James Dillon (1950)

Come live with me (1981)

for mezzo-soprano and four instruments

  • General information
    • Composition date: 1981
    • Duration: 15 mn
    • Publisher: Peters, Londres, nº EP 7248
    • Cycle: deuxième partie d'un triptyque composé aussi de Who do you loveet A Roaring Flame
    • Dedication: à Roger Wright et Rosie Potter
    • Libretto (details, author):

      Cantique des cantiques

Detailed formation
  • soloist: solo mezzo-soprano
  • flute (also piccolo, alto flute), oboe (also oboe d'amore, English horn), percussionist, piano

Premiere information

  • Date: 21 February 1982
    Location:

    Royaume-Uni, Londres, Purcell Room


    Performers:

    Josephine Nendick, Ensemble Suoraan, direction : James Clarke.

Program note

« L'amour romantique demeure en permanence abstrait en lui-même, et tandis qu'il ne peut accéder à l'histoire, la mort l'attend, car l'éternité est une illusion. L'amour conjugal commence dans la possession et acquiert une histoire intérieure. » Kierkegaard

Cette pièce, créée à Londres (Purcell Room) le 21 février 1982 par l'ensemble Suoraan, est la seconde d'une série de trois chansons érotiques. Le texte se compose des versets 3 à 12 de la fiancée dans les cantiques Hébreux « Sheer-Ha-Sheerem » ou Cantique des cantiques. Le thème est celui de la conjugalité. Cette œuvre était mon cadeau de mariage à Roger Wright et Rosie Potter, à qui elle est dédiée. Elle est chantée en hébreu, et a été écrite pour voix de femme, flûte, hautbois, piano et percussion.

Ces versets ont été traduits par Ernest Renan :

« Comme le pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé au milieu des jeunes hommes. J'ai longtemps désiré m'asseoir à son ombre, et son fruit est doux à mon palais. Il m'a introduite dans le cellier : l'étendard qu'il lève sur moi, c'est l'amour. Soutenez-moi avec un peu de raisin, fortifiez-moi avec des fruits, car je me meurs d'amour... Sa main gauche soutient ma tête, et sa droite me tient embrassée. Je vous en prie, filles de Jérusalem, par les gazelles et les biches des champs, ne réveillez pas, ne réveillez pas la bien-aimée, avant qu'elle le veuille. C'est la voix de mon bien-aimé ! Le voici qui vient bondissant sur les montagnes, franchissant les collines. Mon bien-aimé est semblable au chevreuil ou au faon des biches. Le voilà qui se tient derrière la muraille, qui regarde par la fenêtre, qui épie par le treillage. Il me dit : lève-toi, mon amie, ma belle, et viens. Car voici que l'hiver est fini : la pluie est passée ; elle a disparu. Les fleurs commencent à paraître sur la terre : le temps des chansons approche. La voix de la tourterelle a été entendue dans nos champs. »
Editions Arléa, Paris

James Dillon

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