Luis Naón (1961)
Six caprices (Urbana 11) (2006 -2007)
pour un instrument et électronique
œuvre électronique, Ircam
- Informations générales
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Date de composition :
2006 - 2007
Dates de révision : 2008
- Durée : 16 mn
- Cycle : Urbana
- Commande : Ircam-Centre Pompidou
- Dédicace : Caprices 1 et 2 : à Laurent Korcia ; Caprices 3 et 4 : à Alain Billard ; Caprices 5 et 6 : à Florent Jodelet
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Date de composition :
2006 - 2007
- Genre
- Musique soliste (sauf voix) [Instrument solo indeterminé]
- 1 violon, 1 clarinette, 1 percussionniste
Information sur la création
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Date :
14 juin 2007
Lieu :Caprices 1, 2, 3, 4 : Paris, Centre Pompidou
Interprètes :Alain Billard : clarinette basse, Laurent Korcia : violon.
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Date :
22 octobre 2008
Lieu :Caprices 5 et 6 : Paris, Ircam
Interprètes :Florent Jodelet : percussion.
Information sur l'électronique
Information sur le studio : Ircam
RIM (réalisateur(s) en informatique musicale) :
Manuel Poletti
Dispositif électronique : dispositif électronique non spécifié
Observations
Caprices 1 et 2 : violon et électronique
Caprices 3 et 4 : clarinette basse et électronique
Caprices 5 et 6 : percussion et électronique (voir le film doucmentaire de la série Images d'une œuvres : https://medias.ircam.fr/xfd78cd_images-dune-uvre-n-5-deux-caprices-po )
Note de programme
Caprice 2 (lent)
Caprice 3 ( rapide)
Caprice 4 (volubile)
Caprice 1 (rapide)
Caprice : n.m. envie subite et passagère, fondée sur la fantaisie et l’humeur.
L’idée des caprices est née d’une proposition d’approfondissement et de recherche sur la synthèse par modèles physiques en relation avec un instrument. Au départ, cette idée était proche de la réalisation d’un cahier d’études. Le caractère virtuose et la nature fantaisiste, les changements fréquents et imprévisibles dans le travail de préparation ont acheminé l’œuvre vers cette dénomination plus appropriée. Ces Caprices sont doublement virtuoses. Ils proposent aux instrumentistes, un morceau rapide et de bravoure (ce sont les numéros impairs) et, par opposition, une pièce lente, non moins virtuose, mais centrée sur la volubilité et le timbre.
D’une durée approximative de 4 à 5 minutes chacune, ces petites pièces démonstratives cernent, chacune à sa manière, un aspect spécifique de l’instrument acoustique et de l’informatique. La situation musicale de ces pièces est, cependant, d’ordre concertant : en effet, le soliste visible est entouré, épaulé ou contredit par une foule d’instruments virtuels, parfois proches de lui, parfois très éloignés. Le calendrier de réalisation de ces Caprices, dont quatre sont donnés en création ce soir, s’étale sur près d’un an et demi de recherche en coopération avec les développeurs et ingénieurs de l’Ircam, et, d’étroite collaboration avec Manuel Poletti, dont l’approche et le design d’outils spécifiques ont été un apport inestimable. Ces six pièces constituent un trio de diptyques, dédiés à chaque fois aux instrumentistes pour lesquels ils ont été écrits : Laurent Korcia, Alain Billard et Florent Jodelet (ce dernier diptyque pour percussion sera composé dans le courant de l’année 2007-2008). À son tour, ce mini réseau est une pièce du puzzle que constitue le cycle « Urbana » dans lequel je me suis plongé il y a plus de dix ans et qui comporte vingt-cinq œuvres. Dans ce réseau, la somme des parties n’est pas égale à la totalité. Le parcours nécessaire pour atteindre l’œuvre, son devenir, et bien plus que l’œuvre elle-même. Les 6 Caprices obéissent également, à échelle réduite, à cette proposition.
Note (Caprices 5,6****)
Chaque Caprice impair est plutôt rythmique et fait appel à une virtuosité instrumentale plutôt traditionnelle, alors que les Caprices pairs se situent dans un jeu instrumental et informatique au cœur de la matière sonore et du timbre.
La vivacité d’une « électronique » très instrumentale, intimement liée à la captation des intentions de l’instrumentiste – principalement la hauteur et l’intensité – de manière constante nous a permis de développer, avec le concours inestimable de Manuel Poletti, une manière d’implémenter l’environnement électronique que l’on peut qualifier de « comportement instrumental ». Il s’agit d’une volubile transformation du son en constante évolution.
L’axe de ces 6 pièces est donc la perception de l’énergie du son.
Luis Naón
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