Elliott Carter
Compositeur américain né le 11 décembre 1908 et mort le 5 novembre 2012 à New York.
Né le 11 décembre 1908 à New York, Elliott Carter grandit dans un milieu bourgeois peu attiré par les arts. Il apprend le piano dès l’âge de dix ans et joue, sans plaisir particulier, le répertoire classique et romantique. Carter s’intéresse davantage à toutes les autres formes de culture dont il se nourrit avec avidité dans Greenwich Village alors en pleine ébullition intellectuelle et artistique. De 1920 à 1926, il étudie à la Horace Mann Hight School de New York. En 1924, il rencontre Charles Ives qui devient un ami, un guide et un modèle. En sa compagnie, il découvre l’avant-garde musicale : Ruggles, Varèse, Bartók, les Viennois et Stravinsky. L’audition du Sacre du printemps est un événement déterminant dans sa décision de devenir compositeur. En 1925, son père l’emmène en Europe où il prend conscience des ravages causés par la Grande Guerre. Il entre en 1926 à l’Université d’Harvard dont le conservatisme musical le déçoit. Il se tourne alors vers d’autres enseignements qui lui apportent davantage de satisfaction : la littérature, mais aussi les mathématiques et la philosophie. Parallèlement, il poursuit ses études musicales à la Longy School of Music où il apprend le hautbois et consolide ses connaissances théoriques tout en chantant dans un chœur, le Harvard Glee Club, et en se produisant occasionnellement en public en tant que pianiste. C’est seulement en 1930 qu’il étudie la musique à Harvard où il obtient le diplôme de Bachelor of Arts puis, en 1932, celui de Master of Arts. Walter Piston (harmonie, contrepoint) et Gustav Holst (composition) comptent parmi ses professeurs. En 1932, Carter part pour trois ans à Paris parfaire sa formation auprès de Nadia Boulanger qui lui transmet sa science du contrepoint et élargit sa connaissance de la musique ancienne.
Il rentre à New York au plus fort de la dépression. Il est alors engagé comme directeur musical du Ballet Caravan (1936-1940). Les œuvres qu’il compose sont marquées par la double influence du néoclassicisme et du populisme dont il se détachera progressivement. À partir de 1937, il publie de nombreuses critiques musicales dans la revue Modern Music, ainsi que des essais notamment sur des compositeurs, sur sa propre musique ou sur la situation du compositeur dans la société contemporaine. En 1939, il épouse Helen Frost-Jones, sculpteur et critique d’art, qui lui donnera un fils, David, en 1943. Il devient membre de la League of Composers (jusqu’en 1952) et de l’American Composers Alliance (jusqu’en 1950). De 1939 à 1941, Carter enseigne la musique, les mathématiques et le grec ancien au St-John’s College d’Annapolis, Md. De 1943 à 1945, il est consultant musical à l’Office of War Information. En 1945 (puis en 1950), il obtient la Bourse de la Fondation Guggenheim. Après la guerre, il devient membre de la Société Internationale de Musique Contemporaine (jusqu’en 1952, année où il prend la présidence de la section américaine). Il enseigne aussi la composition au Peabody Conservatory de Baltimore (1946-1948) tout en poursuivant ses recherches musicales dans le domaine du rythme.
L’année 1950 est marquée par son retrait à Tucson, Ariz. où il compose son Premier Quatuor. L’œuvre, qui remporte le Premier Prix du concours de composition de Liège en 1953, et donne une notoriété internationale qui ne cessera de grandir. Sa vie trouve un équilibre harmonieux entre l’enseignement de la composition dans diverses institutions (Queens College de New York (1955-56), Yale University (1960-62), Juilliard School of Music (1964), Cornell University (1967-68)), la production d’articles critiques et théoriques et la composition. Il voyage beaucoup notamment comme compositeur en résidence : Académie américaine de Rome (1963 et 1968), Berlin (1964), Getty-Center de Los Angeles (1992 et 1995). En 1961, il se rend à Tokyo en tant que délégué américain pour les Rencontres Est-Ouest.
À partir des années quatre-vingt, l’activité compositionnelle ne cesse de s’intensifier écartant progressivement les autres tâches. L’exceptionnelle carrière de Carter a été couronnée par de prestigieuses distinctions parmi lesquelles : le Prix Pulitzer, à deux reprises, en 1960 et 1973, pour son Second et son Troisième Quatuor, la Médaille d’or du National Institute of Arts and Letters pour la musique, en 1971. Il est un des rares compositeurs américains à avoir obtenu le Ernst Von Siemens Music Prize (Allemagne). En 1988, la France le nomme « Commandeur dans l’Ordre des Arts et des Lettres ». Il reçoit également le Prix Prince Pierre de Monaco, en 1998.
© Ircam-Centre Pompidou, 2008
Par Max Noubel
Carter compose ses premières partitions importantes après son séjour en France (1932-35) où il était parti étudier avec Nadia Boulanger. Son catalogue comprend alors essentiellement de la musique vocale et de la musique de scène, deux genres qu’il abandonnera ensuite pendant plusieurs décennies. Les œuvres ne reflètent guère la nature avant-gardiste et profondément anticonformiste qui s’était révélée chez lui dès l’adolescence, sous la « protection artistique » de Charles Ives. Elles sont fortement tonales et de style encore hybride. Carter y fait preuve d’une maîtrise de l’art du contrepoint acquis par la fréquentation de la musique ancienne de Machaut, des madrigalistes anglais et italiens et des cantates de Bach. Sa musique témoigne de la double influence, plus subie que pleinement consentie, du populisme — manifeste dans le premier ballet Pocahontas (1939) — et du néoclassicisme — encore présent dans le second ballet The Minotaur (1947). Les œuvres chorales constituent la majeure partie de la production. The Defense of Corinth (1941), sur un texte de Rabelais, pour chœur d’hommes récitant et duo de pianos, s’inspire à la fois de Noces de Stravinsky et des Choéphores de Milhaud. The Harmony of Morning (1944), pour chœur de femmes et petit ensemble, sur un poème de Mark Van Doren, est construit sur un motif de sept notes, sorte de cantus firmus parcourant toute la pièce. Musicians Wrestle Everywhere (1945), pour chœur mixte a cappella, sur un texte d’Emily Dickinson, montre déjà une inclination pour l’écriture polyrythmique. Carter compose aussi deux œuvres orchestrales : Symphony n° 1 (1942), qui puise son inspiration chez Sessions, Harris et Copland, les maîtres américains du genre, et Holiday Overture (1944) au matériau thématique fortement syncopé et à l’écriture contrapuntique complexe reposant encore sur l’utilisation très développée du canon.
