Yann Robin (1974)
Art of metal III (2007 -2008)
pour clarinette contrebasse métal, ensemble et électronique
œuvre électronique, Ircam
- Informations générales
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Date de composition :
2007 - 2008
- Durée : 25 mn
- Éditeur : Jobert
- Dédicace : à Susanna Mälkki, l'Ensemble intercontemporain et Alain Billard.
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Date de composition :
2007 - 2008
- Genre
- Musique concertante [Clarinette et ensemble de 10 à 25 instruments]
- soliste : clarinette contrebasse
- flûte, hautbois, 2 clarinettes, basson, cor, trompette, trombone, tuba, 2 percussionnistes, harpe, piano, violon, violon II, alto, violoncelle, contrebasse à 5 cordes
Information sur la création
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Date :
7 juin 2008
Lieu :France, Paris, Centre Pompidou, festival Agora 2008
Interprètes :Alain Billard et l'Ensemble intercontemporain, direction : Susanna Mälkki.
Information sur l'électronique
Information sur le studio : Ircam, pièce réalisée dans le cadre du Cursus 2 de l'Ircam
RIM (réalisateur(s) en informatique musicale) :
Yann Robin,
Robin Meier (encadrement pédagogique)
Dispositif électronique : temps réel
Observations
Présentation d'Art of métal III, par Yann Robin lors des Ateliers du Forum à l'Ircam : https://medias.ircam.fr/x81ffec_presentation-de-art-of-metal-iii
Note de programme
Art of Metal III, pour clarinette contrebasse métal, ensemble de dix-huit instrumentistes et dispositif électronique en temps réel est la troisième et dernière pièce d’un cycle pour cet instrument. Elle résulte d’une collaboration avec Alain Billard, clarinettiste et soliste de l’Ensemble intercontemporain. La première pièce du cycle, Art of Metal, créée au début de l’année 2007, confrontait la clarinette contrebasse métal à un ensemble de dix-sept instrumentistes. La deuxième, Art of Metal II, créée en octobre 2007 à l’Ircam, alliait la clarinette contrebasse et un dispositif électronique en temps réel. Art of Metal III, quant à elle, réunit à la fois instrument soliste, ensemble et dispositif électronique.
Le fil d’Ariane de ce cycle, l’idée conductrice, est une approche métaphorique de ce que peut inspirer le métal, cet alliage souvent synonyme de force, puissance, solidité, énergie, brillance, éclat… L’instrument lui-même est dans son intégralité métallique ; un bec en métal a spécialement été conçu pour l’occasion par Selmer pour remplacer celui qui est habituellement en ébonite. Hormis la recherche de puissantes sonorités métalliques, l’autre préoccupation première est le son que peut produire l’émission de la voix aussi bien dans la clarinette contrebasse métal que dans les différents instruments à vent qui composent l’ensemble. Ce mixage, cette hybridation engendre des perturbations acoustiques et modifie considérablement le timbre de l’instrument. La voix est utilisée de manière chantée ou bien criée. Ces cris, émis simultanément à des sons fendus, amplifient la distorsion et la saturation du son ; les timbres semblent éclater, exploser et produisent une violente énergie. Ces techniques de jeu demandent aux interprètes un contrôle précis et un fort engagement physique dans le son qui aura une répercussion évidente sur la perception du discours musical. Les différents enjeux artistiques passent également par l’utilisation de puissantes technologies développées à l’Ircam qui viennent enrichir mon univers sonore : OMax, algorithme permettant aux machines d’improviser intelligemment sur les événements musicaux en cours ou encore des outils de traitement qui donnent la possibilité de resynthétiser le son en temps réel, d’en isoler et d’en extraire les différents paramètres comme le « bruit » ou bien les transitoires d’attaque. À ceci vient s’ajouter un système de spatialisation et de diffusion qui permet de modifier virtuellement les paramètres acoustiques de la salle et donc d’en changer psycho-acoustiquement la perception. L’auditeur est alors immergé à l’intérieur même du son qui devient alors presque une entité physiquement « touchable, palpable ».
Je tenais à remercier de tout cœur toute l’équipe de la pédagogie ainsi que celle de la production pour leur fidélité sans faille, leur énergie et leur engagement permanent ! Merci également à Gérard Assayag et à Georges Bloch pour le magnifique travail effectué sur OMax. Merci à Norbert Schnell pour tous les échanges autour de SuperVP. Merci à Robin Meier pour son précieux soutien durant la programmation de l’électronique.
Yann Robin.
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