Emmanuel Nunes (1941-2012)

Machina Mundi (1991 -1992)

pour quatre instruments solistes, chœur, orchestre et bande magnétique

œuvre électronique

  • Informations générales
    • Date de composition : 1991 - 1992
    • Durée : 1 h 7 mn
    • Éditeur : Ricordi, nº Sy. 3124
    • Commande : État portugais pour les commémorations des découvertes portugaises
    • Livret (détail, auteur) :

      texte tiré de Os Lusíadas de Luís de Camões et de Message de Fernando Pessoa

Effectif détaillé
  • solistes : flûte (aussi flûte contrebasse, flûte octobasse), clarinette (aussi clarinette contrebasse), tuba, percussionniste
  • 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons, 2 cors, 2 trompettes, 2 trombones, tuba, 3 percussionnistes, 12 violons, 12 violons II, 8 altos, 8 violoncelles

Information sur la création

  • Date : 8 juin 1992
    Lieu :

    création des parties I, II, IV et V), Portugal, Lisbonne, concerts de l’Union Européenne de Radio


    Interprètes :

    Pierre-Yves Artaud : flûte, Ernesto Molinari : clarinette, Gérard Buquet : tuba, Sylvio Gualda : percussion, Orchestre et Chœur Gulbenkian, direction : Farhad Mechkat

  • Date : 17 novembre 1992
    Lieu :

    création intégrale : France Paris, Théâtre des Champs-Elysées, Festival d’automne


    Interprètes :

    Pierre-Yves Artaud : flûte, Ernesto Molinari : clarinette, Gérard Buquet : tuba, Claire Talibart : percussion, Chœur et Orchestre Gulbenkian, direction : Fabrice Bollon

Information sur l'électronique
Dispositif électronique : sons fixés sur support

Titres des parties

  • A Largada
  • Possessio maris
  • As duas visões
  • A guerra
  • A máquina do mundo
  • Misera sorte ! Estranha condição !

Note de programme

Machina Mundi fut composée entre 1990 et 1992, pour chœur, quatre instruments solistes – flûte et flûte contrebasse, clarinette et clarinette contrebasse, tuba et percussion –, orchestre et bande magnétique. L'écriture de l'œuvre n'implique cependant presque jamais l'ensemble des formations de manière simultanée.

Emmanuel Nunes a conçu le texte de Machina mundi à partir des Lusiades de Luís de Camões – vaste épopée en vers de la Renaissance portugaise, relatant notamment la découverte de la route des Indes par Vasco de Gama. Les parties III et VI de Machina mundi empruntent également au poème de Fernando Pessoa intitulé Message. Le compositeur a suivi le parcours d'une lecture « filtrée », orientée par la thématique de chacune des six parties de la pièce, pour réaliser un véritable texte dans le texte.

Le traitement du chœur de Machina mundi est assez rare dans l'oeuvre d'Emmanuel Nunes. Il s'agit d'une écriture en grande partie homorythmique – surtout dans les parties I et IV –, soutenue par un « fil conducteur » harmonique au sein duquel les intervalles de quarte et de quinte sont très prégnants : l'utilisation quasi systématique de ces intervalles sera une des dimensions prédominantes de l'univers harmonique de la pièce.

Enrique Macías.

Documents