Contes inventés par Maurice Ohana et rédigés par Odile Marcel.
flute, oboe, clarinet, bassoon, trumpet, trombone, percussionist [1 ou 2], zither [en 1/3 de ton], piano, cello
France, Avignon, Cloître des Célestins
Michiko Hirayama : soprano, Jay Gottlieb : piano, ensemble instrumental, direction : Daniel Chabrun, mise en scène : Hubert Jappelle.
Détail du minutage : Prologue : 4’30’’ ; I. : 18’ ; II. : 17’ ; III. : 18’30’’.
Commandée par France-Culture pour le XXXIe Festival d'Avignon, cette partition approfondit et radicalise les recherches de Maurice Ohana dans le domaine du théâtre musical. La rencontre avec l'opéra chinois, en 1954, qui fut déterminante dans l'orientation de son style, trouve ici son application la plus franche : « recherche d'une distanciation évitant l'incidence psychologique, et goût pour les théâtres de l'enfance où l'imagination s'attache à des mondes apparemment fantasmagoriques, mais où dorment peut-être vérité, critique ou mythe » (programme de la représentation au Festival d'Avignon). Leur argument ayant été inventé par le compositeur et leur rédaction confiée à Odile Marcel, les contes n'ont de japonais que l'esprit et le titre n'est que la traduction française du mot japonais Ohana (honorable fleur). Le texte réduit l'intervention de la parole intelligible à un rôle d'introduction ou d'incidences explicatives parlées. Elle est relayée, dans la partie chantée, par l'onomatopée, dérivée en partie des phonèmes japonais.La présence des marionnettes, de masques, d'acrobates, crée un univers apparemment naïf, une imagerie à la manière du douanier Rousseau, où se mêlent le mystérieux, le maléfique et le magique.
I. Ogre mangeant des jeunes femmes sous la lune ; II. Le Vent d’est enfermé dans un sac ; III. La Pluie remontée au ciel.
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