La seconde moitié des années quarante constitue une période-charnière au cours de laquelle Carter se libère des modèles traditionnels et des modes. Ainsi le Quintette pour vents (1948), dédié à Nadia Boulanger, rend hommage à la fervente adepte du néo-classicisme autant qu’il est une manière élégante de s’en éloigner. Si la Sonate pour piano (1945-1946) se souvient encore de Copland, Stravinsky ou Hindemith, elle innove par la prise en compte de l’acoustique de l’instrument au niveau organique. La Sonate pour violoncelle et piano (1948), dont la forme circulaire est inspirée par Finnegans Wake de Joyce, inaugure une caractérisation des instruments. Dans le premier mouvement, le piano égrène une pulsation régulière comme un « tic-tac » d’horloge. Il n’est jamais en phase avec le violoncelle qui évolue dans un monde sonore totalement différent fait d’amples phrases chantantes jouées rubato. C’est également dans l’Adagio de cette œuvre que Carter utilise, pour la première fois, la « modulation métrique » qui permet de passer sans rupture d’une vitesse à une autre tout en en contrôlant parfaitement le déroulement. Mais c’est avec le Premier quatuor à cordes (1950-51) que Carter parvient à trouver un langage véritablement personnel. Aboutissement de cette période de lente maturation, l’œuvre résulte d’une profonde réflexion sur le temps musical menée conjointement dans les domaines extramusicaux et musicaux. D’une part, Carter s’est imprégné des conceptions temporelles trouvées, entre autres, dans les œuvres de Proust, Joyce, Thomas Mann ou Kafka. D’autre part, il a procédé à un réexamen et à une réappropriation de l’héritage de Charles Ives et des ultramodernes délaissés pendant les années de la Dépression. Après avoir « tué le père », en 1939, dans l’article « Le cas de Monsieur Ives 1 », où il critiquait les faiblesses du langage musical de son aîné, il le réhabilite en saluant ses solutions originales en matière de succession et de superposition de matériaux mélodiques et rythmiques hétérogènes. Les œuvres de Ruggles, Varèse et Crawford-Seeger, qui avaient contribué à faire éclater le concept de forme traditionnelle, ainsi que les travaux sur le rythme exposés par Cowell dans New Musical Resources (1930), servent de base à l’élaboration de sa propre approche du discours musical. La réflexion théorique, principalement dans le domaine rythmique, établie sur le modèle de la génération précédente, sera développée quelques années plus tard dans l’article « La base rythmique de la musique américaine 2 » (1955). Mais « Carter n’a pas seulement repensé l’héritage des ultramodernes, dont il a su tirer les conséquences ; il a également cherché à dépasser l’antinomie entre une écriture rythmique très élaborée et une harmonie statique chez Stravinsky, ou entre la complexité diasthématique du dodécaphonisme et une forme conventionnelle chez Schoenberg 3 ». Les instruments du Premier quatuor évoluent dans des strates temporelles indépendantes en perpétuelle évolution. La forme en trois mouvements est « sapée » par leur anticipation avant les délimitations « officielles » et par l’insertion d’un quatrième mouvement « Adagio » au cœur même du premier. Enfin l’unité du groupe est remise en question par la présence de cadences instrumentales qui constituent à elles seules un temps externe au quatuor. Les Variations pour orchestre (1953-1955) explorent plus loin les recherches rythmiques menées dans le Premier quatuor. La modulation métrique, qui dilate ou comprime le temps, agit autant dans la simultanéité des événements que dans leur succession.
Le Second quatuor à cordes (1959) marque une étape importante dans l’évolution de la pensée musicale du compositeur, comme le feront d’ailleurs les quatuors suivants. La dramaturgie instrumentale, déjà opérante dans le Premier quatuor, se voit ici développée au point que les membres du quatuor deviennent de véritables « personnages/instrument ». Ainsi, chacun d’entre eux possède son identité propre déterminée par un répertoire d’intervalles, un comportement rythmique, un caractère expressif ou même un mode de jeu spécifique. Les rapports entre les instruments, que Carter établit toujours sur le modèle des relations humaines dans les sociétés modernes, sont un jeu permanent de tensions entre deux aspirations contradictoires : s’émanciper du groupe ou, au contraire, rester en son sein pour collaborer à un destin collectif. Tout au long des décennies qui vont suivre, la dramaturgie instrumentale cartérienne va explorer tous les types de relations possibles entre individualités et groupes à travers des « scénarios auditifs » renouvelant constamment l’approche formelle.
Le concerto sera un des genres de prédilection du compositeur, même si les relations concertantes opèrent en fait dans tous les types d’œuvre. Le Double concerto (1961), pour clavecin, piano et deux orchestres de chambre, inaugure le principe de « complicité », chacun des deux solistes étant entouré d’un concertino qui renforce ses caractéristiques timbriques et avec lequel il partage un même matériau musical. Le Concerto pour piano (1964-1965) et le Concerto pour hautbois (1986-1987) développent, chacun à leur façon, une dialectique fondée sur la confrontation de deux entités antagonistes : le soliste, associé à ses partenaires, et l’orchestre. Dans le Concerto pour clarinette (1996) le soliste est confronté à cinq ensembles instrumentaux disposés en arc de cercle. Il est amené à se déplacer vers chacun d’eux pour établir une complicité musicale. Si dans le Concerto pour violon (1990) le pouvoir musical appartient exclusivement au soliste, il est davantage partagé dans le Concerto pour violoncelle (2000), Dialogues (2003), pour piano et orchestre ou le Concerto pour cor (2006). L’aspiration des instruments à s’émanciper du groupe s’exprimera particulièrement bien dans ses œuvres qui revivifient le genre du concerto grosso exploré jusque dans la dernière période dans des œuvres comme Asko Concerto (1999-2000) ou Boston Concerto (2002). La première expérience du genre fut le Concerto pour orchestre (1969). Chacun des quatre mouvements, qui se réfère à un extrait de Vents de Saint-John Perse, possède son propre orchestre, d’où se détachent de nombreux solos instrumentaux, et également sa propre musique. Un principe cher au compositeur d’anticipation et de réminiscence des événements hors de leur mouvement complexifie cependant la forme en même tant qu’il enrichit considérablement l’écoute.
Le Troisième quatuor à cordes (1971) redéfinit encore les rapports instrumentaux, et donc le discours musical, dans une nouvelle approche du genre. Suivant un principe inauguré dans l’ « Adagio » du Premier Quatuor, la formation est divisée en deux duos indépendants l’un de l’autre jouant chacun une série de brefs mouvements récurrents. La texture polyphonique, formée par les deux duos, est ainsi constamment renouvelée à la fois dans la simultanéité et dans la continuité des événements présentés. A Symphony of Three Orchestras (1976) exploite cette conception dans trois strates orchestrales composées de brefs épisodes alternés renouvelant sans cesse la trame sonore. Une exploration plus ouverte des multiples combinaisons instrumentales se produit dans le Quintette pour cuivres (1974), dans Triple Duo (1982) et dans Penthode (1985), pour 5 groupes de 4 instruments, où une très grande variété de solos, duos, trios et de formations de timbres homogènes ou hétérogènes se succèdent pour former une longue chaîne sonore ininterrompue.
