Michaël Levinas (1949)

Rebonds (1992 -1993)

pour ensemble

œuvre électronique, Ircam

  • Informations générales
    • Date de composition : 1992 - 1993
    • Durée : 10 mn
    • Éditeur : Lemoine, Paris, nº 27202, 1993
Effectif détaillé
  • flûte (aussi flûte piccolo, flûte alto), clarinette (aussi petite clarinette), 2 pianos, violon, violoncelle

Information sur la création

  • Date : 11 juin 1993
    Lieu :

    France, Paris, Maison de Radio France


    Interprètes :

    les solistes de l'Orchestre Philharmonique, Ensemble, direction : Farhad Mechkat ; version avec électronique créée à Rome, Villa Médicis, en mars 1996, par l'ensemble Court-circuit, direction : Pierre-André Valade.

Information sur l'électronique
Information sur le studio : Ircam (deuxième version, la première est sans électronique)
RIM (réalisateur(s) en informatique musicale) : Tom Mays
Dispositif électronique : dispositif électronique non spécifié

Observations

Écouter l'enregistrement du concert du 26 juin 1996 au Centre Georges Pompidou : https://medias.ircam.fr/xf8c5a3_rebonds-michael-levinas

Écouter l'enregistrement du concert du 31 mars 2004 à l'Ircam : https://medias.ircam.fr/x1981b4_rebonds-michael-levinas 

Note de programme

Rebonds est fondée sur le principe de la superposition de trois modes écrits pour trois pianos accordés différemment : l'un sur le principe du tempérament, l'autre en relation de quarts de tons et le troisième en seizièmes de tons. L'intérêt de ces superpositions ne se résume pas à l'utilisation paradoxale des battements. Ce qui me semblait essentiel était la relation enharmonique des différents modes qui provoque lors de la rencontre micro-intervallique des unissons et des battements complexes.

Rebonds utilise deux principes d'écriture. Le premier élucide la signification du titre : il s'agit d'une polyphonie par rebondissements à l'unisson de lignes écrites en canon selon les principes que j'ai déjà développées dans Préfixes et dans mes Trois études pour piano. Le second principe est celui de l'ornementation. Le piano en seizièmes de tons ornemente des unissons de la flûte, du violon, du violoncelle et de la clarinette.

La forme de l'œuvre est conçue en boucle fermée ou spirale. Le système tournoyant qui se referme donc sur lui-même procède de la superposition des modes micro-intervalliques. La forme n'est donc pas conçue comme une évolution directionnelle mais comme un système clos.

Michaël Levinas.