mise à jour le 16 juin 2023
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Anton Webern

Compositeur et chef d'orchestre autrichien né à Vienne le 3 décembre 1883, mort à Mittersill, près de Vienne le 15 septembre 1945.

Vienne est restée le point d’ancrage principal de Webern qui y passera la majeure partie de sa vie. Né dans ce foyer culturel exceptionnel, témoin de la déliquescence de l’Empire des Habsbourg, où vivaient Gustav Mahler et Arnold Schoenberg, Gustav Klimt, Oscar Kokoschka, Egon Schiele, Adolf Loos, Karl Kraus, Arthur Schnitzler, Stefan Zweig, Hermann Broch ou encore Sigmund Freud pour ne citer que quelques personnalités parmi les plus représentatives de ce bouillonnement intellectuel, Webern participe à cette quête de renouvellement artistique au sein de « l’école de Vienne » sous l’égide de Schoenberg dont il a été, avec Alban Berg, l’un des plus remarquables élèves. Au-delà de cette relation pédagogique, Webern a voué à son maître une véritable vénération, le suivant, au sens propre comme au figuré, dans ses aventures musicales. Le contexte politique des années trente, avec le départ forcé de Schoenberg en 1933, démis de ses fonctions parce que juif, et de nombre d’autres, séparera les deux hommes alors que Webern ne songe pas à abandonner sa Vienne natale, ni la « grande Allemagne » en laquelle il croit farouchement, comme en témoignera son engagement en faveur du national-socialisme de Hitler. Il n’en continue pas moins, dans un isolement quasi complet, à élaborer une œuvre qui, du fait de son incompatibilité avec les canons esthétiques du IIIe Reich, reste essentiellement confidentielle durant ces années jusqu’à sa mort en 1945. L’après-guerre verra une reconnaissance inversement proportionnelle de sa musique par la jeune génération de compositeurs qui, avec Boulez et Stockhausen, le désignera comme la seule source digne d’être exploitée et poursuivie.

Fils d’un fonctionnaire du ministère de l’Agriculture, le jeune Webern suit son père dans les postes qu’il occupe successivement à Graz (1890-1894) et à Klagenfurt (1894-1902) avant de revenir à Vienne. Parallèlement à ses études musicales en piano et en violoncelle apparaissent ses toutes premières œuvres dès 1899, dans le domaine de la musique de chambre, et bientôt des lieder qui seront une constante de son œuvre de maturité. Ses premiers poètes, Ferdinand Avenarius, et surtout Richard Dehmel et Stefan George, révèlent son goût pour les esthétiques impressionnistes et symbolistes qui le marqueront jusque dans ses premiers opus. Un voyage à Bayreuth en 1902, où il assiste notamment à une représentation de Parsifal, lui laisse une profonde impression, Wagner, puis Richard Strauss constituant ses premières références à cette époque. La même année 1902, Webern s’inscrit à l’université de Vienne où il suit les cours de Guido Adler en musicologie, ainsi que l’enseignement, en harmonie, d’Hermann Graedener et, en contrepoint, de Karl Navrátil. Webern sera l’un des rares compositeurs à acquérir une solide formation de musicologue, sanctionnée en 1906 par un doctorat (sous la direction d’Adler) consacré au Choralis constantinus d’Heinrich Isaac. L’étude, et l’édition qui suivra en 1909, de ce polyphoniste de la Renaissance n’est pas sans relation avec les choix du jeune compositeur qui se nourrira du contrepoint canonique d’Isaac dans les œuvres de sa première période avec la Passacaille op. 1 et le chœur op. 2, puis plus tard au moment de l’adoption de la série dodécaphonique schoenbergienne (Symphonie op. 21). Parmi les premières partitions de Webern, on notera la seule œuvre orchestrale d’inspiration programmatique, Im Sommerwind (1904) inspirée d’un poème de Bruno Wille.

Cette même année 1904, le jeune Webern se rend à Berlin dans le but d’étudier avec Hans Pfitzner, mais en reviendra déçu après les propos très dépréciatifs que ce dernier porte sur la musique de Strauss et de Mahler. De retour à Vienne, et sous la forte impression de l’audition de Verklärte Nacht, il intègre, avec deux camarades de l’université, Heinrich Jalowetz et Karl Horwitz, les cours de Schoenberg, en tant que l’un de ses premiers élèves, bientôt rejoint par Berg et d’autres auxquels il restera attaché (Erwin Stein, Egon Wellesz). Les études avec Schoenberg durent officiellement jusqu’en 1908, date de la composition de ses deux premiers opus réalisés sous la direction de son professeur.

Lorsque Schoenberg quitte Vienne pour Berlin en 1911, Webern le suit et participe activement à la vie musicale de son maître comme en témoigne le Journal tenu par ce dernier durant cette période, avant de revenir à nouveau à Vienne avec Schoenberg. Parallèlement, sa vie professionnelle se développe en tant que chef d’orchestre dans des théâtres (Innsbruck en 1909, Bad Teplitz et Danzig en 1910, Prague aux côtés de Zemlinsky en 1911, Stettin en 1912) où il reste fort peu de temps à chaque fois, manifestant ainsi un malaise et une instabilité qui seront récurrentes par la suite. Cette époque correspond à la période « atonale » de sa musique, marquée par un extrême souci de concentration et se traduisant par les œuvres les plus aphoristiques qu’il ait écrites. Marié à sa cousine Wilhelmine en 1911, Webern est mobilisé en 1915, puis habite Prague avant de rejoindre Schoenberg à Mödling, dans la banlieue de Vienne, en 1917. Il abandonnera la particule « von » de son nom en 1918.

Les années d’après-guerre sont surtout marquées par la « Société d’exécutions viennoises privées » (1918-1922) imaginée par Schoenberg et dans laquelle ses élèves sont fortement mis à contribution (117 concerts consacrés à la musique essentiellement contemporaine.) C’est également l’époque où Schoenberg met au point sa « méthode de douze sons », immédiatement adoptée par Webern dès 1925 (à partir des Lieder op. 17 et 18), et qu’il utilisera de façon beaucoup plus rigoureuse que son maître.

Après plusieurs tentatives infructueuses, Webern tiendra finalement deux séries de conférences consacrées à la musique de douze sons en 1932-1933, publiées après sa mort en 1960, d’après les notes de son élève Willy Reich sous le titre de Chemin vers la nouvelle musique. Mis à part quelques articles surtout consacrés à la musique de Schoenberg, ces conférences constituent l’essentiel des écrits de Webern. L’activité de chef de chœur de Webern à partir de 1921, puis de chef d’orchestre en 1927 (Arbeiter-Symphonie Konzert) lui apportent une certaine renommée, en particulier dans le répertoire des symphonies de Mahler dont il est l’un des grands interprètes. Il mène, en tant que chef invité, une carrière qui le conduira notamment à Londres jusqu’en 1936. Après le départ de Schoenberg en 1933 et la mort de Berg en 1935, Webern est de plus en plus isolé et vit dans des conditions précaires. Cette période voit néanmoins son engagement en faveur du national-socialisme, alors que son nom figure sur la sinistre liste de « l’art dégénéré ». La guerre accentue sa solitude qu’il compense par sa relation avec la poétesse Hildegard Jone à qui il empruntera plusieurs textes pour ses lieder et ses cantates. Son fils Peter, mobilisé, est tué en 1945, et la mort brutale du compositeur quelques mois après met fin à une œuvre restée confidentielle pendant plus de dix ans. Les différentes versions données de sa mort – le compositeur a été abattu par un soldat américain – ont voulu faire croire à une « erreur tragique » et à de sombres histoires d’implication de ses gendres dans le marché noir. En réalité, ceux-ci, nazis engagés et actifs, sont plus vraisemblablement à l’origine de cet événement, Webern ayant plus probablement protégé leur fuite en tentant de faire diversion.


