Qigang Chen (1951)

Rêve d'un solitaire (1992 -1993)

pour ensemble et électronique

œuvre électronique, Ircam

  • Informations générales
    • Date de composition : 1992 - 1993
    • Durée : 21 mn
    • Éditeur : Billaudot
    • Commande : Ircam - Centre Pompidou
Effectif détaillé
  • 2 flûtes (aussi flûte piccolo), 2 hautbois (aussi cor anglais), 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, 2 trombones, tuba, 3 percussionnistes, harpe, piano (aussi célesta), clavier électronique/MIDI/synthétiseur [KX88 Yamaha] , 3 violons, 2 altos, 2 violoncelles, contrebasse

Information sur la création

  • Date : 28 avril 1993
    Lieu :

    France, Paris, Centre Georges-Pompidou


    Interprètes :

    Ensemble intercontemporain ; Mark Foster, direction

Information sur l'électronique
Information sur le studio : réalisée à l'Ircam
RIM (réalisateur(s) en informatique musicale) : Christophe De Coudenhove
Dispositif électronique : dispositif électronique non spécifié

Note de programme

Rêve d'un solitaire constitue pour Qigang Chen sa première œuvre intégrant un dispositif électronique. Il a acquis les éléments du savoir-faire technologique au cours du stage d'été d'informatique musicale à l'Ircam, puis les a approfondis tout au long de son travail quotidien avec l'assistant musical. La plupart des sons produits proviennent, dans cette pièce, du résultat d'une accumulation de transformations successives obtenues par des techniques souvent fort différentes (vocodeur de phase SVP, filtrage à partir de modèles de résonance, filtrage « manuel » avec le programme SpecDraw, transposition, réverbération, etc.), la combinatoire de ces transformations étant dirigée par le contrôle auditif.

Après une première phase de travail expérimentale, au cours de laquelle fut élaboré un important volume de matériaux de synthèse, le compositeur a sélectionné les modèles des sons électroniques qu'il souhaitait utiliser. Il a ensuite, sur la base de cette sélection, composé une première maquette de sa partition orchestrale.

La deuxième phase a consisté à reconstruire les sons électroniques dans leur dimension temporelle et dynamique effective, procédure qui s'est révélée extrêmement ardue, car, dans certains cas, les sons modèles avaient été produits en faisant appel à des processus aléatoires.

Dans la troisième et dernière étape de composition, en début d'année 1993, le compositeur a achevé sa partition orchestrale et procédé au mixage définitif des sons électroniques (quatre pistes audionumériques stockées sur disque à accès direct) destinés à être projetés dans l'espace avec un dispositif de diffusion quadraphonique.