La rapidité des changements de caractères musicaux liés à la modification incessante des combinaisons instrumentales transforme de plus en plus la forme en un kaléidoscope de « caractères/instants » qui va atteindre son plus haut degré d’élaboration, non pas avec une œuvre pour ensemble, mais avec une œuvre pour piano : les Night Fantasies (1980). Dans cette pièce d’une redoutable virtuosité, de très nombreuses idées musicales constituent une suite d’épisodes dont la durée peut aller d’un énoncé de moins d’une minute à un aphorisme d’une seconde.
La forte indépendance des instruments, sur laquelle reposait la dramaturgie instrumentale de nombreuses œuvres, avait atteint un degré extrême dans le début du Duo, pour violon et piano (1973-1974), où les deux protagonistes semblaient s’être enfermés dans des comportements autistes. Le Quatrième quatuor à cordes (1985) marque, au contraire, une évolution de la dramaturgie vers une recherche de rapports plus consensuels entre les différents instruments qui, sans renoncer à leur individualité, tentent des réconciliations à travers des échanges et des dialogues. Une décennie plus tard, le Cinquième quatuor à cordes (1994-1995) invente de nouveaux rapports inspirés des comportements de musiciens lors d’une séance de travail de musique de chambre. Ainsi, les « Interludes », pendant lesquels les musiciens répètent indépendamment des fragments de ce qui va ou vient d’être joué, alternent avec les « mouvements » du Quatuor au cours desquels ils jouent ensemble.
Vers le milieu des années soixante-dix, Carter compose à nouveau pour la voix. Dès lors, il n’aura de cesse de satisfaire son amour de la poésie en servant ses auteurs favoris dans des œuvres où la clarté de la texture instrumentale laisse toujours le verbe au premier plan. Ainsi verront successivement le jour : A Mirror on Which to Dwell, (1975), pour soprano et neuf instruments (Elizabeth Bishop), Syringa, (1978), pour mezzo-soprano, basse, guitare et dix instruments (John Ashbery et des poètes grecs anciens en langue originale), In Sleep, in Thunder (1981), pour ténor et quatorze instruments (Robert Lowell), Of Challenge and of Love (1994), pour soprano et piano (John Hollander), Tempo e Tempi (1998), pour soprano et quatre instrumentistes (Eugenio Montale, Salvatore Quasimodo, Giuseppe Ungaretti), Of Rewaking (2002), pour mezzo-soprano et orchestre (William Carlos Williams), In the Distances of Sleep (2006), pour soprano et ensemble (Wallace Stevens), Mad Regales (2007) pour sextuor vocal a cappella (John Ashbery). En 1997, Carter compose l’opéra What Next ? (livret de Paul Griffiths) où il transpose sur le mode opératique le drame de la communication entre les individus, exprimé jusqu’alors principalement dans le domaine instrumental : un accident s’est produit dans un endroit isolé. Les six rescapés reprennent connaissance, mais la confusion est totale. Ils ont des souvenirs différents de leurs liens de parenté et des circonstances qui les ont tous conduits au même endroit. Ils semblent ignorer ce qui se dit autour d’eux et restent perdus dans leurs pensées. La communication se rétablira progressivement mais ne mènera qu’à un éphémère moment d’entente.
L’évolution du langage musical de Carter a toujours été étroitement liée à celle de sa conception de la dramaturgie instrumentale. Jusqu’au Double concerto, le langage harmonique reposait essentiellement sur les deux tétracordes [0,1,3,7] et [0,1,4,6] comprenant l’ensemble des intervalles. À partir du milieu des année soixante, lorsque les œuvres orchestrales mettront en jeu de plus vastes communautés instrumentales, Carter va utiliser des ensembles de hauteurs beaucoup plus larges. Pour avoir une parfaite maîtrise de la potentialité des ensembles, il constitue, de 1963 à 1967, un Harmony Book dans lequel il répertorie de façon rationnelle toutes les combinaisons d’accords de 3 à 7 notes. Pour éviter que les nombreux événements simultanés ou successifs d’une œuvre ne mettent en péril la forme, Carter a construit des structures rythmiques reposant souvent sur une vitesse référentielle d’où découlent toutes les autres vitesses exprimées dans l’œuvre. Dans les années soixante-dix et quatre-vingts, des polyrythmes géants agissant discrètement tiennent fréquemment l’édifice sonore. À partir des années quatre-vingt-dix, les œuvres de Carter ne cherchent plus à épuiser toutes les combinaisons instrumentales ni à jouer sur une très grande variété de caractères musicaux ou d’« affects ». Il en résulte une simplification du vocabulaire marquée notamment par un langage mélodico-harmonique provenant principalement de l’hexacorde [0,1,2,4,7,8] contenant l’ensemble des tricordes.
La créativité de Carter n’a cessé de s’intensifier pendant les deux dernières décennies, multipliant aussi bien les œuvres pour soliste ou petites formations que pour orchestre : Réflexions (2004), Three Illusions (2004), Soundings (2005). Sans perdre pour autant de sa substance ni de sa richesse expressive, la musique recherche la transparence, le ciselé des phrasés, la subtilité des relations. Si elle privilégie l’éphémère, elle ne saurait en faire une règle et peut s’autoriser à prolonger longuement un univers musical comme dans Adagio tenebroso (1994), pièce centrale de Symphonia : Sum Fluxae Pretiam Spei (1993-1997). Comme en témoigne le titre d’une pièce — Con Leggerezza Pensosa (1990), pour clarinette, violon et violoncelle —, la pensée musicale de Carter aspire à la légèreté. Une légèreté toute mozartienne, qui n’exclut pas la gravité ni la profondeur et qui s’est simplement débarrassée de toutes les scories sonores pour ne garder que les résonances essentielles.
- Elliott CARTER, « Le cas de Monsieur Ives » dans : La dimension du temps, seize essais sur la musique, Contrechamps, Genève, 1998, pp. 21-26.
- Elliott CARTER, « La base rythmique de la musique américaine » dans : La dimension du temps, seize essais sur la musique, op. cit. pp 123-130.
- Philippe ALBÈRA, « Introduction » dans : Elliott CARTER, La dimension du temps, seize essais sur la musique, op. cit. p. 13.