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Par Alain Poirier

Les trente-et-un opus qui nous sont parvenus correspondent à moins de cinq heures de musique et rassemblent quelques-unes des œuvres les plus ramassées de l’histoire de la musique (moins de cinq minutes pour les Six bagatelles op. 9). L’extrême brièveté à laquelle il parvient dans la période dite « aphoristique » (op. 9 à 11) est pourtant une caractéristique du style de Webern dont les premières œuvres montrent déjà une aptitude particulière à la concentration dans le temps, révélant aussi sa difficulté à écrire des œuvres longues.

Premières œuvres 1899-1908

Entre 1899 et 1908, date de la Passacaille op. 1 (M. 127 dans le catalogue dressé par Moldenhauer), Webern compose abondamment des pièces isolées pour piano, de courts mouvements pour quatuor à cordes ou plus rarement pour orchestre, et un ensemble conséquent de lieder. Parmi ces premières œuvres antérieures à l’op. 1, plusieurs œuvres méritent d’être mentionnées, tels le Langsamer Satz M. 78 ou le Quatuor “1905” M. 79, le Rondo M. 115 (1906) ou le Quintette pour piano et cordes M. 118 (1907), dans lesquelles on peut constater l’évolution vers une tonalité de plus en plus « élargie », le contexte tonal étant troublé par des notes étrangères, des chromatismes, voire des gammes par tons (Rondo pour quatuor à cordes) qui accentuent les ambiguïtés et affaiblissent les polarités tonales. L’importance du travail motivique (voir le motif de trois sons tiré du « muß es sein ? » beethovénien dans le Quatuor “1905”), et l’attention déjà portée au timbre (la section centrale du Quintette avec les trémolos sul ponticello ppp, avec sourdines) annoncent le goût de Webern pour les sonorités rares.

Lorsque Webern écrit sa Passacaille et le chœur Entflieht auf leichten Kähnen, les deux premières œuvres à recevoir un numéro d’opus, il est en pleine possession de ses moyens et livre ses dernières partitions dans lesquelles une connotation tonale, toutefois élargie, est encore présente. Caractéristique de ce que Schoenberg qualifie de « tonalité flottante » dans son Traité d’Harmonie, la Passacaille exploite le ton de mineur – tonalité symbolique pour les trois Viennois – dont le thème principal contient un la b central qui constituera l’essentiel des dérivations harmoniques des variations.

Les opus 3 et 4 sont deux recueils de lieder sur des poèmes de George (l’auteur de référence de Schoenberg dans son Deuxième Quatuor op. 10 avec voix et dans les lieder duLivre des jardins suspendus op. 15), soit dix lieder édités sur un ensemble de quatorze composés. Comme l’a remarqué Pierre Boulez, les périodes d’exploration se traduisent par une production de lieder, comme si le recours à un texte permettait à Webern d’élaborer son langage qui trouvera ensuite une application dans les œuvres instrumentales « pures » suivantes. Les Lieder op. 3 et 4 sont courts avec peu ou pas de préludes ou postludes, épousant de près le texte, et avec une prédilection pour les changements agogiques expressifs (douze changements de vitesse dans les quinze mesures de l’op. 4 n° 3) et pour le pianissimo. La ligne vocale s’inscrit encore dans un ambitus moyen et l’écriture pianistique est majoritairement harmonique et proche de celle des Lieder op. 15 de Schoenberg.

Les œuvres « aphoristiques » 1909-1914

Le glissement du monde tonal vers l’atonal amorcé dans les lieder trouve son application dans les trois opus 5 à 7 (respectivement pour quatuor à cordes, orchestre et instrument et piano, comme les op. 9 à 11) et sont caractéristiques d’une forme de concentration en tant qu’étape capitale qui conduira aux œuvres réellement « aphoristiques » suivantes. Le premier des Cinq Mouvements op. 5 achève la distanciation avec le monde tonal par la dernière allusion à la forme sonate encore présente alors que le vocabulaire est de nature différente. La concentration est explicite dès le début du premier mouvement avec successivement introduction, exposé, répétition, élimination et conclusion en l’espace de six mesures. De fait, la dimension thématique est réduite à quelques motifs et la répétition quasiment évitée.

La même maîtrise instrumentale apparaît dans les Six Pièces pour grand orchestre op. 6 (une version révisée pour un orchestre réduit sera réalisée par Webern en 1928). La disproportion entre l’effectif considérable, comparable à celui de la Deuxième Symphonie de Mahler, et la durée de ces pièces renvoient à la volonté de disposer d’une orchestration puisée dans une palette sonore la plus large possible. Chaque mouvement, mis à part la « Marche funèbre » (dédiée à la mémoire de sa mère) qui modèle le temps sur un long crescendo étalé sur plus de quatre minutes, offre la même concentration de gestes formels du type introduction, épanouissement, climax et conclusion (n° 1), dans le cadre d’une écriture polyphonique et avec une prédilection pour les ostinatos (très présents dans les Pièces op. 16 et d’Erwartung de Schoenberg). La réduction des gestes expressifs à de minuscules motifs sera poursuivie dans les Pièces pour violon et piano op. 7.

Les deux Lieder op. 8 d’après Rilke, poète plus lyrique que George, inaugurent la combinaison voix et petit ensemble instrumental aux timbres choisis qui marquera les œuvres suivantes, et ce, avant le Pierrot lunaire de Schoenberg.

Le sommet de cette période, illustré par les Bagatelles op. 9, les Pièces op. 10 et les Trois petites pièces pour violoncelle et piano op. 11 correspond à une période de crise (l’année 1912 sera improductive) avec en particulier la composition des op. 9 et 10 répartie entre 1911 (op. 9 n° 2 à 5, op. 10 n° 1 et 4) et 1913 (op. 9 n° 1 et 6, op. 10 n° 2, 3 et 5). Là encore, les œuvres périphériques sans opus retracent les difficultés de Webern dans la recherche d’une écriture personnelle : une courte Bagatelle pour voix et quatuor à cordes (dans le sillage du Deuxième Quatuor de Schoenberg) et pas moins de dix-huit pièces pour orchestre dont seulement cinq seront retenues pour l’édition de l’op. 10 (Cinq Pièces “1913” ont été éditées depuis). Œuvres pré-dodécaphoniques sérielles avant l’heure, elles reposent pour la plupart sur l’exploration du total chromatique qui représente pour Webern à cette époque le seul matériau compositionnel disponible. On connaît sa fameuse réflexion au sujet des Bagatelles : « une fois que les douze sons étaient énoncés, l’œuvre était finie » (Chemin vers la nouvelle musique). Les Bagatelles illustrent très bien cette démarche à ne pas prendre toutefois au pied de la lettre, même si l’énoncé du total chromatique permet de définir un exposé et une répétition incomplète (n° 4 et 5). Mais c’est plus encore dans la conséquence de cette raréfaction que se manifeste le style de Webern, au travers de l’attention particulière portée à chaque son et à la couleur instrumentale diversifiée au maximum grâce aux modes de jeu (n° 6). Les Trois petites pièces op. 11 (1914) exacerbent plus encore cette dimension aphoristique (respectivement 9, 13 et 10 mesures) qui concerne également une courte Sonate pour violoncelle (M. 202) en un mouvement, non retenue dans le catalogue avec opus.

