audio Setup
ADC
- Flute input (the mic as close as possible to the flute).
DAC
- Stereo Left;
- Stereo Right;
- Quadriphony Front Left;
- Quadriphony Front Right;
- Quadriphony Rear Right;
- Quadriphony Rear Left;
- Flute simulation (1/2): for testing purpose, not for the concert;
- Flute simulation (2/2): idem.
Midi setup
A MIDI mixer with at least 9 faders (cf. MIDI-Mix sub-patch on the main patch) can be used optionally to control the internal mixing of the electronic layers.
Software installation
All the electronic part is produced by the jupiter-max-2023-light max patch.
Open jupiter-max-AE-2022.maxproj project with Max 8.
Configure the DSP Status Options :
- Fe = 48000 Hz;
- IO Vector Size = 512;
- Signal Vector Size = 64;
- Scheduler in Overdrive ON;
- Scheduler in Audio Interrupt ON;
Patch presentation
Main patch
Main sub-patch (“grand-central”)
The audio signals routing is done In the “Grand-Central” subpatch
In this subpatch you find the “pitch_fol” sub-patch for the pitch detection (and the sfplay~ for simulation) to automatically trigger the events (cf. also the “QLIST” sub-patch in the main patch).
Message syntax
The electroacoustic part of Jupiter consists in the following modules
- reverb (r)
- 4 harmonizers (h)
- frequency shifter (f)
- synthese : pafs (o:oscilator)
- noise (n)
- sampler (t:trevor)
The messages used to connect the modules use the following syntax :
htor = hamonizer level to reverberation, fto2 = frequency shifter level to stereo output, etc.
Warning : stor controls synthesis to reverberation (ntor and otor), while stor~ controls the level of the flute samples to the reverb. (can be quite confusing …)
Shortcuts
- ESC = DSP on/off;
- TAB or enter = next event;
- 0 = follower off;
- , = follower on.
Rythmic interpolations
In the original version the electronic rythmic sequence played in sections V and IX were recorded repectively in sections II and VII. They are now hard coded in the patch
Consequently, to hear this sequences correctly during the rehearsals it is no more necessary play these sections in the right order.
live vs prerecorded sequence
In this version some effects are performed on prerecorded soundfiles and not on the live flute sound as in the originary version. You can switch back to the “full real time” version with the toggle located above pd samples.
System calibration and tests
Play section 8 event 2 (this is a sequence of tam-tam sounds) (click on the button “NEXT” to manually trigger the events).
Adjust the patch input level to have a nice flanging effect at XI.18.`
Test the score follower with the flute simulation :
- Start section 1.
- Open the sub-patch “Simulation”.
- Click on the message box to begin the simulation.
- You can listen to the whole piece (outputs 7 and 8 play the flute simulation).
Score following
Events are mainly triggered by the score follower (using the scofo pd object), except in sections V, VIII, IX, X and XIII where events should be triggered manually for safety reasons.
The “manual” events are :
- .
- ..
- …
Initialization routine
To initialize the patch:
- Turn audio ON;
- Click the init button “Start here: 0”: the “follower on” toggle is ON;
- Click on the button “Section 1” and on the button “NEXT” to trigger the first event.
- The events can be triggered
- by the computer music performer (preferably)
- or automatically triggered with the score follower (using the max detonate object).
Performance notes
Please refer to the composer’s “notes pour l’execution” in the printed score.
Flute amplification
The flute sound should be slightly amplified to balance well with the electronic part.
© IRCAM
This documentation is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License.