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- Musique soliste (sauf voix)
- Piano sonata (1946), 20 mn, Theodore Presser
- Eight Pieces for Four Timpani (1949-1966), 24 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Night Fantasies pour piano (1980), 20 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Changes pour guitare (1983), 7 mn, Boosey & Hawkes
- Riconoscenza per Goffredo Petrassi, pour violon (1984), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Scrivo in Vento pour flûte seule (1991), 5 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Bariolage pour harpe (1992), 7 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Inner Song pour hautbois (1992), 5 mn, Boosey & Hawkes
- Gra pour clarinette solo (1993), 5 mn, Boosey & Hawkes
- 90+ pour piano (1994), 5 mn, Boosey & Hawkes
- Figment pour violoncelle (1994), 5 mn, Boosey & Hawkes
- Gra version pour trombone solo (1994), 5 mn, Boosey & Hawkes
- A 6 Letter Letter pour cor anglais solo (1996), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Shard pour guitare (1997), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Fantasy - Remembering Roger pour violon solo (1999), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Statement - Remembering Aaron pour violon solo (1999), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Two Diversions pour piano (1999), 8 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Retrouvailles pour piano (2000), 2 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 4 Lauds pour violon (1984-2001), 15 mn, Boosey & Hawkes
- Figment II pour violoncelle (2001), 5 mn, Boosey & Hawkes
- Rhapsodic Musings pour violon solo (2001), 5 mn, Breitkopf & Härtel [note de programme]
- Steep Steps pour clarinette (2001), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Retracing pour basson solo (2002), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Intermittences pour piano (2005), 6 mn, Boosey & Hawkes
- Caténaires pour piano (2006), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Figment III pour contrebasse (2007), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Figment IV pour alto (2007), 3 mn, Boosey & Hawkes
- HBHH pour hautbois (2007), 2 mn 30 s, Boosey & Hawkes
- Matribute pour piano (2007), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Two Thoughts About the Piano pour piano (2007), 10 mn, Boosey & Hawkes
- Fratribute pour piano (2008), 2 mn 15 s, Boosey & Hawkes
- Sistribute pour piano (2008), 2 mn, Boosey & Hawkes
- Tri-Tribute pour piano (2007-2008), 8 mn 15 s, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Retracing II pour cor solo (2009), 2 mn 15 s, Boosey & Hawkes
- Retracing III pour trompette solo (2009), 2 mn, Boosey & Hawkes
- Figment V pour marimba solo (2009), 2 mn, Boosey & Hawkes
- Mnemosyné pour violon solo (2011), 2 mn
- Retracing IV pour tuba solo (2011), 2 mn, Boosey & Hawkes
- Retracing V pour trombone solo (2011), 2 mn, Boosey & Hawkes
- 12 Short Epigrams pour piano (2012)
- Musique de chambre
- Elegy Adagio, première version, pour violoncelle et piano (1939), 4 mn, Peer Music
- Pastorale pour cor anglais (ou alto, ou clarinette) et piano (1940), 12 mn, Associated Music Publishers
- Elegy version pour quatuor à cordes (1943-1946), 4 mn, Peer Music
- Sonata for Cello and Piano (1948), 20 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Woodwind Quintet (1948), 8 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Eight Etudes and a Fantasy pour flûte, hautbois, clarinette et basson (1949), 23 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- String Quartet No. 1 (1950), 45 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Sonata for Flute, Oboe, Cello and Harpsichord (1952), 18 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- String Quartet No. 2 (1959), 22 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Elegy version pour alto et piano (1939-1961), 4 mn, Peer Music
- Canon for Three Equal Instruments “In Memoriam Igor Stravinsky” (1971), 2 mn, Associated Music Publishers
- String Quartet No. 3 (1971), 22 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- A Fantasy About Purcell's 'Fantasia Upon One Note' pour quintette de cuivre (1974), 3 mn, Associated Music Publishers
- Brass Quintet (1974), 17 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Duo pour violon et piano (1973-1974), 18 mn, Associated Music Publishers
- Glock Birthday Fanfare pour trois trompettes, vibraphone et glockenspiel (1978), 2 mn, Associated Music Publishers
- Triple duo pour flûte, clarinette, violon, violoncelle, piano et percussion (1983), 20 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Canon for 4, Homage to William pour flûte, clarinette, violon et violoncelle (1984), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Canonic Suite pour quatuor de saxophones alto (1984, 1939), 7 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Esprit rude/esprit doux pour flûte et clarinette (1985), 4 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- String Quartet No.4 (1985), 24 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Birthday Flourish pour cinq trompettes ou quintette de cuivres (1988), 2 mn, Boosey & Hawkes
- Enchanted Preludes pour flûte et violoncelle (1988), 6 mn, Breitkopf & Härtel [note de programme]
- Con leggerezza pensosa Omaggio a Italo Calvino, pour clarinette, violon et violoncelle (1990), 5 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Quintet for piano and winds (1991), 24 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Immer Neu pour hautbois et harpe (1992), 5 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Trilogy pour hautbois et harpe (1992), 15 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Esprit rude/Esprit doux II pour flûte, clarinette et marimba (1994), 5 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Fragment No.1 pour quatuor à cordes (1994), 4 mn, Boosey & Hawkes
- String Quartet No.5 (1994-1995), 21 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Luimen pour trompette, trombone, harpe, vibraphone, mandoline et guitare (1997), 12 mn, Boosey & Hawkes
- Quintet for piano and string quartet (1997), 16 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Fragment No.2 pour quatuor à cordes (1999), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Hiyoku pour deux clarinettes (2001), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Oboe Quartet pour hautbois et trio à cordes (2001), 17 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Au Quai pour basson et alto (2002), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Call pour deux trompettes et cor (2003), 60 s, Boosey & Hawkes
- Clarinet Quintet pour clarinette et quatuor à cordes (2007), 15 mn, Boosey & Hawkes
- Tintinabulation pour sextuor de percussion (2008), 9 mn, Boosey & Hawkes
- Due duetti pour violon et violoncelle (2008-2009), 7 mn, Boosey & Hawkes
- Nine by Five deuxième quintette à vents (2009), 8 mn, Boosey & Hawkes
- Double Trio (2011), 8 mn, Boosey & Hawkes
- Rigmarole pour violoncelle et clarinette basse (2011), 2 mn, Boosey & Hawkes
- Trije glasbeniki pour flûte basse, clarinette et harpe (2011), 2 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- String Trio (2011), 7 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Musique instrumentale d'ensemble