Cette période est l’une des plus fascinantes de l’œuvre de Webern, autant qu’elle est tragique par cette exigence de composer sans le recours à des fonctions tonales et sans conception du matériau autre que l’ensemble du total chromatique (Schoenberg aura ressenti le même malaise d’une influence de Webern sur sa propre musique à la même époque). Le nombre important d’essais inaboutis parallèlement aux opus connus, ainsi que les périodes de silence, traduisent cette crise compositionnelle qui consiste, comme l’a écrit Schoenberg en préface aux Bagatelles, à « exprimer un roman dans un soupir. »

La transition vers la série dodécaphonique (1915-1926)

Le déclenchement de la guerre en 1914 ralentit évidemment la production du compositeur et seuls quelques lieder de l’op. 12 émergent de l’année 1915. S’ouvre une longue période de plus de dix ans caractérisée, comme le prouve la chronologie entrelacée des œuvres, par les difficultés de Webern à planifier une œuvre autrement qu’à partir de compositions d’abord isolées, et réunies dans un deuxième temps sous un numéro d’opus. Les op. 12 à 19 seront donc exclusivement des lieder dont la première caractéristique tient dans la diversification des textes retenus empruntés pour la première fois à des auteurs différents de ceux de Schoenberg : parallèlement à Goethe comme auteur de prédilection de Webern (op. 12 n° 4, op. 19), on trouve tantôt la référence à Mahler avec des textes chinois traduits par Bethge tirés de La Flûte chinoise (op. 12 n° 2, op. 13 n° 2 et 3) ou empruntés au recueil des Knaben Wunderhorn (op. 15 n° 2, op. 18 n° 2), à des auteurs contemporains tels Karl Kraus (op. 13 n° 1) et surtout Georg Trakl (op. 13 n° 4, Six Lieder op. 14), mais aussi à des textes anonymes au travers de chants populaires et de textes latins à caractère religieux. Cette dimension, essentielle dans la pensée de Webern, sera omniprésente par la suite dans les poèmes d’Hildegard Jone (Webern comparera l’agencement des mouvements dans la Deuxième Cantate à une Missa brevis.) La relation entre sa lecture de Goethe et son attachement, certes naïf, à la nature se retrouveront dans des poèmes exclusivement dus à la poétesse à partir de 1934 (Trois Lieder op. 23).

La deuxième caractéristique de cette collection de lieder tient dans la confrontation entre voix et ensemble instrumental, ensemble encore fourni dans l’op. 13, mais bientôt limité à quatre ou cinq instruments particulièrement choisis. Si le Pierrot lunaire est incontestablement la partition de référence, les combinaisons wéberniennes n’en sont pas moins originales, avec son goût prononcé pour les différentes clarinettes (basse clarinette, petite clarinette), les cordes solistes, la trompette ou les cordes pincées (harpe, guitare). La principale conséquence concerne l’écriture vocale qui privilégie désormais les grands ambitus et les intervalles distendus, jusqu’à assimiler la voix à l’écriture instrumentale des deux clarinettes dans les Canons op. 16.

Le « classicisme » wébernien (1926-1945)

C’est dans les œuvres de cette période que la composition, de dodécaphonique (utilisation du total chromatique) devient dodécaphonique sérielle avec les premiers essais encore très simples dans les Lieder op. 17 sans véritable rupture stylistique. Une fois adoptée, la série dodécaphonique donnera lieu à des œuvres instrumentales marquantes avec le Trio à cordes op. 20 et surtout la Symphonie op. 21 (1928). Écrite en deux mouvements (un troisième esquissé est resté inachevé), la Symphonie utilise un ensemble instrumental de solistes dans une forme tripartite à reprise, parfois commentée comme une forme sonate, et écrite en double canon par mouvement contraire, suivie d’un thème et variations pour le deuxième mouvement. Pour la première fois, Webern conçoit sa série de douze sons avec des propriétés particulières dues à la symétrie centrale autour d’un triton (6 sons + 6 sons) dont Webern exploitera les caractéristiques dans la structure sérielle du mouvement. La combinaison entre contrepoint rigoureux et Klangfarbenmelodie correspond pour Webern à une synthèse entre les possibilités d’une nouvelle écriture et les formes héritées du passé : « nous n’avons pas abandonné les formes classiques. Ce qui est venu ensuite n’est que leur transformation, leur élargissement, leur réduction ; mais les formes ont continué d’être – même chez Schoenberg ! » (Chemin vers la nouvelle musique.)

Ces caractéristiques seront exploitées et poussées plus avant dans le Quatuor op. 22 et plus particulièrement dans le Konzert op. 24 pour neuf instruments (1934) avec la prédilection de Webern pour les cellules isomorphes internes à la série (4 x 3 sons), ce qui n’exempte pas totalement la partition d’une certaine raideur. Les œuvres suivantes poursuivent cette exploration dans les trois cantates que sont Das Augenlicht op. 26 et les op. 29 et op. 31 d’une part, et d’autre part dans les Variations pour piano op. 27, le Quatuor à cordesop. 28 et les Variations pour orchestre op. 30, archétypes du recours aux symétries à partir de motifs réduits (notamment le « B.A.C.H. » dans le Quatuor). Quant aux deux dernières cantates, elles proposent une correspondance entre l’organisation du paramètre des hauteurs et de celui des durées, voire des intensités, qui sera l’un des points de focalisation de la génération sérielle de l’après-guerre.

Les conférences du Chemin vers la nouvelle musique explicitent le parcours qui mène de la première atonalité jusqu’à l’adoption de la série dodécaphonique, décrit par Webern en terme de logique historique, avec cohérence (matériau) et intelligibilité (de la forme) comme critères d’analyse. Si l’évolution de Webern illustre clairement l’abandon de la tonalité au profit d’une tonalité « flottante » – « la dissolution de la tonalité s’est imposée à nous » – puis du total chromatique et de la série dodécaphonique, les notions de forme classique et de thématisme n’en seront pas moins présentes dans les commentaires qu’il donne de ses dernières œuvres instrumentales dans ses propres notices.

L’œuvre de Webern, exigeante, voire extrême dans ses choix, reste capitale, non seulement en raison de la postérité qu’elle a connue dans les années cinquante, mais plus encore pour ses propres qualités d’invention, uniques dans le contexte atonal du début du XXe siècle, et par les combinaisons sonores inouïes dans le domaine du timbre autant que par la place donnée au silence.

© Ircam-Centre Pompidou, 2010

Source et détails du catalogue

  • Hans MOLDENHAUER, Anton von Webern. A Chronicle of his Life and Work [en collaboration avec Rosaleen Moldenhauer], Londres, Victor Gollancz LTD, 1978. NB. Les pièces sans numéro d’opus sont désignées par le numéro sous lequel elles apparaissent dans le catalogue établi par Hans Moldenhauer [M. ] dans le champ Opus. Ces numéros apparaissent aussi à la suite du numéro d’opus des pièces retenues telles quelles par Webern.
  • Alain GALLIARI, Anton von Webern, Fayard, Paris, 2007.
  • Alain POIRIER.
  • Universal Edition.
Principaux projets, esquisses ou fragments inédits

