L’accord du santur reste fidèle aux modes traditionnels persans, mais en résonance avec le quatuor, il s’intègre dans un univers sonore éphémère où les timbres s’entrelacent et se dénouent, se cherchent sans jamais se perdre. À l’orée est un cheminement à travers la lumière et les ténèbres, une quête d’harmonie dans un monde fracturé. Un pays que je porte en moi, où la lumière est souvent étouffée, mais jamais éteinte. Ainsi, les cordes scintillent comme des étoiles, avant de retomber lentement vers la terre, glissant vers l’horizon, là où les ombres se dissipent doucement et où un coucher de soleil devient la promesse d’une nouvelle aube. Une tentative de trouver une place, même fugace, dans l’espace vacant de l’indicible. Une sorte de prière pour ces instants où la clarté parvient à percer les ténèbres, juste à l’orée, aux premiers signes d’une aurore.
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