Texte cité dans

Ach wie flüchtig, ach wie nichtig

Combien passagère, combien vaineEst la vie des hommes !Naissant comme un brouillardEt bientôt se dissipant.Ainsi est notre vie, voyez !

Aussi rapides que les eaux mugissantes.Ainsi coulent les jours de notre vie.Le temps passe, les heures fuient.Comme les gouttes qui se dispersent.Quant tout se déverse dans l'abîme.

La joie devient tristesse.La beauté se flétrit comme une fleur.La force la plus prodigieuse est affaiblie.La fortune change avec le temps.C'en est bientôt fini avec les honneurs et la gloire.(...)

(...)Avec quelle facilité naissent les braises dévorantes.Comme les flots agités mugissent et entraînent.Jusqu'à ce que tout éclate et se désintègre.

(...)Combien passagères, combien vainesSont les choses humaines.Tout, tout ce que l'on voit,Doit tomber et disparaître,Doit tomber et disparaître ;(...)Si vite, trop tôt

Issu de la «Cantate BWV 26» de Johann Sebastian Bach - «Ach wie flüchtig, ach wie nichtig» (1724) -, le texte fut écrit par Michael Franck en 1652