Xavier Dayer (1972)

Because the string's lost and the plan forgot (sonnet XVIII) (2001)

pour orchestre et choeur instrumental

  • Informations générales
    • Date de composition : 2001
    • Durée : 13 mn
    • Éditeur : Papillon - Geneve
    • Livret (détail, auteur) :

      d’après le sonnet XVIII de Fernando Pessoa

Effectif détaillé
  • 4 flûtes [dont 1 de choeur] (aussi 1 flûte piccolo), 4 hautbois [dont 1 de choeur] (aussi 1 cor anglais), 4 clarinettes [dont 1 de choeur] (aussi 1 clarinette basse), 3 bassons (aussi 1 contrebasson), 3 cors [dont 1 de choeur] , 4 trompettes [dont 1 de choeur] , 2 trombones, 1 tuba, 3 percussionnistes, 1 harpe, 1 piano, 13 violons [dont 1 de choeur] , 11 violons II [dont 1 de choeur] , 9 altos [dont 1 de choeur] , 7 violoncelles [dont 1 de choeur] , 4 contrebasses

Information sur la création

  • Date : 16 mai 2001
    Lieu :

    Genève, Victoria Hall


    Interprètes :

    Orchestre de la Suisse Romande, direction : Arturo Tamayo.

Note de programme

    <p>Le titre de la partition <em>Because the string’s lost and the plan forgot </em>est extrait du 18<sup>e</sup> des 35 sonnets de Pessoa. Il évoque les labyrinthes de la pensée, une sorte de voyage intérieur qui rejoint mes préoccupations passées et actuelles.</p><p>J’ai souhaité que les instruments soient traités comme des voix humaines. Le grand orchestre se compose des bois par "trois", puis 2 cors, 3 trompettes, 2 trombones et un tuba. Il faut y ajouter la harpe, le piano et quarante cordes, toutes divisées. Leurs sonorités multiplient ainsi les couleurs de l’orchestre. En haut de cette masse sonore, trois percussionnistes semblent faire barrage à un autre orchestre de format plus réduit. car composé d’une flûte, d’une clarinette, d’un cor, d’une trompette et d’un quatuor à cordes. C’est en somme un concerto grosso, mais à l’envers.</p><p>L’œuvre dure environ treize minutes et elle se compose d’un seul tenant bien qu’apparaissent trois parties distinctes. La première met en scène le grand orchestre auquel répond la petite formation un dialogue s’engage dans la deuxième partie et dans la dernière, de grands accords tenus parcourent l’oeuvre jusqu’à sa conclusion. Il y a par conséquent une scission au sein de l’orchestre, comme si l’histoire de l’œuvre rejoignait celle du poète et de son double. En clair, les instruments du petit orchestre du fond ne peuvent rejoindre ceux de devant Sur le plan de l’écriture, les harmonies et les rythmes donnent l’impression de s’assembler de façon très libre, un peu à la manière d’un madrigal, alors que l’écriture est particulièrement précise. L’œuvre semblera volontairement "glacée", évoluant dans un moule atonal dont les notes pivot sont garantes de la structure de l’ensemble.</p><p><em>Xavier Dayer</em>.<br /></p>