Table of contents
Documentation date: June 18, 2020
Version state
Valid
Validation date: July 11, 2020
Version documentalist
- poletti (Manuel.Poletti@ircam.fr)
Version realisation
- Manuel Poletti (Computer Music Designer)
Upgrade Motivation
Porting to Live 10 / Max 8
No other version available
Detailed staff
- marimba
Channel details
- Number of output channel: 6
Electronic equipment list
Computer Music Equipment
-
1 MacBook Pro - Apple Laptops
(Apple)
Mac OS Mojave 10.14.6 or later -
1 Live - Music Software
(Ableton)
Live Suite 10.1.14 or later (includes Max 8.1.3 or later) -
1 BCF 2000 - MIDI Mixer
(Behringer)
Midi mixing (optional)
Audio Equipment
-
2 Microphone - Microphone
Set of microphones for amplification -
6 Loudspeaker - Loudspeakers
Surround setup -
2 Stage monitor - Stage Monitors
For performer on stage -
2 subwoofer - Subwoofers
-
1 Digital Mixing Desk - Digital Mixers
Work related information
Premiere
- June 29, 2016, Paris, Centquatre, Salle 400, ManiFeste-2016
Useful links on Brahms
- 61 stèles [de pierre, de bois, de silence, de souffle…] for marimba and electronics (2016)
- Laurent Durupt
File | Author(s) | Comment | |
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Download [1.8 GB] | Ableton session Ableton Live session - Apple SILICON | Manuel Poletti | for ARM- works also under AbletonLive11 |
Download [2.1 MB] | Document Documentation - Microsoft Word | Manuel Poletti | For further editing |
Download [3.0 MB] | Document Documentation - Apple Pages | Manuel Poletti | For further editing |
Download [1.9 MB] | Document Documentation | Manuel Poletti | Description & instructions |
Download [933.3 MB] | Ableton session Ableton Live session | Manuel Poletti | Live 10.1.14 & Max 8.1.3 required |
Instructions
The performance of the piece shouldn’t require any computer-music designer. However, the sound engineer should be qualified to setup and run a multichannel Ableton Live session on an Apple laptop. The Live session plays spatialized pre-recorded sound material.
Please refer to the documentation available on the same page for further instructions.
© IRCAM
This documentation is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License.
Program note
Le marimba est un instrument imposant. Cette simple caractéristique, qui participe de l’identité de l’instrument, représente en elle-même un défi, tout simplement parce que cette majesté exige du marimbiste de rester à distance. Face au percussionniste, le marimba se dresse comme un ensemble, ou du moins un élément, architectural. L’interprète doit donc développer un rapport singulier et inhabituel avec son instrument, ainsi qu’une autre typologie du geste instrumental. Si l’architecture m’a toujours fasciné et joue un grand rôle dans mon imaginaire créatif, il se trouve que ma volonté d’évoquer et d’exploiter cette dimension architecturale du marimba s’est trouvée confrontée aux événements tragiques de l’année 2015, ainsi qu’à la disparition de Pierre Boulez (lui-même grand passionné d’architecture) en janvier 2016. De ces coïncidences malheureuses est apparue l’idée de stèles commémoratives. Au Japon, la tradition veut que l’on dresse aux victimes des tsunamis des stèles, monuments hybrides entre nature et architecture, entre échelle humaine et échelle urbaine – exactement comme le marimba. Ainsi de 61 stèles, comme autant de lames du marimba cinq octaves (de pierre, de bois, de silence, de souffle...) : cette parenthèse du titre évoque les différentes sources d’inspiration timbrales que décline chacune des quatre sections de la partition, tant par les modes de jeu instrumentaux que par l’écriture électronique (notamment grâce à la synthèse par modèle physique). Ce sont des « matériaux », au sens de « matériau de construction » architecturaux (ainsi certains échantillons de marimba, auxquels on a appliqué une réverbération infinie, donnent-ils naissance à des paysages harmoniques sous lesquels se déploient les graves de l’instrument joué sur scène). Le concept de stèle – sa fixité, sa géométrie, sa multiplication plus ou moins régulière – sert également de guide à l’organisation de ces matériaux, et les propriétés numériques et géométriques du nombre 61 (bicarré, somme de 52 et de 62) ont été utilisées pour bâtir la structure formelle de la pièce.
Laurent Durupt et Jérémie Szpirglas.
Note de programme du concert du 29 juin 2016.
Version documentation creation date: June 18, 2020, 5:04 p.m., update date: Jan. 15, 2024, 4:59 p.m.