- Prelude, Fanfare and Polka pour petit orchestre (1938), Inédit
- scénique Pocahontas ballet-légende en un acte, pour orchestre (1939), 35 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Holiday Overture pour orchestre (1944, 1961), 10 mn, Associated Music Publishers
- Symphony No. 1 pour orchestre (1942-1945), 25 mn, Associated Music Publishers
- scénique The Minotaur ballet en un acte et deux scènes, pour orchestre (1947), 33 mn, Associated Music Publishers
- Elegy version pour orchestre à cordes (1939-1952), 4 mn, Peer Music
- Variations for orchestras (1953-1955), 24 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Concerto for orchestra (1969), 23 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- A Symphony of Three Orchestras (1976), 17 mn, Associated Music Publishers
- Penthode pour cinq groupes de quatre instruments (1985), 18 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- A Celebration of Some 100 x 150 notes pour orchestre (1986), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Remembrance pour orchestre (1988), 7 mn, Boosey & Hawkes
- Anniversary pour orchestre (1989), 6 mn, Boosey & Hawkes
- Three Occasions for Orchestra (1986-1989), 16 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Partita pour orchestre (1993), 17 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Adagio Tenebroso pour orchestre (1995), 20 mn, Boosey & Hawkes
- Allegro scorrevole pour orchestre (1997), 11 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Symphonia: Sum Fluxae Pretiam Spei pour orchestre (1993-1997), 45 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Asko Concerto pour ensemble (1999-2000), 12 mn, Boosey & Hawkes
- Boston Concerto pour grand orchestre (2002), 19 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Micomicón pour orchestre (2002), 3 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Fons Juventatis pour orchestre (2004), 3 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- More's Utopia pour orchestre (2004), 3 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Mosaic pour orchestre de chambre (2004), 10 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Réflexions pour ensemble (2004), 10 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Three Illusions for Orchestra pour orchestre (2004), 9 mn, Boosey & Hawkes
- Soundings pour orchestre (2006), 10 mn, Boosey & Hawkes
- Sound Fields pour orchestre à cordes (2007), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Wind Rose pour ensemble à vents (2008), 6 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Instances pour orchestre de chambre (2012), Boosey & Hawkes
- Musique concertante
- Double concerto pour piano, clavecin et deux orchestres de chambre (1961), 23 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Piano Concerto (1964-1965), 25 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Oboe Concerto (1987), 25 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Violin Concerto (1990), 28 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Clarinet Concerto pour clarinette et ensemble (1996), 18 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Cello Concerto (2000), 18 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Dialogues pour piano et orchestre (2003), 14 mn, Boosey & Hawkes
- Horn Concerto pour cor et orchestre (2006), 12 mn, Boosey & Hawkes
- Interventions pour piano et orchestre (2007), 15 mn, Boosey & Hawkes
- Flute Concerto pour flûte et ensemble (2008), 13 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Concertino for Bass Clarinet and Chamber Orchestra pour clarinette basse et orchestre de chambre (2009), 8 mn, Boosey & Hawkes
- Conversations tiré de Two Controversies and a Conversation, pour piano, percussion et orchestre de chambre ou grand orchestre (2010), 7 mn, Boosey & Hawkes
- Two Controversies and a Conversation pour piano, percussion et orchestre (2011), 11 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Dialogues II pour piano et orchestre de chambre (2012), 5 mn, Boosey & Hawkes
- Musique vocale et instrument(s)
- My Love in in a light attire pour voix et piano (1928), Inédit
- scénique Philoctète musique de scène, pour baryton, ténor, chœur d'hommes et orchestre de chambre (1931), Inédit
- scénique From Mostellaria musique de scène pour baryton, ténor, chœur d'hommes et orchestre de chambre (1936), Inédit
- Tarantella final de Mostellaria, pour chœur d'hommes et orchestre ou piano quatre mains (1936), 8 mn, Associated Music Publishers
- Let's Be Gay pour chœur de femmes et deux pianos (1937, 1997), 3 mn, Boosey & Hawkes
- Tell Me Where Is Fancy Bred pour voix d'alto et guitare (1938), 3 mn, Associated Music Publishers
- The Defense of Corinth pour récitant, chœur d'hommes et piano quatre mains (1941), 13 mn, Theodore Presser
- Three Poems by Robert Frost pour voix medium et piano (1942), 6 mn, Associated Music Publishers
- Dust of Snow pour voix et piano (1943), Associated Music Publishers
- The Rose Family pour voix et piano (1943), Associated Music Publishers
- Voyage pour voix et piano (1943), 8 mn, Associated Music Publishers
- Voyage version pour voix et orchestre (1943, 1979), 8 mn, Associated Music Publishers
- Warble for Lilac Time pour soprano ou ténor et piano, ou soprano et orchestre de chambre (1954, 1943), 8 mn, Peer International Corporation
- The Difference pour soprano, baryton et piano (1944), Inédit
- The Harmony of Morning pour chœur de femmes et ensemble (1944), 9 mn, Associated Music Publishers
- Emblems pour chœur d'hommes (TTBB) et piano solo (1947), 16 mn, Theodore Presser
- Three Poems of Robert Frost version pour voix et ensemble instrumental (1974, 1980-1981), 5 mn, Boosey & Hawkes
- A Mirror on Which to Dwell six poèmes d'Elizabeth Bishop, pour soprano et orchestre de chambre (1975), 20 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Syringa pour mezzo-soprano, basse, guitare et ensemble (1978), 20 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- In Sleep, in Thunder six poèmes de Robert Lowell, pour ténor et ensemble (1981), 21 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Of Challenge and of Love cinq poèmes de John Hollander, pour soprano et piano (1994), 22 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- scénique What Next? opéra en un acte (1997-1998), 47 mn, Boosey & Hawkes
- Tempo e Tempi pour soprano et ensemble (1998-1999), 15 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Of Rewaking pour mezzo-soprano et orchestre (2002), 13 mn, Boosey & Hawkes
- In the Distances of Sleep pour mezzo-soprano et orchestre (2006), 15 mn, Boosey & Hawkes
- On Conversing with Paradise pour baryton et ensemble (2008), 20 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Poems of Louis Zukofsky pour clarinette et soprano (2008), 12 mn, Boosey & Hawkes
- What Are Years pour soprano et ensemble (2009), 12 mn, Boosey & Hawkes
- A Sunbeam's Architecture Songs pour ténor et orchestre de chambre (2010), 11 mn, Boosey & Hawkes
- Three Explorations pour baryton solo, bois et cuivres (2010-2011), 10 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Musique vocale a cappella