source : Hans MOLDENHAUER

1944
  • musique vocale : Der Sonnenlicht spricht, pour voix soliste, chœur et instruments [M. 347], Hildegard Jone, esquisse, projet de Troisième Cantate ; Lumen, voir Der Sonnenlicht spricht [M. 347], Hildegard Jone ; Kleiner sind Götter geworden, pour chœur mixte [M. 344], Hildegard Jone, esquisse, projet pour Op. 31 ;
1942
  • piano : Alfredo Casella: Paganiniana, Op. 65 (suite orchestrale), arrangement [M. 340] ;
1934
  • musique vocale : Wie kann der Tod so nah der Liebe wohnen?, pour chœur mixte [M. 315], Hildegard Jone ;
  • ensemble : Mouvement instrumental “Serh rasch”, pour vents, violon, alto et piano, esquisse [M. 318] ;
1931
  • ensemble : Orchesterstück (Ouvertüre) [M. 310], esquisse, utilisée ensuite pour l’Op. 24 ;
1930
  • musique vocale : Cirrus, pour voix et piano [M. 306], Johann Wolfgang von Goethe, esquisse ; Suleika spricht, pour chœur de femmes à quatre voix [M. 307] Johann Wolfgang von Goethe, esquisse ;
  • ensemble : Mouvement pour quatuor, pour violon, clarinette, saxophone ténor et piano [M. 309], esquisse, projet pour Op. 22 ;
1929
  • voix et piano : Nun weiß man erst, was Rosenknospe sei [M. 303], Johann Wolfgang von Goethe, esquisse ;
  • ensemble : Mouvement pour quatuor à cordes [M. 304], esquisse ;
1928
  • orchestre : Mouvement pour orchestre [M. 295], esquisse, projet pour Op. 21 ;
1927
  • ensemble : Mouvement pour trio à cordes “Sehr lebhaft” [M. 291], esquisse, créé à Vienne le 16 mars 1972 par Viktor Redtenbacher : violon, Eugénie Altmann : alto, Leonhardt Wallische : violoncelle ;
1926
  • Auf Bergen, in der reinsten Höhe, pour chœur mixte [M. 288], esquisse, projet pour Op. 19, Johann Wolfgang von Goethe ;
1925
  • musique vocale : Dein Leib geht jetzt der Erde zu, pour voix, clarinette, clarinette basse et alto [M. 276] anonyme (prière Fahr hin, o Seel’ Op. 15 n° 5) ; Verderben, sterben – ich leb’ ohne Trost, pour voix et ensemble [M. 284] ; Zwei Lieder, arrangement pour voix et piano de l’Op. 8 [M. 285] ;
  • piano : Klavierstück [M. 277] ; Pièce [M. 280] ;
  • ensemble : Mouvement pour trio à cordes [M. 273] ; Mouvement pour quatuor à cordes [M. 279] ;
1924
  • voix accompagnées : Morgenglanz der Ewigkeit, pour voix et orchestre [M. 265], Christian Knorr von Rosenroth ; Mutig trägst du die last, pour voix et piano ou voix, violon, hautbois et harmonium [M. 211], Karl Kraus ; Franz Liszt, Arbeiterchor, arrangement pour basse solo, chœur et rochestre bois par 2, créé à Vienne, le 13 mars 1925, Workmen’s Symphony Concert), par Walter Berry : voix, Singverein, Anton von Webern, direction [M. 271] ; Franz Liszt, Arbeiterchor, arrangement pour voix et piano [M. 272] ;
  • piano : Pièce pour les enfants “Lieblich“ [M. 266] ;
1923
  • voix et piano : Six Lieder sur des poèmes de Georg Trakl, transcription de l’Op. 14 [M. 262], créé à Seattle le 26 mai 1962 par Grace-Lynne Marin et Leonard Stein ; Fünf Geistliche Lieder, transcription de l’Op. 15 [M. 263] ;
1921
  • voix accompagnée : Jahr, pour voix, clarinette, alto et violoncelle [M. 254], Georg Trakl ; Arnold Schoenberg, Quatre Lieder, Op. 22, arrangement pour voix et cinq instrumens [M. 255  perdu].
  • ensemble : Johann Strauss, Schatzwalzer (Zigeunerbaron) [M. 249], arrangement pour piano, harmonium et quintette à cordes, créé à Vienne le 27 mai 1921, Society for Private Musical Performances, Eduard Steuermann : piano, Alban Berg: harmonium, Rudolf Kolisch et Arnold Schoenberg : violons 1, Karl Rankl : violon 2, Othmar Steinbauer : alto, Anton von Webern : violoncelle ; Arnold Schoenberg, Die Glückliche Hand, Op. 18, arrangement pour ensemble [M. 250, probablement perdu].

