mise à jour le 17 juillet 2023
© Mark Duggan, 2017

Ann Cleare

Compositrice irlandaise née en 1983 dans le Comté d'Offaly.

Ann Cleare commence des études à l’University College de Cork où elle obtient un baccalauréat en musicologie ainsi qu’un master de philosophie. En 2008-2009, elle suit le Cursus en composition et informatique musicale de l’Ircam, puis obtient un doctorat en composition à Harvard sous la direction de Chaya Czernowin et Hans Tutschku. En octobre 2019, elle obtient un doctorat honoraire de l’Université nationale d’Irlande pour sa contribution musicale. Cette même année, elle reçoit le Prix de composition Ernst von Siemens.

Ann Cleare est professeur-assistante de technologies de la musique et des médias au Trinity College de Dublin. Collaboratrice artistique du Dublin Sound Lab, elle y supervise le développement de la production et de la programmation de musique électronique. Elle est chargée de projets auprès du collectif Sounding the Feminists qui défend les principes d’égalité, d’équité, d’inclusion et de diversité dans la vie musicale irlandaise.

Ses œuvres sont commandées et présentées par de grands diffuseurs tels que la BBC, la SWR et la WDR pour des festivals comme Gaudeamus Week, Wittenertage fur Neue Kammermusik, International Music Institute Darmstadt, IMATRONIC Festival of Electronic Music at ZKM, MATA Festival, Shanghai New Music Week, Transit Belgium, Huddersfield Contemporary Music Festival, et Ultraschall. Elle collabore à ces occasions avec des ensembles comme The Crash Ensemble, Quatuor Diotima, l’Ensemble Intercontemporain, The National Symphony Orchestra of Ireland, Divertimento Ensemble, JACK Quartet, Ensemble Apparat, Ensemble Nikel, The Curious Chamber Players, ensemble mosaik, l’Ensemble expérimental des studios de la SWR, österreichisches ensemble für neue music, The BBC Scottish Symphony Orchestra, ensemble recherche, The Fidelio Trio, Vortex Ensemble, Ensemble Contrechamps.

Ann Cleare explore en particulier les « environnements sonores étendus », comme c’est le cas dans on magnetic fields (2012) pour deux violons spatialisés et haut-parleur. Viennent plus tard continuer d’explorer cette thématique eyam iv (2014) pour flûte contrebasse, ensemble spatialisé et électronique et Earth Waves (2017-2018) pour trombone, ensemble vocal spatialisé et électronique mouvante. Cette recherche s’appuie par ailleurs sur une exploration du design d’instruments hybrides inspirés de la sculpture, qu’illustrent a unit of wrest (2009) pour sculpture percussive faite de câble et de métal et électronique ; surface station #2 : the relighting of the sun (2012) pour trompette à double pavillon, avec sculpture électronique et éclairage et eöl (2014-2015) pour sculpture percussive (manipulée par l’instrumentiste au moyen d’un gant allongé aux doigts de barres métalliques, un dispositif inspiré d’Edward aux mains d’argent) et ensemble de chambre.

En 2018-2019, elle est artiste en résidence au soundSCAPE new music festival en Italie. En 2019, le Huddersfield Contemporary Music Festival lui consacre un concert portrait pour sa soirée d’ouverture.

Ses œuvres sont publiées par Project Schott New York. Elle est représentée par le Contemporary Music Centre d’Irlande (CMC).


© Ircam-Centre Pompidou, 2020

Sources

 2019,Site de la compositrice ; Festival Archipel.

Liens Internet

(liens vérifiés en juillet 2023).

Bibliographie

  • Christian CAREY, « A sense of the irreversible: an introduction to the music of Ann Cleare », in Tempo, Volume 76, Issue 302, October 2022, p. 7-19.
  • Tim RUTHERFORD-JOHNSON, « Die Dunkelheit, die bleibt. Zur neuen Oper “The Little Lives” (2022) von Ann Cleare », in Neue Zeitschrift für Musik, 2022/1, p. 52-54.

Discographie

  • Ann CLEARE, eyam v (woven), dans « New Music::New Ireland Three », 2 CD The Contemporary Music Center, Ireland, 2018.
  • Ann CLEARE, I am not a clockmaker either, dans « Contemporary Music From Ireland Volume 10 », 1 CD Contemporary Music Centre, Ireland, 2011, CMC CD10.