- Harvest Home pour chœur mixte a cappella (1937, 1997), 4 mn, Boosey & Hawkes
- Heart Not So Heavy As Mine pour chœur mixte a cappella (1938), 6 mn, Associated Music Publishers
- To Music pour chœur mixte a cappella (1937-1938), 8 mn, Peer International Corporation
- Musicians Wrestle Everywhere pour chœur mixte SSATB avec accompagnement possible de cordes (1945), 4 mn, Theodore Presser
- La Musique pour soprano solo (2007), 2 mn, Boosey & Hawkes
- Mad Regales pour six voix a cappella (2007), 9 mn, Boosey & Hawkes
- 2012
- 12 Short Epigrams pour piano
- Dialogues II pour piano et orchestre de chambre, 5 mn, Boosey & Hawkes
- Instances pour orchestre de chambre, Boosey & Hawkes
- 2011
- Double Trio, 8 mn, Boosey & Hawkes
- Mnemosyné pour violon solo, 2 mn
- Retracing IV pour tuba solo, 2 mn, Boosey & Hawkes
- Retracing V pour trombone solo, 2 mn, Boosey & Hawkes
- Rigmarole pour violoncelle et clarinette basse, 2 mn, Boosey & Hawkes
- String Trio, 7 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Three Explorations pour baryton solo, bois et cuivres, 10 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Trije glasbeniki pour flûte basse, clarinette et harpe, 2 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Two Controversies and a Conversation pour piano, percussion et orchestre, 11 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 2010
- A Sunbeam's Architecture Songs pour ténor et orchestre de chambre, 11 mn, Boosey & Hawkes
- Conversations tiré de Two Controversies and a Conversation, pour piano, percussion et orchestre de chambre ou grand orchestre, 7 mn, Boosey & Hawkes
- 2009
- Concertino for Bass Clarinet and Chamber Orchestra pour clarinette basse et orchestre de chambre, 8 mn, Boosey & Hawkes
- Due duetti pour violon et violoncelle, 7 mn, Boosey & Hawkes
- Figment V pour marimba solo, 2 mn, Boosey & Hawkes
- Nine by Five deuxième quintette à vents, 8 mn, Boosey & Hawkes
- Retracing II pour cor solo, 2 mn 15 s, Boosey & Hawkes
- Retracing III pour trompette solo, 2 mn, Boosey & Hawkes
- What Are Years pour soprano et ensemble, 12 mn, Boosey & Hawkes
- 2008
- Flute Concerto pour flûte et ensemble, 13 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Fratribute pour piano, 2 mn 15 s, Boosey & Hawkes
- On Conversing with Paradise pour baryton et ensemble, 20 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Poems of Louis Zukofsky pour clarinette et soprano, 12 mn, Boosey & Hawkes
- Sistribute pour piano, 2 mn, Boosey & Hawkes
- Tintinabulation pour sextuor de percussion, 9 mn, Boosey & Hawkes
- Tri-Tribute pour piano, 8 mn 15 s, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Wind Rose pour ensemble à vents, 6 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 2007
- Clarinet Quintet pour clarinette et quatuor à cordes, 15 mn, Boosey & Hawkes
- Figment III pour contrebasse, 3 mn, Boosey & Hawkes
- Figment IV pour alto, 3 mn, Boosey & Hawkes
- HBHH pour hautbois, 2 mn 30 s, Boosey & Hawkes
- Interventions pour piano et orchestre, 15 mn, Boosey & Hawkes
- La Musique pour soprano solo, 2 mn, Boosey & Hawkes
- Mad Regales pour six voix a cappella, 9 mn, Boosey & Hawkes
- Matribute pour piano, 4 mn, Boosey & Hawkes
- Sound Fields pour orchestre à cordes, 4 mn, Boosey & Hawkes
- Two Thoughts About the Piano pour piano, 10 mn, Boosey & Hawkes
- 2006
- Caténaires pour piano, 4 mn, Boosey & Hawkes
- Horn Concerto pour cor et orchestre, 12 mn, Boosey & Hawkes
- In the Distances of Sleep pour mezzo-soprano et orchestre, 15 mn, Boosey & Hawkes
- Soundings pour orchestre, 10 mn, Boosey & Hawkes
- 2005
- Intermittences pour piano, 6 mn, Boosey & Hawkes
- 2004
- Fons Juventatis pour orchestre, 3 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- More's Utopia pour orchestre, 3 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Mosaic pour orchestre de chambre, 10 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Réflexions pour ensemble, 10 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Three Illusions for Orchestra pour orchestre, 9 mn, Boosey & Hawkes
- 2003
- 2002
- Au Quai pour basson et alto, 3 mn, Boosey & Hawkes
- Boston Concerto pour grand orchestre, 19 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Micomicón pour orchestre, 3 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Of Rewaking pour mezzo-soprano et orchestre, 13 mn, Boosey & Hawkes
- Retracing pour basson solo, 3 mn, Boosey & Hawkes
- 2001
- 4 Lauds pour violon, 15 mn, Boosey & Hawkes
- Figment II pour violoncelle, 5 mn, Boosey & Hawkes
- Hiyoku pour deux clarinettes, 4 mn, Boosey & Hawkes
- Oboe Quartet pour hautbois et trio à cordes, 17 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Rhapsodic Musings pour violon solo, 5 mn, Breitkopf & Härtel [note de programme]
- Steep Steps pour clarinette, 3 mn, Boosey & Hawkes
- 2000
- Asko Concerto pour ensemble, 12 mn, Boosey & Hawkes
- Cello Concerto, 18 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Retrouvailles pour piano, 2 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 1999
- Fantasy - Remembering Roger pour violon solo, 3 mn, Boosey & Hawkes
- Fragment No.2 pour quatuor à cordes, 3 mn, Boosey & Hawkes
- Statement - Remembering Aaron pour violon solo, 3 mn, Boosey & Hawkes
- Tempo e Tempi pour soprano et ensemble, 15 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Two Diversions pour piano, 8 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 1998
- scénique What Next? opéra en un acte, 47 mn, Boosey & Hawkes
- 1997
- Allegro scorrevole pour orchestre, 11 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Luimen pour trompette, trombone, harpe, vibraphone, mandoline et guitare, 12 mn, Boosey & Hawkes
- Quintet for piano and string quartet, 16 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Shard pour guitare, 3 mn, Boosey & Hawkes
- Symphonia: Sum Fluxae Pretiam Spei pour orchestre, 45 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 1996
- A 6 Letter Letter pour cor anglais solo, 3 mn, Boosey & Hawkes
- Clarinet Concerto pour clarinette et ensemble, 18 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 1995
- Adagio Tenebroso pour orchestre, 20 mn, Boosey & Hawkes
- String Quartet No.5, 21 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 1994
- 90+ pour piano, 5 mn, Boosey & Hawkes
- Esprit rude/Esprit doux II pour flûte, clarinette et marimba, 5 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Figment pour violoncelle, 5 mn, Boosey & Hawkes
- Fragment No.1 pour quatuor à cordes, 4 mn, Boosey & Hawkes
- Gra version pour trombone solo, 5 mn, Boosey & Hawkes
- Of Challenge and of Love cinq poèmes de John Hollander, pour soprano et piano, 22 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 1993
- Gra pour clarinette solo, 5 mn, Boosey & Hawkes
- Partita pour orchestre, 17 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 1992
- Bariolage pour harpe, 7 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Immer Neu pour hautbois et harpe, 5 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Inner Song pour hautbois, 5 mn, Boosey & Hawkes
- Trilogy pour hautbois et harpe, 15 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 1991