1920

  • voix accompagnées : Christkindlein trägt die Sünden der Welt, pour voix et piano[M. 245], Johann Wolfgang von Goethe ; Die Heimkehr, pour voix et orchestre [M. 248], Georg Trakl ; Der Frühlingsregen, pour voix et piano ou voix et instruments [M. 244], Du Fu ; Flieder, pour voix et orchestre [M. 246], Karl Kraus ; *Nachtergebung,*pour voix et orchestre ou voix et piano [M. 247], Georg Trakl ; Widmung des Werkes, pour voix, clarinette, violon et harmonium [M. 210], Karl Kraus ;
  • ensemble : Mouvement pour trio, pour clarinette, trompette et violon [M. 242], créé à Baton Rouge, le 17 février 1978 par David DeFoe : clarinette, Alan Sierichs : trompette, Dinos Constantinides : violon ; Sechs Stücke für orchester, arrangement de l’Op. 6 pour ensemble de 10 instruments [M. 243], créé à Vienne le 16 mars 1970 par l’ensemble die riehe, Friedrich Cerha, direction.
1919
  • voix accompagnées : Vision des Erblindeten, pour voix et orchestre [M. 236], Karl Kraus ;
  • ensemble : Fünf Stücke für orchester, arrangement de l’Op. 10 pour violon, alto, violoncelle, harmonium et piano [M. 241], création à Vienne le 30 janvier 1920, Society for Private Musical Performances, Rudolf Kolisch : violon, Walter Seligmann : alto, Maria Lazansky : violoncelle, Hans Neumann : harmonium, Karl Hein : piano, Anton von Webern : direction.
1918
  • voix accompagnées : Cirrus, pour voix et orchestre [M. 235], Johann Wolfgang von Goethe ; Nächtliches Bild, pour voix et orchestre [M. 233], Tchang-jo-hou ; Vallorbe, pour voix et orchestre [M. 232], Karl Kraus ;
  • ensemble : Mouvements pour quatuor à cordes : I. Spiccato [M. 226], II. Sanft bewegt [M. 228], III. [M. 229], IV. Mässig bewegt [M. 230] ; P**assacaglia pour orchestre, arrangement pour 2 pianos (6 mains) de l’Op. 1 [M. 234, manuscrit probablement perdu], création privée le 2 février 1919 à Vienne, Society for Private Musical Performance et publique le 6 juin 1919 (même lieu) par Eduard Steuermann, Ernst Bachrich et Paul A. Pisk ;
1917
  • voix accompagnées :Mit silbernen Sohlen, pour voix et orchestre [M. 218], Georg Trakl ; Verklärung, pour voix et ensemble ou aussi voix et piano [M. 225], Georg Trakl ; Sibengesang des Todes, pour voix et orchestre [M. 227], Georg Trakl ; Gegenwart, pour baryton et piano [M. 220], Johann Wolfgang von Goethe ; Orchestral songs (sans texte), pour voix et orchestre [M. 219] ;
1915
  • voix accompagnées : In der Heimat, pour voix et piano [M. 214], Georg Trakl ; In der Nachmittag geflüstert, pour voix et ensemble [M. 215], Georg Trakl ;
1914
  • voix accompagnées : Schien mir’s, als ich sah die Sonne [M. 198], 1913-1914, pour chœur de femmes et instruments, August Strindberg ; Entflieht auf leichten Kähnen [M. 206],  1914, pour chœur mixte, trio à cordes, harmonium et piano ; In einer lichten Rose [M. 207], 1914, pour voix et orchestre, Dante Alighieri ; Meiner Mutter [M. 209], 1914, pour voix et piano, Detlev von Liliencron ; In tiefster Schuld vor einem Augenpaar [M. 210], pour voix, clarinette, violon et harmonium ; Mutig trägst du die Last [M. 211], pour voix et piano ou aussi voix et violon, hautbois et harmonium ;
  • ensemble : Mouvement pour quatuor à cordes [M. 208] ;
1913
  • scène : Tot. Sechs Bilder für die Bühne (source : Alain Galliari, ne figure pas au catalogue Moldenhauer), 1913, livret pour un projet scénique ;
  • voix accompagnée : Schmerz immer blick nach oben, pour voix et quatuor à cordes, [M. 179], voir n° 2 de Drei Stücke für Streichquartett, créé à New York le 11 avril 1964, Adele Addison : voix, Juilliard String Quartet.
  • orchestre : Huit fragments pour orchestre [M. 190-197], créé à Vienne le 16 mars 1972, par l’ensemble die reihe, direction : Friedrich Cerha ;
1912
  • piano : Arnold Schoenberg, Verklärte Nacht, Op. 4, arrangement [M. 175] ; Arnold Schoenberg, Pelleas und Melisande, Op. 5, arrangement [M. 176] ;
1910
  • piano : Deux pièces [M. 158-159] ;
  • ensemble : Arnold Schoenberg : Gurrelieder, Prelude et interludes, arrangés pour 2 pianos à 8 mains, créé à Vienne, le 14 janvier 1910 par Anton von Webern, Etta Jonas-Werndorff, Rudold Weirich, Arnold Winternitz [M. 160] ;
  • scène : Die sieben Prinzessinnen [M. 165], 1910, projet d’opéra d’après Maurice Maeterlinck ;
1908
  • scène : Alladine und Palomides [M. 128], 1908, projet d’opéra d’après Maurice Mæterlinck ;
1907
  • ensemble : Thème et variations pour quatuor à cordes en do dièse mineur “Lansgam” [M. 120] ; Quatuor à cordes en la mineur [M. 121], créé  Baton Rouge le 16 février 1978 par le Concord String Quartet ; Quatuor à cordes en do mineur-do majeur “Sehr bewegt” [M. 122] ; Pièce instrumentale en sol majeur [M. 123] ;
  • orchestre : Trois études orchestrales sur un Ground en la mineur : I. “Ruhig bewegt” [M. 124], II. [M. 125], III. [M. 126] ;
1906
  • musique vocale : dix-huit arrangements de chorals de Bach pour chœur à quatre voix : Komm heil’ger Geist BWV 38 [M. 84] ; Christus, der ist mein Leben BWV 281 [M. 85] ; Christ lag in Todesbanden BWV 277 [M. 86] ; Nun freut euch BWV 387 [M. 87] ; O Ewigkeit, du Donnerwort BWV 397 [M. 88] ; Herr Jesu Christ, dich zu uns wend’ BWV 332 [M. 89] ; Nicht so traurig BWV 384 [M. 90] ; Gib dich zufrieden BWV 315 [M. 91] ; O traurigkeit, o Herzeleid BWV 404 [M. 92] ; Wenn wir in höchsten Nöten sein BWV 431 [M. 93] ; Nun ruhen alle Wälder BWV 392 [M. 94] ; Danket dem Herren BWV 286 [M. 95] ; Nun komm der Heiden Heiland BWV 36 [M. 96] ; Herr Jesu Christ, du höchtes Gut BWV 334 [M. 97] ; Von Gott will ich nicht lassen BWV 417 [M. 98] ; Heut’ ist, o Mensch BWV 341 [M. 99] ; Jesu, meine zuversicht BWV 365 [M. 100] ; Erschienen ist der herrliche Tag BWV 145 [M. 101].
  • orchestre : Mouvement en si mineur “Serh lebhaft” [M. 102] ; Mouvement pour orchestre en mi majeur [M. 103] ;
  • ensemble : Mouvementpourquintette à cordes et piano en do mineur [M. 104] ; Mouvementpour quatuor à cordes en majeur-la majeur [M. 105]  ; Mouvementpour quatuor à cordes en majeur “Serh lebhaft”  [M. 106] ; Mouvementpour quatuor à cordes en do majeur [M. 107] ; Mouvementpour quatuor à cordes en mi mineur “Serh lebhaft”  [M. 108] ; Mouvementpour quatuor à cordes en mineur [M. 109] ; Mouvementpour quatuor à cordes en la majeur-mi majeur [M. 110] ; Mouvementpour quatuor à cordes en mineur [M. 111] ; Mouvement pour violon et piano en mi mineur “Serh lebaft” [M. 117]
  • piano : Mouvement en fa majeur [M. 113] ; Pièce en ut mineur [M. 116] ;
1905
  • ensemble : Mouvement pour quatuor à cordes en majeur [M. 80] ; Quintette pour cordes et piano en sol mineur [M. 81] ;
  • orchestre : Variations pour orchestre en majeur- mineur [M. 82] ;
1904
  • voix et piano : Liebeslied “Ob ich lach” [M. 61], Hans Böhm ; Hochsommernacht “Stille ruht die weite Welt” [M. 65], duo vocal pour soprano, ténor et piano, Martin Greif, créé à Bffalo le 29 octobre 1966 par Ethel Casey, Warren Hoffer et Cornelius Cardew (piano) ;
  • voix et orchestre : Zum Schluß “Wen’ge sinds, die mich verstehen” [M. 69] ;
  • ensemble :Mouvementpour quatuor à cordes en do majeur [M. 66] ; Mouvement pour quatuor [clarinette, violon, alto et piano] en mi mineur “Mäßig bewegt” [M. 67] ; Scherzo et trio en la mineur, pour quatuor à cordes [M. 68], créé à Baton Rouge le 17 février 1978 par le Concord String Quartet ; Mouvement pour quatuor à cordes en si bémol majeur “Schwer” [M. 70] ;
  • orchestre:Mouvementpour orchestre en fa majeur [M. 71] ; Mouvementpour orchestre en majeur “Sehr Bewegt” [M. 72]; Mouvementpour orchestre en fa majeur “Kräftig Bewegt” [M. 73] ; Mouvement pour orchestre à cordes en mineur [M. 74] ;
  • piano : Pièce en la mineur “Schnell” [M. 75] ; Pièceen sol majeur “Langsam” [M. 76] ; Pièce en mi bémol majeur-mi bémol mineur [M. 77] ;
1903
  • voix et orchestre : Siegfrieds Schwert (“Jung Siegfried war ein stolzer Knab”) [M. 17], Ludwig Uhland ; Trois Lieder d’Hugo Wolf, arrangements, I. Denke es, o Seele (Mörike Lieder, 16) [M.14], II. Lebe Wohl (Mörike Lieder, 29) [M. 49], III. Der Knabe und das Immlein (Mörike Lieder, 2) [M. 50] ; Cinq Lieder de Franz Schubert, arrangements, I. Thränenregen (Die Schöne müllerin, D 795 n° 10) [M. 51], II. Ihr Bild (Schwanengesang, D 957 n° 9) [M. 52], III. Romanza aus Rosamunde (D 797, n° 3a) [M. 53], IV. Der Wegweise (Winterreise, D 911, n° 20) [M. 54], V. Du bist die Ruh‘ (D 776) [M. 55], créés à Buffalo, le 30 octobre 1966 par Marni Nixon: voix, Buffalo Philharmonic Orch., direction : Lukas Foss ;
  • ensemble : Thème et variations[M. 22], piano et quatuor à cordes (21 variations) ; Variations sur “Der Winter ist vergangen”, I. piano [M. 23], II. quatuor à cordes [M. 24] ; Variations pour quatuor à cordes en fa majeur-fa mineur [M. 25] ; Mouvement pour quatuor à cordes en mi mineur [M. 26] ; Mouvement pour quatuor à cordes en sol majeur [M. 27] ; Mouvement pour quatuor à cordes en do mineur [M. 28] ;
  • piano : Pièce en do majeur [M. 29] ; Pièce en la bémol majeur [M. 30] ; Pièce en do majeur [M. 31] ; Deux pièces I. en mi majeur [M. 32], II. en mi mineur [M. 33] ; Onze petites pièces [M. 34 à 44] ; Pièce en la majeur [M. 45] ; Pièce en do majeur [M. 46] ;
  • orchestre :Mouvement pour orchestre à cordes en do dièse mineur [M. 47] ; Mouvement pour orchestre à cordes en do majeur [M. 48] ; Sonates pour piano de Franz Schubert, arrangement, I. Op. 42 (D 845), 2nd mouvement [M. 56], II. Op. 122 (D 568), 3e mouvement [M. 57], III. Op. 147 (D 575), 2nd et 3e mouvement [M. 58] ;
1901
  • voix et piano : Wehmut “Darf ich einer Blume still” [M. 8], Ferdinand Avenarius, créé à Buffalo en 1966 par Ethel Casey et Cornelius Cardew ; Du bist mein, ich bin dein [M. 9], anonyme, ca. XIIe siècle ; Du träumst so heiß im Sommerwind [M. 10]; Dämmerstunde “Im Seßel du, und ich zu deinen Füßen” [M. 11], Theodor Storm ;
1900
  • voix et piano : Wolkennacht “Nacht, dem Zauber” [M. 4], Ferdinand Avenarius ; Vorfrühling II “Doch schwer hinschnaubend” [M. 6], Ferdinand Avenarius ;
  • voix et ensemble : Vorfrühling arrangement pour voix, hautbois, 2 cor en mi bémol et harpe [M. 5] ;

