Jean-Luc Hervé (1960)

Encore (2000)

pour ensemble et électronique

œuvre électronique, Ircam

  • Informations générales
    • Date de composition : 2000
    • Durée : 20 mn
    • Éditeur : Suvini Zerboni, Milan
    • Commande : Ircam-Centre Pompidou
Effectif détaillé
  • 2 flûtes (aussi 1 flûte piccolo, 1 flûte alto, 1 flûte basse), 2 clarinettes (aussi 1 clarinette en la, 1 petite clarinette, 1 clarinette basse), 2 cors, trompette, trombone, 2 percussionnistes, clavier électronique/MIDI/synthétiseur, 2 violons, 2 altos, violoncelle, contrebasse, 2 autres claviers [diskclaviers]

Information sur la création

  • Date : 9 mars 2000
    Lieu :

    Paris, Centre Pompidou, exposition « Le temps, vite »


    Interprètes :

    l'Ensemble intercontemporain direction : Patrick Davin.

Information sur l'électronique
Information sur le studio : Ircam
RIM (réalisateur(s) en informatique musicale) : Frédéric Voisin
Dispositif électronique : dispositif électronique non spécifié

Observations

Écouter l’enregistrement du concert du 9 mars 2000 au Centre Georges Pompidou : https://medias.ircam.fr/xae1cab_encore-jean-luc-herve

Note de programme

Une des idées qui a été à l’origine de cette pièce est celle de la répétition. La musique que l’on entendra suit un processus qui fait passer ce principe de répétition d’un haut niveau vers un bas niveau de la structure formelle. La musique est donc répétée. D’abord, ce sont les grandes parties qui sont répétées, puis des sections plus courtes, des phrases musicales et enfin des gestes très courts.

À cette traversée des échelles de temporalité dans la partition, la partie électronique répond par une exploration des relations entre le visuel et le sonore. En plus de l’orchestre qui représente la situation habituelle du concert (nous voyons des musiciens qui jouent de leur instrument et produisent des sons), la pièce met en scène, grâce à l’électronique, deux types de relations : des sons enregistrés que l’on entend mais qui ne sont émis ni par des instrumentistes ni par les instruments et des séquences musicales jouées par des pianos diskclaviers. Ces derniers sont en quelque sorte des pianos mécaniques commandés par l’ordinateur, c’est-à-dire qu’ils jouent seuls sans musiciens. Cela produit une qualité de présence particulière, encore différente de celle de la bande qui joue de son instrument.

Jean-Luc Hervé.