Leonard de Vinci
flûte, hautbois, clarinette basse, basson, contrebasson, 2 cors, trompette, trombone, 2 percussionnistes, piano, clavecin
Allemagne, Donaueschingen, festival
Sharon Cooper : soprano et l'orchestre du Südwestfunk Baden-Baden, direction : Arturo Tamayo.
Encore la peinture, avec Léonard de Vinci cette fois, dans ...d'ombres lointaines... : « Tu décriras les paysages sous le vent et sous l'eau, et au lever du soleil et au coucher du soleil/ Tu décriras un vent terrestre et un vent marin, tu décriras une pluie ». Ces paysages, bien sûr, ne sont pas un programme (de même que La Mer de Debussy n'a jamais été de la musique à programme). L'agencement des textes du peintre, leur sériation encore – « Du brouillard, des reflets et des couleurs, de l'ombre, des nuages, de la neige, du néant et des limites, de la lune et de l'air et de l'arc-en-ciel » – ne prescrit pas des objets (à décrire), mais, comme dirait Ponge, un objeu. Transformer les objets en objeu, c'est ce que font ces pages-paysages engagées dans sa machine d'écriture, ce qu'il appelle sa « petite mécanique », celle qui se joue de lui à lui : « comme un jeu d'échec où l'on imagine une suite optimale de coups qui fonctionnent dans un temps limité, car des événements extérieurs, le partenaire, développent une stratégie sans doute prévue mais inattendue au moment où elle se présente. »
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