Source(s) du catalogue

  • Hans MOLDENHAUER, Anton von Webern. A Chronicle of his Life and Work [en collaboration avec Rosaleen Moldenhauer], Londres, Victor Gollancz LTD, 1978. NB. Les pièces sans numéro d’opus sont désignées par le numéro sous lequel elles apparaissent dans le catalogue établi par Hans Moldenhauer [M. ] dans le champ Opus. Ces numéros apparaissent aussi à la suite du numéro d’opus des pièces retenues telles quelles par Webern.
  • Alain GALLIARI, Anton von Webern, Fayard, Paris, 2007.
  • Alain POIRIER.
  • Universal Edition.
Principaux projets, esquisses ou fragments inédits

source : Hans MOLDENHAUER

1944
  • musique vocale : Der Sonnenlicht spricht, pour voix soliste, chœur et instruments [M. 347], Hildegard Jone, esquisse, projet de Troisième Cantate ; Lumen, voir Der Sonnenlicht spricht [M. 347], Hildegard Jone ; Kleiner sind Götter geworden, pour chœur mixte [M. 344], Hildegard Jone, esquisse, projet pour Op. 31 ;
1942
  • piano : Alfredo Casella: Paganiniana, Op. 65 (suite orchestrale), arrangement [M. 340] ;
1934
  • musique vocale : Wie kann der Tod so nah der Liebe wohnen?, pour chœur mixte [M. 315], Hildegard Jone ;
  • ensemble : Mouvement instrumental “Serh rasch”, pour vents, violon, alto et piano, esquisse [M. 318] ;
1931
  • ensemble : Orchesterstück (Ouvertüre) [M. 310], esquisse, utilisée ensuite pour l’Op. 24 ;
1930
  • musique vocale : Cirrus, pour voix et piano [M. 306], Johann Wolfgang von Goethe, esquisse ; Suleika spricht, pour chœur de femmes à quatre voix [M. 307] Johann Wolfgang von Goethe, esquisse ;
  • ensemble : Mouvement pour quatuor, pour violon, clarinette, saxophone ténor et piano [M. 309], esquisse, projet pour Op. 22 ;
1929
  • voix et piano : Nun weiß man erst, was Rosenknospe sei [M. 303], Johann Wolfgang von Goethe, esquisse ;
  • ensemble : Mouvement pour quatuor à cordes [M. 304], esquisse ;
1928
  • orchestre : Mouvement pour orchestre [M. 295], esquisse, projet pour Op. 21 ;
1927
  • ensemble : Mouvement pour trio à cordes “Sehr lebhaft” [M. 291], esquisse, créé à Vienne le 16 mars 1972 par Viktor Redtenbacher : violon, Eugénie Altmann : alto, Leonhardt Wallische : violoncelle ;
1926
  • Auf Bergen, in der reinsten Höhe, pour chœur mixte [M. 288], esquisse, projet pour Op. 19, Johann Wolfgang von Goethe ;
1925
  • musique vocale : Dein Leib geht jetzt der Erde zu, pour voix, clarinette, clarinette basse et alto [M. 276] anonyme (prière Fahr hin, o Seel’ Op. 15 n° 5) ; Verderben, sterben – ich leb’ ohne Trost, pour voix et ensemble [M. 284] ; Zwei Lieder, arrangement pour voix et piano de l’Op. 8 [M. 285] ;
  • piano : Klavierstück [M. 277] ; Pièce [M. 280] ;
  • ensemble : Mouvement pour trio à cordes [M. 273] ; Mouvement pour quatuor à cordes [M. 279] ;
1924
  • voix accompagnées : Morgenglanz der Ewigkeit, pour voix et orchestre [M. 265], Christian Knorr von Rosenroth ; Mutig trägst du die last, pour voix et piano ou voix, violon, hautbois et harmonium [M. 211], Karl Kraus ; Franz Liszt, Arbeiterchor, arrangement pour basse solo, chœur et rochestre bois par 2, créé à Vienne, le 13 mars 1925, Workmen’s Symphony Concert), par Walter Berry : voix, Singverein, Anton von Webern, direction [M. 271] ; Franz Liszt, Arbeiterchor, arrangement pour voix et piano [M. 272] ;
  • piano : Pièce pour les enfants “Lieblich“ [M. 266] ;
1923
  • voix et piano : Six Lieder sur des poèmes de Georg Trakl, transcription de l’Op. 14 [M. 262], créé à Seattle le 26 mai 1962 par Grace-Lynne Marin et Leonard Stein ; Fünf Geistliche Lieder, transcription de l’Op. 15 [M. 263] ;
1921
  • voix accompagnée : Jahr, pour voix, clarinette, alto et violoncelle [M. 254], Georg Trakl ; Arnold Schoenberg, Quatre Lieder, Op. 22, arrangement pour voix et cinq instrumens [M. 255  perdu].
  • ensemble : Johann Strauss, Schatzwalzer (Zigeunerbaron) [M. 249], arrangement pour piano, harmonium et quintette à cordes, créé à Vienne le 27 mai 1921, Society for Private Musical Performances, Eduard Steuermann : piano, Alban Berg: harmonium, Rudolf Kolisch et Arnold Schoenberg : violons 1, Karl Rankl : violon 2, Othmar Steinbauer : alto, Anton von Webern : violoncelle ; Arnold Schoenberg, Die Glückliche Hand, Op. 18, arrangement pour ensemble [M. 250, probablement perdu].