- Quintet for piano and winds, 24 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Scrivo in Vento pour flûte seule, 5 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 1990
- Con leggerezza pensosa Omaggio a Italo Calvino, pour clarinette, violon et violoncelle, 5 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Violin Concerto, 28 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 1989
- Anniversary pour orchestre, 6 mn, Boosey & Hawkes
- Three Occasions for Orchestra, 16 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 1988
- Birthday Flourish pour cinq trompettes ou quintette de cuivres, 2 mn, Boosey & Hawkes
- Enchanted Preludes pour flûte et violoncelle, 6 mn, Breitkopf & Härtel [note de programme]
- Remembrance pour orchestre, 7 mn, Boosey & Hawkes
- 1987
- Oboe Concerto, 25 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 1986
- A Celebration of Some 100 x 150 notes pour orchestre, 3 mn, Boosey & Hawkes
- 1985
- Esprit rude/esprit doux pour flûte et clarinette, 4 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- Penthode pour cinq groupes de quatre instruments, 18 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- String Quartet No.4, 24 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 1984
- Canon for 4, Homage to William pour flûte, clarinette, violon et violoncelle, 4 mn, Boosey & Hawkes
- Canonic Suite pour quatuor de saxophones alto, 7 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Riconoscenza per Goffredo Petrassi, pour violon, 4 mn, Boosey & Hawkes
- 1983
- Changes pour guitare, 7 mn, Boosey & Hawkes
- Triple duo pour flûte, clarinette, violon, violoncelle, piano et percussion, 20 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 1981
- In Sleep, in Thunder six poèmes de Robert Lowell, pour ténor et ensemble, 21 mn, Boosey & Hawkes [note de programme]
- 1980
- Night Fantasies pour piano, 20 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- 1978
- Glock Birthday Fanfare pour trois trompettes, vibraphone et glockenspiel, 2 mn, Associated Music Publishers
- Syringa pour mezzo-soprano, basse, guitare et ensemble, 20 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- 1976
- A Symphony of Three Orchestras, 17 mn, Associated Music Publishers
- 1975
- A Mirror on Which to Dwell six poèmes d'Elizabeth Bishop, pour soprano et orchestre de chambre, 20 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- 1974
- A Fantasy About Purcell's 'Fantasia Upon One Note' pour quintette de cuivre, 3 mn, Associated Music Publishers
- Brass Quintet, 17 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Duo pour violon et piano, 18 mn, Associated Music Publishers
- Three Poems of Robert Frost version pour voix et ensemble instrumental, 5 mn, Boosey & Hawkes
- 1971
- Canon for Three Equal Instruments “In Memoriam Igor Stravinsky”, 2 mn, Associated Music Publishers
- String Quartet No. 3, 22 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- 1969
- Concerto for orchestra, 23 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- 1966
- Eight Pieces for Four Timpani, 24 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- 1965
- Piano Concerto, 25 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- 1961
- Double concerto pour piano, clavecin et deux orchestres de chambre, 23 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Elegy version pour alto et piano, 4 mn, Peer Music
- 1959
- String Quartet No. 2, 22 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- 1955
- Variations for orchestras, 24 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- 1952
- Elegy version pour orchestre à cordes, 4 mn, Peer Music
- Sonata for Flute, Oboe, Cello and Harpsichord, 18 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- 1950
- String Quartet No. 1, 45 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- 1949
- Eight Etudes and a Fantasy pour flûte, hautbois, clarinette et basson, 23 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- 1948
- Sonata for Cello and Piano, 20 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- Woodwind Quintet, 8 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- 1947
- Emblems pour chœur d'hommes (TTBB) et piano solo, 16 mn, Theodore Presser
- scénique The Minotaur ballet en un acte et deux scènes, pour orchestre, 33 mn, Associated Music Publishers
- 1946
- Elegy version pour quatuor à cordes, 4 mn, Peer Music
- Piano sonata, 20 mn, Theodore Presser
- 1945
- Musicians Wrestle Everywhere pour chœur mixte SSATB avec accompagnement possible de cordes, 4 mn, Theodore Presser
- Symphony No. 1 pour orchestre, 25 mn, Associated Music Publishers
- 1944
- Holiday Overture pour orchestre, 10 mn, Associated Music Publishers
- The Difference pour soprano, baryton et piano, Inédit
- The Harmony of Morning pour chœur de femmes et ensemble, 9 mn, Associated Music Publishers
- 1943
- Dust of Snow pour voix et piano, Associated Music Publishers
- The Rose Family pour voix et piano, Associated Music Publishers
- Voyage pour voix et piano, 8 mn, Associated Music Publishers
- Voyage version pour voix et orchestre , 8 mn, Associated Music Publishers
- Warble for Lilac Time pour soprano ou ténor et piano, ou soprano et orchestre de chambre, 8 mn, Peer International Corporation
- 1942
- Three Poems by Robert Frost pour voix medium et piano, 6 mn, Associated Music Publishers
- 1941
- The Defense of Corinth pour récitant, chœur d'hommes et piano quatre mains, 13 mn, Theodore Presser
- 1940
- Pastorale pour cor anglais (ou alto, ou clarinette) et piano, 12 mn, Associated Music Publishers
- 1939
- Elegy Adagio, première version, pour violoncelle et piano, 4 mn, Peer Music
- scénique Pocahontas ballet-légende en un acte, pour orchestre, 35 mn, Associated Music Publishers [note de programme]
- 1938
- Heart Not So Heavy As Mine pour chœur mixte a cappella, 6 mn, Associated Music Publishers
- Prelude, Fanfare and Polka pour petit orchestre, Inédit
- Tell Me Where Is Fancy Bred pour voix d'alto et guitare, 3 mn, Associated Music Publishers
- To Music pour chœur mixte a cappella, 8 mn, Peer International Corporation
- 1937
- Harvest Home pour chœur mixte a cappella, 4 mn, Boosey & Hawkes
- Let's Be Gay pour chœur de femmes et deux pianos, 3 mn, Boosey & Hawkes
- 1936
- scénique From Mostellaria musique de scène pour baryton, ténor, chœur d'hommes et orchestre de chambre, Inédit
- Tarantella final de Mostellaria, pour chœur d'hommes et orchestre ou piano quatre mains, 8 mn, Associated Music Publishers
- 1931
- scénique Philoctète musique de scène, pour baryton, ténor, chœur d'hommes et orchestre de chambre, Inédit
- 1928
- My Love in in a light attire pour voix et piano, Inédit
Bibliographie selective
- Jonathan BERNARD, « An Interview with Elliott Carter », Perspectives of New Music 28/2, été 1990, p. 180-214.
- Jonathan BERNARD, « The Evolution of Elliott Carter’s Rhythmic Practice », Perspectives of New Music 26/2, 1988, p. 164-203.
- Jonathan BERNARD, « Elliott Carter and the Modern Meaning of Time », Music Quarterly 79/4, 1995, p. 644-82.
- Benjamin BORETZ, « Conversations with Elliott Carter », Perspectives of New Music, 8 n° 2, printemps-été 1970, p. 1-22.
- Elliott CARTER, Collected Essays and Lectures, 1937-1995, edited by Jonathan W. Bernard, Rochester, University of Rochester Press, 1997.