Program note
Le compositeur face à la machine
Jupiter est la première pièce d'un cycle à venir, dont le but est d'explorer l'interaction entre divers instruments et un système de traitement et de synthèse numérique en temps réel. Comment cela se produit-il ? Tout d'abord par le fait que la machine ressemble de plus en plus à l'homme (au musicien dans ce cas). C'est-à-dire, qu'elle écoute, attend un événement, et réagit lorsque l'événement attendu se produit. Il s'agit bien sûr de simulations, mais selon moi, la simulation, comme l'imagination est un des propres de l'art. Elle réalise une partie de ce que ferait un chef d'orchestre jouant avec un soliste. En un mot, la machine est plus intelligente, puisqu'elle reconnaît, et suit, le discours qu'on lui propose (à condition de le lui avoir appris au préalable bien sûr) et s'y adapte en fonction de critères établis entre le compositeur et elle. J'ai tenu à ce que cette pièce se déroule complètement par rapport au jeu instrumental sans interventions extérieures. Ainsi, tout ce qui proviendra de la partie synthétique ou traitée, sera déclenché, ou issu, du jeu du flûtiste. Les opérations extérieures auront pour fonction de pallier une erreur possible, ou de contrôler la diffusion du son sur les quatre haut-parleurs (pointer vers schéma de diffusion).
L'œuvre et son environnement
Jupiter explore cet environnement en essayant d'en tirer le maximum de conséquences. Au fur et à mesure de son avancée dans le temps, les relations entre l'instrument et la machine se font plus serrées. En voici les détails.
A partir du son de la flûte : le son de la flûte est reconnu et envoyé instantanément dans différents modules permettant soit de le maintenir dans le temps (reverbération prolongée aussi longtemps qu'on le désire) (pointer vers traitements électroniques), soit de le transporter dans l'espace (harmoniques modifiant la hauteur sans altérer la durée) pour en former des configurations harmonico-polyphoniques, soit, enfin, de transformer son timbre (frequency-shifters) (pointer vers frequency-shifters). Avec ces trois possibilités, combinables à volonté, on peut agir sur la durée, la hauteur et le timbre. L'idée étant que, partant d'un triple son de flûte, je l'extrapole jusqu'à devenir méconnaissable, tissant ainsi des liens entre sons connus et inconnus dans une dialectique compositionnelle.
A partir de la partition instrumentale : j'ai conçu des programmes qui permettent de détecter des séquences rythmiques jouées par l'instrumentiste, qui sont mémorisées puis placées aux extrémités d'une séquence dont le rôle sera de transformer la première séquence rythmique en petites quantités jusqu'à ce qu'elle devienne identique à la seconde (interpolations). Cette partition de rythmes servira ensuite de support à une partion de synthèse expérimentant le même principe au niveau des échelles (compression et dilatation d'échelles par interpolations successives). Trois séquences d'interpolations serviront de centres autour desquels gravitera la forme de Jupiter.
L'accompagnement synthétique : sur le suivi du jeu instrumental, se déroulera une partition de synthèse auditive tissant des accords, des contrepoints, des arpèges autour de la mélodie de la flûte. Ici, l'instrument contrôlera le début et l'extinction des événements synthétiques, mais pas leur déroulement interne. Ces sections seront des commentaires des exposés dans lesquels la flûte nourrit les programmes d'interpolations (pointer vers les programmes d'interpolation) décrits précédemment.
La variation formantique : si dans l'accompagnement synthétique, la flûte n'interagissait pas au niveau de l'évolution de la partie synthétique, par ce procédé elle peut contrôler le début et la fin des événements, comme leur évolutions internes. Une enveloppe spectrale (permettant de modifier l'amplitude des partiels d'un spectre) attachée au jeu de la flûte éclairera les tons synthétiques du grave à l'aigu suivant la position des notes de l'instrument dans l'ambitus. Ainsi se trouve réalisé un contrôle, temporel, spectral et de modulation complet d'une partition synthétique par un interprète. Je remercie Miller Puckette, [composer:288][Marc Battier], Olivier Koechlin, Cort Lippe et [composer:1982][Thierry Lancino] pour l'aide et le soutien qu'ils m'ont apportés. Jupiter est dédié à la mémoire de Lawrence M. Beauregard, trop tôt disparu, qui était à l'origine de ce projet.
Philippe Manoury, note de programme de la création, 1987.
Version documentation creation date: Sept. 1, 2024, 4:55 p.m., update date: Oct. 3, 2024, 10:31 a.m.