1920

  • voix accompagnées : Christkindlein trägt die Sünden der Welt, pour voix et piano[M. 245], Johann Wolfgang von Goethe ; Die Heimkehr, pour voix et orchestre [M. 248], Georg Trakl ; Der Frühlingsregen, pour voix et piano ou voix et instruments [M. 244], Du Fu ; Flieder, pour voix et orchestre [M. 246], Karl Kraus ; *Nachtergebung,*pour voix et orchestre ou voix et piano [M. 247], Georg Trakl ; Widmung des Werkes, pour voix, clarinette, violon et harmonium [M. 210], Karl Kraus ;
  • ensemble : Mouvement pour trio, pour clarinette, trompette et violon [M. 242], créé à Baton Rouge, le 17 février 1978 par David DeFoe : clarinette, Alan Sierichs : trompette, Dinos Constantinides : violon ; Sechs Stücke für orchester, arrangement de l’Op. 6 pour ensemble de 10 instruments [M. 243], créé à Vienne le 16 mars 1970 par l’ensemble die riehe, Friedrich Cerha, direction.
1919
  • voix accompagnées : Vision des Erblindeten, pour voix et orchestre [M. 236], Karl Kraus ;
  • ensemble : Fünf Stücke für orchester, arrangement de l’Op. 10 pour violon, alto, violoncelle, harmonium et piano [M. 241], création à Vienne le 30 janvier 1920, Society for Private Musical Performances, Rudolf Kolisch : violon, Walter Seligmann : alto, Maria Lazansky : violoncelle, Hans Neumann : harmonium, Karl Hein : piano, Anton von Webern : direction.
1918
  • voix accompagnées : Cirrus, pour voix et orchestre [M. 235], Johann Wolfgang von Goethe ; Nächtliches Bild, pour voix et orchestre [M. 233], Tchang-jo-hou ; Vallorbe, pour voix et orchestre [M. 232], Karl Kraus ;
  • ensemble : Mouvements pour quatuor à cordes : I. Spiccato [M. 226], II. Sanft bewegt [M. 228], III. [M. 229], IV. Mässig bewegt [M. 230] ; P**assacaglia pour orchestre, arrangement pour 2 pianos (6 mains) de l’Op. 1 [M. 234, manuscrit probablement perdu], création privée le 2 février 1919 à Vienne, Society for Private Musical Performance et publique le 6 juin 1919 (même lieu) par Eduard Steuermann, Ernst Bachrich et Paul A. Pisk ;
1917
  • voix accompagnées :Mit silbernen Sohlen, pour voix et orchestre [M. 218], Georg Trakl ; Verklärung, pour voix et ensemble ou aussi voix et piano [M. 225], Georg Trakl ; Sibengesang des Todes, pour voix et orchestre [M. 227], Georg Trakl ; Gegenwart, pour baryton et piano [M. 220], Johann Wolfgang von Goethe ; Orchestral songs (sans texte), pour voix et orchestre [M. 219] ;
1915
  • voix accompagnées : In der Heimat, pour voix et piano [M. 214], Georg Trakl ; In der Nachmittag geflüstert, pour voix et ensemble [M. 215], Georg Trakl ;
1914
  • voix accompagnées : Schien mir’s, als ich sah die Sonne [M. 198], 1913-1914, pour chœur de femmes et instruments, August Strindberg ; Entflieht auf leichten Kähnen [M. 206],  1914, pour chœur mixte, trio à cordes, harmonium et piano ; In einer lichten Rose [M. 207], 1914, pour voix et orchestre, Dante Alighieri ; Meiner Mutter [M. 209], 1914, pour voix et piano, Detlev von Liliencron ; In tiefster Schuld vor einem Augenpaar [M. 210], pour voix, clarinette, violon et harmonium ; Mutig trägst du die Last [M. 211], pour voix et piano ou aussi voix et violon, hautbois et harmonium ;
  • ensemble : Mouvement pour quatuor à cordes [M. 208] ;
1913
  • scène : Tot. Sechs Bilder für die Bühne (source : Alain Galliari, ne figure pas au catalogue Moldenhauer), 1913, livret pour un projet scénique ;
  • voix accompagnée : Schmerz immer blick nach oben, pour voix et quatuor à cordes, [M. 179], voir n° 2 de Drei Stücke für Streichquartett, créé à New York le 11 avril 1964, Adele Addison : voix, Juilliard String Quartet.
  • orchestre : Huit fragments pour orchestre [M. 190-197], créé à Vienne le 16 mars 1972, par l’ensemble die reihe, direction : Friedrich Cerha ;
1912
  • piano : Arnold Schoenberg, Verklärte Nacht, Op. 4, arrangement [M. 175] ; Arnold Schoenberg, Pelleas und Melisande, Op. 5, arrangement [M. 176] ;
1910
  • piano : Deux pièces [M. 158-159] ;
  • ensemble : Arnold Schoenberg : Gurrelieder, Prelude et interludes, arrangés pour 2 pianos à 8 mains, créé à Vienne, le 14 janvier 1910 par Anton von Webern, Etta Jonas-Werndorff, Rudold Weirich, Arnold Winternitz [M. 160] ;
  • scène : Die sieben Prinzessinnen [M. 165], 1910, projet d’opéra d’après Maurice Maeterlinck ;
1908
  • scène : Alladine und Palomides [M. 128], 1908, projet d’opéra d’après Maurice Mæterlinck ;
1907
  • ensemble : Thème et variations pour quatuor à cordes en do dièse mineur “Lansgam” [M. 120] ; Quatuor à cordes en la mineur [M. 121], créé  Baton Rouge le 16 février 1978 par le Concord String Quartet ; Quatuor à cordes en do mineur-do majeur “Sehr bewegt” [M. 122] ; Pièce instrumentale en sol majeur [M. 123] ;
  • orchestre : Trois études orchestrales sur un Ground en la mineur : I. “Ruhig bewegt” [M. 124], II. [M. 125], III. [M. 126] ;
1906
  • musique vocale : dix-huit arrangements de chorals de Bach pour chœur à quatre voix : Komm heil’ger Geist BWV 38 [M. 84] ; Christus, der ist mein Leben BWV 281 [M. 85] ; Christ lag in Todesbanden BWV 277 [M. 86] ; Nun freut euch BWV 387 [M. 87] ; O Ewigkeit, du Donnerwort BWV 397 [M. 88] ; Herr Jesu Christ, dich zu uns wend’ BWV 332 [M. 89] ; Nicht so traurig BWV 384 [M. 90] ; Gib dich zufrieden BWV 315 [M. 91] ; O traurigkeit, o Herzeleid BWV 404 [M. 92] ; Wenn wir in höchsten Nöten sein BWV 431 [M. 93] ; Nun ruhen alle Wälder BWV 392 [M. 94] ; Danket dem Herren BWV 286 [M. 95] ; Nun komm der Heiden Heiland BWV 36 [M. 96] ; Herr Jesu Christ, du höchtes Gut BWV 334 [M. 97] ; Von Gott will ich nicht lassen BWV 417 [M. 98] ; Heut’ ist, o Mensch BWV 341 [M. 99] ; Jesu, meine zuversicht BWV 365 [M. 100] ; Erschienen ist der herrliche Tag BWV 145 [M. 101].
  • orchestre : Mouvement en si mineur “Serh lebhaft” [M. 102] ; Mouvement pour orchestre en mi majeur [M. 103] ;
  • ensemble : Mouvementpourquintette à cordes et piano en do mineur [M. 104] ; Mouvementpour quatuor à cordes en majeur-la majeur [M. 105]  ; Mouvementpour quatuor à cordes en majeur “Serh lebhaft”  [M. 106] ; Mouvementpour quatuor à cordes en do majeur [M. 107] ; Mouvementpour quatuor à cordes en mi mineur “Serh lebhaft”  [M. 108] ; Mouvementpour quatuor à cordes en mineur [M. 109] ; Mouvementpour quatuor à cordes en la majeur-mi majeur [M. 110] ; Mouvementpour quatuor à cordes en mineur [M. 111] ; Mouvement pour violon et piano en mi mineur “Serh lebaft” [M. 117]
  • piano : Mouvement en fa majeur [M. 113] ; Pièce en ut mineur [M. 116] ;
1905
  • ensemble : Mouvement pour quatuor à cordes en majeur [M. 80] ; Quintette pour cordes et piano en sol mineur [M. 81] ;
  • orchestre : Variations pour orchestre en majeur- mineur [M. 82] ;
1904
  • voix et piano : Liebeslied “Ob ich lach” [M. 61], Hans Böhm ; Hochsommernacht “Stille ruht die weite Welt” [M. 65], duo vocal pour soprano, ténor et piano, Martin Greif, créé à Bffalo le 29 octobre 1966 par Ethel Casey, Warren Hoffer et Cornelius Cardew (piano) ;
  • voix et orchestre : Zum Schluß “Wen’ge sinds, die mich verstehen” [M. 69] ;
  • ensemble :Mouvementpour quatuor à cordes en do majeur [M. 66] ; Mouvement pour quatuor [clarinette, violon, alto et piano] en mi mineur “Mäßig bewegt” [M. 67] ; Scherzo et trio en la mineur, pour quatuor à cordes [M. 68], créé à Baton Rouge le 17 février 1978 par le Concord String Quartet ; Mouvement pour quatuor à cordes en si bémol majeur “Schwer” [M. 70] ;
  • orchestre:Mouvementpour orchestre en fa majeur [M. 71] ; Mouvementpour orchestre en majeur “Sehr Bewegt” [M. 72]; Mouvementpour orchestre en fa majeur “Kräftig Bewegt” [M. 73] ; Mouvement pour orchestre à cordes en mineur [M. 74] ;
  • piano : Pièce en la mineur “Schnell” [M. 75] ; Pièceen sol majeur “Langsam” [M. 76] ; Pièce en mi bémol majeur-mi bémol mineur [M. 77] ;
1903
  • voix et orchestre : Siegfrieds Schwert (“Jung Siegfried war ein stolzer Knab”) [M. 17], Ludwig Uhland ; Trois Lieder d’Hugo Wolf, arrangements, I. Denke es, o Seele (Mörike Lieder, 16) [M.14], II. Lebe Wohl (Mörike Lieder, 29) [M. 49], III. Der Knabe und das Immlein (Mörike Lieder, 2) [M. 50] ; Cinq Lieder de Franz Schubert, arrangements, I. Thränenregen (Die Schöne müllerin, D 795 n° 10) [M. 51], II. Ihr Bild (Schwanengesang, D 957 n° 9) [M. 52], III. Romanza aus Rosamunde (D 797, n° 3a) [M. 53], IV. Der Wegweise (Winterreise, D 911, n° 20) [M. 54], V. Du bist die Ruh‘ (D 776) [M. 55], créés à Buffalo, le 30 octobre 1966 par Marni Nixon: voix, Buffalo Philharmonic Orch., direction : Lukas Foss ;
  • ensemble : Thème et variations[M. 22], piano et quatuor à cordes (21 variations) ; Variations sur “Der Winter ist vergangen”, I. piano [M. 23], II. quatuor à cordes [M. 24] ; Variations pour quatuor à cordes en fa majeur-fa mineur [M. 25] ; Mouvement pour quatuor à cordes en mi mineur [M. 26] ; Mouvement pour quatuor à cordes en sol majeur [M. 27] ; Mouvement pour quatuor à cordes en do mineur [M. 28] ;
  • piano : Pièce en do majeur [M. 29] ; Pièce en la bémol majeur [M. 30] ; Pièce en do majeur [M. 31] ; Deux pièces I. en mi majeur [M. 32], II. en mi mineur [M. 33] ; Onze petites pièces [M. 34 à 44] ; Pièce en la majeur [M. 45] ; Pièce en do majeur [M. 46] ;
  • orchestre :Mouvement pour orchestre à cordes en do dièse mineur [M. 47] ; Mouvement pour orchestre à cordes en do majeur [M. 48] ; Sonates pour piano de Franz Schubert, arrangement, I. Op. 42 (D 845), 2nd mouvement [M. 56], II. Op. 122 (D 568), 3e mouvement [M. 57], III. Op. 147 (D 575), 2nd et 3e mouvement [M. 58] ;
1901
  • voix et piano : Wehmut “Darf ich einer Blume still” [M. 8], Ferdinand Avenarius, créé à Buffalo en 1966 par Ethel Casey et Cornelius Cardew ; Du bist mein, ich bin dein [M. 9], anonyme, ca. XIIe siècle ; Du träumst so heiß im Sommerwind [M. 10]; Dämmerstunde “Im Seßel du, und ich zu deinen Füßen” [M. 11], Theodor Storm ;
1900
  • voix et piano : Wolkennacht “Nacht, dem Zauber” [M. 4], Ferdinand Avenarius ; Vorfrühling II “Doch schwer hinschnaubend” [M. 6], Ferdinand Avenarius ;
  • voix et ensemble : Vorfrühling arrangement pour voix, hautbois, 2 cor en mi bémol et harpe [M. 5] ;

