Ichiro Nodaïra (1953)

La Madrugada (2005)

opéra pour voix solistes, chœur et orchestre


œuvre scénique

  • Informations générales
    • Date de composition : 2005
    • Durée : 1 h 45 mn
    • Éditeur : Lemoine, Paris, nº 28274, 2005
    • Livret (détail, auteur) :

      Barry Gifford

Effectif détaillé
  • solistes : soprano solo, mezzo-soprano solo, contre-ténor solo, 2 ténors solo, 5 barytons solo
  • chœur mixte
  • 3 flûtes (aussi 2 flûtes piccolos, 1 flûte alto), 2 hautbois (aussi 1 cor anglais), 4 clarinettes (aussi 1 petite clarinette, 2 clarinettes basses), 2 saxophones alto (aussi 1 saxophone soprano), 3 bassons (aussi 2 contrebassons), 4 cors, 3 trompettes (aussi 1 trompette piccolo), 3 trombones, tuba, 4 percussionnistes, guitare électrique, harpe, célesta, piano, cordes

Information sur la création

  • Date : 19 août 2005
    Lieu :

    Allemagne, Kiel, Opéra, Schleswig Holstein Festival


    Interprètes :

    Kent Nagano : direction.

Note de programme

En 1993, Kent Nagano avait commandé au scénariste américain Barry Gifford (Wild at Heart, Lost Highway) un livret pour Toru Takemitsu. Ce devait être le premier opéra du compositeur japonais. Toru Takemitsu est décédé en 1996 en ayant fini son opéra mais sans avoir laissé de partition de sa Madrugada. A la demande de Kent Nagano, Ichiro Nodaïra a composé cet opéra d’après le livret écrit par Barry Gifford.

Madrugada est un mot espagnol qui signifie l’aube, l’aurore. Madrugada est l’histoire futuriste de la rébellion d’une jeune fille contre ses parents et contre la société répressive qui les terrorise et les conduit à la soumission. Toru Takemitsu a développé ce thème à partir d’un rêve : le monde allant à sa perte et pouvant être sauvé par les forces de la nature inébranlables. Ces dernières sont représentées par des baleines et une jeune fille courageuse et forte, Yumi, Joueuse de Flûte tendre dont la destinée est de mener tous les êtres vivants vers une ère évoluée et éclairée.

Ce conte sur les conflits générationnel, culturel et artistique exprimait parfaitement pour Takemitsu la lutte de la beauté contre tout ce qu'il percevait de déplaisant dans le comportement humain.

[éditions Lemoine]