Claude Vivier (1948-1983)

Kopernikus : Rituel de la mort (1979)

opéra en deux actes, pour sept chanteurs, sept ou huit instrumentistes et bande

œuvre électronique
œuvre scénique

  • Informations générales
    • Date de composition : 1979
    • Durée : 1 h 10 mn
    • Éditeur : Boosey & Hawkes
    • Commande : Conseil des Arts du Canada
    • Dédicace : à Gilles Tremblay
    • Livret (détail, auteur) :

      Claude Vivier (langage imaginaire)

Effectif détaillé
  • solistes : 2 sopranos solo [dont une colorature] , mezzo-soprano solo, contralto solo, ténor solo [ou baryton] , baryton solo, basse solo
  • hautbois, 3 clarinettes, trompette, trombone, percussionniste, violon

Information sur la création

  • Date : 8 mai 1980
    Lieu :

    Canada, Montréal, Monument National


    Interprètes :

    l'Atelier de jeu scénique et l'atelier de musique contemporaine de la Faculté de musique de l'Université de Montréal, en collaboration avec l'École nationale de théâtre Direction musicale : Lorraine Vaillancourt.

Information sur l'électronique
Dispositif électronique : sons fixés sur support

Note de programme

Le personnage central est Agni ; autour d'elle gravitent des êtres mythiques (représentés par les six autres chanteurs) tirés de l'histoire : Lewis Carroll, Merlin, une sorcière, la reine de la nuit, un aveugle prophète, un vieux moine, Tristan et Isolde, Mozart, le maître des eaux, Copernic et sa mère. Ces personnages sont peut-être les rêves d'Agni qui l'accompagnent dans son initiation et finalement dans sa dématérialisation.

Il n'y a pas à proprement parler d'histoire, mais une suite de scènes faisant évoluer Agni vers la purification totale et lui faisant atteindre l'état de pur esprit. Ce sont les personnages mêmes de ses rêves qui l'initient.

La poétique de Kopernikus tient à la fois de la vive sensibilité du compositeur, de son rapport avec son enfance et des différents niveaux d'articulation de ces divers éléments oniriques. En effet, l'œuvre est une méditation sur divers états poétiques et culturels, mais une distanciation s'opère dès que les différents niveaux d'articulation entrant en jeu.

Le compositeur, devant une telle problématique de la création, ne peut qu'écrire les textes lui-même. Cet opéra est dédié à Gilles Tremblay.