Bibliographie sélective

(voir bibliographie plus complète in Alain Galliari)

  • Philippe ALBÈRA, « Tradition et rupture de tradition », « Le mythe et l’inconscient », dans Musiques I, Actes Sud-Cité de la musique, 2003, repris dans Le Son et le Sens, Genève, Contrechamps, 2007.
  • Kathryn BAILEY, The Twelve-Note Music of Anton Webern, Cambridge University Press, 1991.
  • Kathryn BAILEY, The Life of Webern, Cambridge University Press, 1998.
  • Alban BERG, Theodor W. ADORNO, Correspondance 1925-1935, Paris, Gallimard, 2004.
  • Alban BERG, Arnold SCHOENBERG, Correspondence. Selected Letters, J. Brand, C. Hailey & D. Harris, Norton, 1987.
  • Pierre BOULEZ, article « Webern » (1961) repris dans Points de repère I : Imaginer, Bourgois, 1995.
  • Carl DAHLHAUS, Schoenberg, Genève, Contrechamps, 1997.
  • Allen FORTE, The Atonal Music of Anton Webern, Yale University, 1998.
  • Alain GALLIARI, Anton von Webern, Paris, Fayard, 2007.
  • Malcolm HAYES, Anton von Webern, Londres, Phaidon, 1995.
  • Dominique JAMEUX, L’École de Vienne, Paris, Fayard, 2002.
  • Hans & Rosaleen MOLDENHAUER, Anton von Webern, A Chronicle of his Life and Work, London, Gollancz, 1978. Trad. all. : Anton von Webern, Chronik seines Lebens und Werkes, Atlantis, 1980.
  • Luis Paulo de OLIVEIRA SAMPAIO, Les Variations pour piano, Op. 27, d’Anton Webern : essai d’analyse sémiologique, Paris, Vrin, 2013.
  • George PERLE, Serial Composition and Atonality, University of Calfornia Press, 1981.
  • Alain POIRIER, Webern et l’art de l’aphorisme, Cité de la musique, 2009.
  • Kathryn PUFFETT, Barbara SCHINGNITZ (éd.), Three men of letters: Arnold Schönberg, Alban Berg and Anton Webern, 1906-1921, Vienne, Hollitzer, 2020.
  • Charles ROSEN, Schoenberg, Paris, éd. de Minuit, 1979.
  • Arnold SCHOENBERG, Traité d’harmonie, Paris, Lattès, 1983.
  • Arnold SCHOENBERG, Le Style et l’Idée, Paris, Buchet-Chastel, 2002.
  • Arnold SCHOENBERG, Schoenberg-Busoni, Schoenberg-Kandinsky, Correspondance, textes, Genève, Contrechamps, 1995.
  • Arnold SCHOENBERG, Correspondance 1910-1951, Lattès, 1983.
  • Carl E. SCHORSKE, Vienne, fin de siècle, Paris, Le Seuil, 1983.
  • Anton WEBERN, « La musique de Schoenberg » (1912), trad. dans L’Année 1913, vol. 3 sous la direction de Liliane Brion-Guerry, Klincksieck, 1973.
  • Anton WEBERN, Chemin vers la nouvelle musique, Paris, Lattès, 1980.
  • Anton WEBERN, Chemin vers la nouvelle musique et autres écrits, édité par P. Albèra et G. Starobinski, trad. : V. Barras, G. Starobinski, A. Carruzzo et B. Boccadoro, Genève, Contrechamps, 2008.
  • Anton WEBERN, Journal à une amie. Lettres à Hildegard Jone et Josef Humplik, Lattès, Paris, 1975.
  • Alexander ZEMLINSKY, Briefwechsel mit Arnold Schönberg, Anton Webern, Alban Berg und Franz Schreker, ed. H. Weber, Darmstatdt, 1995.
  • Collectif, Anton Webern 1883-1983 (Dokumente), Vienne, Universal Edition, 1983.
  • Collectif, Anton Webern, Musik-Konzepte Sonderband, I & II, Munich, 1983 (I), 1984 (II).

Discographie sélective

  • Anton WEBERN, Streichquartet, dans « Prism V - Beethoven, Webern, Bach », Danish String Quartet, avec des œuvres de Ludwig van Beethoven et Johann Sebastian Bach, 1 Cd ECM, 2023, ECM 2565.
  • Anton WEBERN, Symphonie, Op. 21 ; Sechs Kleine Stücke, Op. 19 ; Fünf Sätze, Op. 5, dans « Schönberg / Webern. Orchestre de Chambre de Lausanne, Heinz Holliger », avec des œuvres d’Arnold Schoenberg, 1 Cd Fuga Libera, 2022, FUG 794.
  • Anton WEBERN, Langsamer Satz: Langsam, Mit Bewegtem-Ausdruck, dans « Schoenberg, Webern, Berg. Richter Ensemble with Mireille Lebel », Richter Ensemble, avec des œuvres d’Arnold Schoenberg, Alban Berg, 1 Cd Passacaille, 2020, PAS 1093.
  • Anton WEBERN, « Complete Webern. Boulez », Pierre Boulez, Berliner Philharmoniker, Emerson String Quartet, Ensemble intercontemporain, BBC Singers, Francoise Pollet, Christiane Oelze, Krystian Zimerman, Gidon Kremer,  Pierre-Laurent Aimard, Gerald Finley, Oleg Maisenberg, Clemens Hagen, Gianluca Cascioli, Philip Setzer, David Finckel, Lawrence Dutton, Eric Schneider, 1 coffret 6 cds Deutsche Grammophon, coll. « Boulez 2000 », 2000.
  • Anton WEBERN, Intégrale des quatuors à cordes, Quartetto Italiano, Paolo Borciani, Elisa Pegreffi : violons, Piero Farulli : alto, Franco Rossi : violoncelle. Philips, 1970, réédition 1 cd Philips, 1990, n° 420 796-2.

Liens Internet

(liens vérifiés en mars 2022).