Pierre Jodlowski (1971)

Géo-métries (2003)

pour hautbois, violon, violoncelle et dispositif électroacoustique

œuvre électronique

  • Informations générales
    • Date de composition : 2003
    • Durée : 17 mn
    • Éditeur : Jobert
    • Commande : CIRM - Nice
Effectif détaillé
  • hautbois, violon, violoncelle

Information sur la création

  • Date : 6 février 2003
    Lieu :

    France, Nice


    Interprètes :

    l'Ensemble TM+.

Information sur l'électronique
Dispositif électronique : autre dispositif électronique ( voir observation)

Observations

Éléments techniques :
- 3 micros statiques pour l'amplification des instruments
- un ordinateur macintosh / système 9 - X / Programme Max/MSP
- un processeur d'effet (reverb)
- interface, clavier et pédale MIDI
- un système de diffusion traditionnel soit : console de diffusion (minimum 8/4/2), amplis et haut-parleurs (on prévoira au minimum un couple de haut-parleurs large bande pour la façade et 2 haut-parleurs pour la diffusion en salle).

Note de programme

Ce projet conduit ma recherche du côté de la métrique grecque, point de départ d'une envie croisée, entre construction du langage et phénomènes rythmiques. Conçue en quatre mouvements où la pulsation demeure omniprésente, cette musique repose sur des cycles simples en perpétuelle mutation. Autour du hautbois s’articulent les deux instruments à corde, comme un prolongement de timbre et de tessiture.

En contrepoint, une « géologie » sonore évoque une présence élémentaire et aride que viennent ponctuer des traces vocales anciennes :
Andromaque : « Allons Hector ! cette fois, aie pitié ; demeure ici sur ton rempart ; non, ne fais ni de ton fils un orphelin ni de ta femme une veuve. Arrête donc l’armée près du figuier sauvage, là où la ville est le plus accessible, le mur le plus facile à emporter. »
Homère, l'Iliade, Chant VI.

Pierre Jodlowski.