- Informations générales
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Date de composition :
2007
- Durée : 20 mn
- Éditeur : Lemoine, Paris, 2007
- Commande : Ircam
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Date de composition :
2007
- Genre
- Musique instrumentale d'ensemble [Ensemble instrumental mixte de 10 à 25 instruments]
- flûte (aussi flûte piccolo, flûte alto, flûte basse [ad lib.] ), hautbois (aussi cor anglais), clarinette (aussi clarinette basse), basson, cor, trompette, trombone, 2 percussionnistes, guitare, harpe, piano [préparé] , violon, violon II, 2 altos, 2 violoncelles, contrebasse
Information sur la création
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Date :
26 octobre 2007
Lieu :Paris, Centre Georges Pompidou, Festival d'Automne
Interprètes :l'Ensemble intercontemporain, Suzanna Mälkki : direction.
Information sur l'électronique
Information sur le studio : Ircam
RIM (réalisateur(s) en informatique musicale) :
Benoît Meudic
Dispositif électronique : dispositif électronique non spécifié
Observations
Voir le film documentaire de la série Images d'une œuvre sur le processus d'élaboration de l'œuvre : https://medias.ircam.fr/x7d126a_images-dune-uvre-n-1-steles-dair-de
Écouter l’enregistrement du concert du 23 février 2014 à la Maison de Radio France : https://medias.ircam.fr/x88f77d
Note de programme
Stèles d’air sera le prolongement de Vies silencieuses à plusieurs égards. Dans la mesure où elle empruntera semblables matières (les harmonies, les échelles de hauteurs, les tempi, les proportions…) et où elle en sera l’extension orchestrale autant que l’érosion. Le titre de « stèles d’air » vient d’un texte que Philippe Jaccottet a écrit sur l’œuvre de Giorgio Morandi et plus précisément sur ses dernières aquarelles qui datent des années 1963-1964. A propos de ces peintures qui ne sont plus, semble-t-il, que l’ébauche du visible – là, une tâche qui rappelle une bouteille, là un seul trait qui dessine, dans le vide qui l’entoure une forme par omission – l’écrivain parle « d’assomption des choses qui culminerait dans leur presque disparition (…), des stèles d’air qu’un roi sans royaume aurait fait dresser à des confins sans nom, à l’ultime bord du monde visible… ».
L’électronique aura cette fonction là : elle érodera le sonore porté par les instruments, diluera harmonies et échelles dans des saturations douces, des sons chargés de bruit — elle aura avant tout fonction orchestrale.
Jérôme Combier
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