- Elliott CARTER, La dimension du temps : seize essais sur la musique, traduits par Vincent Barras, Dominique Caillat, Jacques Demierre, Carlo Russi et John Tyler Tuttle Jr, Genève, Contrechamps, 1998.
- Elliott CARTER, Harmony Book, edited by Nicholas Hopkins and John Link, New York, Carl Fischer, 2002.
- Dossier Elliott Cartercomprenant : Jean-Pierre DERRIEN, « Elliott Carter aujourd’hui », p. 51-53, Frédéric DURIEUX, «A Mirror on Which to Dwell, domaine d’une écriture », p. 55-67, Stéphane GOLDET, « Distant Music », pp. 69-75, Andrew MEAD, « Structure des hauteurs dans le3ème Quatuor», pp. 77-96 (traduit de l’anglais), Elliott CARTER, « La Musique et l’écran du temps », pp. 97-111(traduit de l’anglais),Entretemps, N° 4, juin 1987, p. 51-111.
- Allen EDWARDS, Charles ROSEN, Heinz HOLLIGER, Entretiens avec Elliott Carter, traduits par Suzanne Rollier, Carlo Russi et Daniel Haefliger, Genève, Contrechamps, 1992.
- David I. H. HARVEY, The later music of Elliott Carter : a study in music theory and analysis. New York, Garland, 1989.
- John F. LINK, Elliott Carter : a guide to research, New York, Garland, 2000.
- Andrew MEAD, « Twelve-Tone Composition and the Music of Elliott Carter », Concert Music, Rock and Jazz since 1945, Rochester, NY, 1995, ed. E.W. Marvin and R. Hermann, pp. 67-102.
- Felix MEYER, Anne SHREFFLER, Elliott Carter. A Centennial Portrait in Letters and Documents, publié par la fondation Paul Sacher, The Boydell Press, Woodbridge, Suffolk, 2008.
- Max NOUBEL, Le Quatuor pour hautbois et cordes d’Elliott Carter ou la complexité de l’évidence, article téléchargeable sur le site de l’EHESS, février 2006, http://musique.ehess.fr (lien vérifié en novembre 2012).
- Max NOUBEL, Elliott Carter, ou le temps fertile, préface : « Un compositeur qui m’oblige à avancer… », un entretien avec Pierre Boulez, Genève, Contrechamps, 2000.
- Enzo RESTAGNO, Elliott Carter : In Conversation with Enzo Restagno for Settembre Musica 1989, traduit de l’italien par Katherine Silberblatt Wolfthal (révision d’Elliott Carter) I.S.A.M. Monographs, n° 32, Brooklyn, NY, Institute for Studies in American Music, 1991.
- Charles ROSEN, « Les langages musicaux d’Elliott Carter » traduit en français par Thierry Baud, Musiques Nord-Américaines , Genève, Contrechamps, avril 1986, p. 123-139.
- Anne SHREFFLER, « Elliott Carter and his America », Carter 85th, Sonus 14 N° 2 (printemps 1994), p. 38-66.
- David SCHIFF, The Music of Elliott Carter, London, Faber and Faber, 1998.
- David SCHIFF, « Elliott Carter », dans l’encyclopédie Grove, Oxford University Press.
Discographie sélective
- Elliott CARTER, The Music of Elliott Carter, Vol. 8, [seize compositions de 2002 à 2009] : 1. Horn Concerto ; 2. Sound Fields ; 3. Wind Rose ; 4. On Conversing with Paradise; 5. Mad Regales ; 6. Tintinnabulation ; 7. Due Duetti ; 8. Retracing II ; 9. Retracing ; 10. Retracing III ; 11. Figment III ; 12. Figment IV ; 13. Figment V ; 14. Clarinet Quintet ; 15. Poems of Louis Zukofsky ; 16. La Musique, Martin Owen : cor (1), BBC Symphony Orchestra (1, 2, 3), Leigh Melrose, baryton (4), Birmingham Contemporary Music Group (4), direction : Oliver Knussen (1, 2, 3, 4), BBC Singers (5), New England Conservatory Percussion Ensemble, direction : Frank Epstein (6), Rolf Schulte : violio, Fred Sherry : violoncelle (7), William Purvis : cor (8), Peter Kolkay : basson (9), Jon Nelson : trompette (10), Donald Palma : contrebasse (11) ; Hsin-Yun Huang alto (12), Simon Boyar : marimba (13), Charles Neidich : clarinette, Juilliard String Quartet (14), Lucy Shelton : soprano, Charles Neidich : clarinette (15), Lucy Shelton : soprano (16), 2 cds BRIDGE, 2010, n° 9314A/B.
- Elliott CARTER, Quatuor à cordes n° 1 et 4, Quatuor Arditti, 1 cd Etcetera, KTC 1065.
- Elliott CARTER, Quatuor à cordes n° 2 et 3 ; Elegy, Quatuor Arditti, 1 cd Etcetera KTC 1066.
- Elliott CARTER, Quatuor à cordes n° 5 ; 90+ ; Sonate pour violoncelle et piano ; Figment ; Duo ; Fragment n° 1, Ursula Oppens : piano, Quatuor Arditti, 1 cd Montaigne MO 782091.
- Elliott CARTER, Concerto pour piano ; Variations pour orchestre, Ursula Oppens, piano, Cincinnati Symphony Orchestra, direction : Michael Gielen, New World Records NW 347-2.
- Elliott CARTER, Three Occasions, pour orchestre ; Concerto pour violon ; Concerto pour orchestre, Ole Böhn, violon, London Sinfonietta, direction : Oliver Knussen, 1 cd Virgin Classics 7 91503-2 262 404.
- Elliott CARTER, Concerto pour hautbois ; Esprit rude/esprit doux ; A Mirror On Which To Dwell ; Penthode, Heinz Holliger : hautbois, Sophie Cherrier : flûte, André Troutté : clarinette, Phyllis Bryn-Julson : soprano, Ensemble intercontemporain, direction : Pierre Boulez, 1 cd Erato ECD 75553.
- Elliott CARTER, Symphonia : sum fluxae pretium spei ; Concerto pour clarinette, BBC Symphony Orchestra, Michael Collins : clarinette, London Sinfonietta, direction : Oliver Knussen, 1 DG Col. 20/21 459 660-2.
- Elliott CARTER, What Next ? opéra en un acte sur un livret de Paul Griffiths ; Asko Concerto, Valdine Anderson : soprano, Sarah Leonard : soprano, Hilary Summers : contralto, William Joyner : ténor, Dean Elzinga : baryton, Emanuel Hoogeveen : alto garcon, Netherlands Radio Chamber Orchestra, direction : Peter Eötvös, 1 cd ECM New Series 1817 472 1882.
Video
- Frank SCHEFFER, A Labyrinth Of Time, Ideale Audience DVD9DS17.
Liens internet
- Page Elliott Carter, site de l’éditeur Boosey & Hawkes, http://www.boosey.com (lien vérifié en nomvembre 2012).