Toshio Hosokawa
Compositeur japonais né le 23 octobre 1955 à Hiroshima
Toshio Hosokawa se forme au piano, au contrepoint et à l’harmonie à Tokyo. En 1976, il s’installe à Berlin où il étudie la composition avec Isang Yun, le piano avec Rolf Kuhnert et l’analyse avec Witold Szalonek à la Hochshule der Künste. Il participe également aux cours d’été de Darmstadt en 1980 et suit l’enseignement de Klaus Huber et de Brian Ferneyhough à la Hochshule für Musik de Fribourg-en-Brisgau (1983-1986). Klaus Huber l’encourage alors à s’intéresser à ses origines musicales en retournant au Japon les étudier de manière approfondie. Cette démarche double sera fondatrice d’une œuvre qui puise ses sources aussi bien dans la grande tradition occidentale – Hosokawa cite Bach, Mozart, Beethoven et Schubert parmi ces compositeurs favoris et n’ignore rien de Nono, de Lachenmann et bien sûr de Klaus Huber – que dans la musique savante traditionnelle du Japon, notamment le gagaku, l’ancienne musique de cour.
Toshio Hosokawa est invité dans les plus grands festivals de musique contemporaine en Europe comme compositeur en résidence, compositeur invité ou conférencier (Festival d’Automne à Paris, festival de Lucerne, Centre Acanthes de Villeneuve-lez-Avignon, Biennale de Venise, Musica Viva, Musica Nova à Helsinki…). Il collabore étroitement avec le chœur de la radio WDR de Cologne et est compositeur en résidence au Deutsches Symphonie Orchester pour la saison 2006-2007. En 1989, il fonde un festival de musique contemporaine à Akiyoshidai (sud du Japon) qu’il dirige jusqu’en 1998.
Son catalogue comprend des œuvres pour orchestre, des concertos, de la musique de chambre, de la musique pour instruments traditionnels japonais, des musiques de film, des opéras. Ses œuvres, privilégiant la lenteur, un caractère étale et méditatif dont la dimension spirituelle n’est jamais absente, sont souvent composées en vastes cycles (« Sen », « Ferne Landschaft », « Landscape », « Voyage » et « Océan »). Les thématiques du voyage intérieur et des liens entre l’individu et la nature traversent nombre d’entre elles (Concerto pour violoncelle et orchestre, 1997 ; Concerto pour saxophone et orchestre, 1998 ; Concerto pour piano et orchestre, 1999 ; Concerto pour clarinette, 2000).
Parmi ses compositions récentes figurent les concertos Chant, pour violoncelle et orchestre, créé en avril 2009 à Cologne par Rohan de Saram et l’orchestre symphonique de la WDR, Voyage X pour shakuhachi et ensemble, créé en juin 2009 par MusikFabrik, Concerto pour cor – Moment of Blossoming (2011), les grandes pièces vocales Sternlose Nacht – Requiem für Jahreszeiten (2010) The Raven, monodrame créé à Ars Musica 2012, les œuvres orchestrales Woven Dreams (2010), Meditation – to the Victims of Tsunami 3.11 (2012), un opéra Matsukaze créé à la Monnaie de Bruxelles en 2011 ainsi que plusieurs œuvres solistes (Small Chant, pour violoncelle, Mai – Uralte japanische Tanzmusik, pour piano, Lied pour flûte à bec en 2012 et Étude I –VI, pour piano en 2013). Son opéra Stilles Meer est créé en 2016 sous la direction de Kent Nagano au Staatoper de Hambourg.
Compositeur en résidence à l’Orchestre symphonique de Tokyo de 1998 à 2007, Toshio Hosokawa est le directeur musical du Festival international de musique de Takefu et est membre de l’Académie des Beaux-Arts de Berlin depuis 2001. Il est également professeur invité au Collège de musique de Tokyo depuis 2004 et chercheur invité de l’Institute for Advanced Study de Berlin de 2006 à 2009. Il anime des conférences dans le cadre des cours d’été de Darmstadt depuis 1990. Il est directeur artistique du Suntory Hall International Program for Music Composition de 2012 à 2015.
Parmi ses nombreux prix, il reçoit notamment le Premier prix du concours de composition de l’Orchestre philharmonique de Berlin (organisé pour le centenaire de l’orchestre) pour Preludio ainsi que le Prix Irino pour les jeunes compositeurs à Tokyo en 1982, les Prix Arion à Tokyo et de « La Jeune génération en Europe » (Cologne, Paris, Venise) en 1985, les Prix Kyoto et Otaka en 1988, l’Energia Music Award à Hiroshima en 1995, les Prix des festival de Rheingau et Duisburg en Allemagne en 1998, le Prix du Festival Musica Viva en 2001 ainsi que le Prix Otaka pour la meilleure œuvre pour orchestre (Re-turning) au Japon en 2001. Il reçoit le British Composer Award 2013 (catégorie Prix International) pour sa pièce orchestrale Woven Dreams.
© Ircam-Centre Pompidou, 2017
Sources
- Éditions Schott (voir lien dans les ressources documentaires)
Par Wataru Miyakawa
Si l’œuvre de Toshio Hosokawa se caractérise, à l’instar de compositeurs japonais tels que Yoritsune Matsudaïra, Toshiro Mayuzumi ou Tōru Takemitsu, par la dialectique entre Occident et Japon, sa particularité réside dans sa grande cohérence stylistique. Dans l’une de ses premières œuvres écrites pendant ses études en Allemagne, Melodia (1979) pour accordéon, Hosokawa évoque la sonorité du shêng (orgue à bouche chinois) par un jeu comparable au rapport inspiration/expiration : partir d’un son piano, l’épaissir ensuite par l’accumulation d’autres sons en crescendo, et enfin revenir à l’état initial en decrescendo. Même si cette œuvre de jeunesse, entièrement basée sur ce geste quelque peu connoté aujourd’hui, est loin d’être représentative de l’ensemble de sa production, elle annonce clairement les points sur lesquels il travaillera par la suite : la musique extra-européenne (plus précisément, celle du Japon), mais aussi l’économie de moyens, le processus reposant sur un seul geste qui s’intensifie progressivement (densité sonore, conquête du registre ou gain de dynamique), la dilatation du temps ou la corporalité.
Matrice
Dans ses écrits, Hosokawa parle très souvent de la notion de matrice ou de corps maternel (botai en japonais). Il utilise celle-ci au sens très large, aussi bien pour illustrer sa pensée que pour élaborer un matériau musical concret. C’est notamment dans ses œuvres pour instruments occidentaux et shô (orgue à bouche employé dans le gagaku), telles que Utsurohi (1986), Landscape V (1993) ou Utsurohi-Nagi (1995) que le concept de la matrice est particulièrement mis en valeur. Dans ces œuvres, le shô représente la matrice par deux aspects : premièrement, les accords joués par celui-ci constituent la structure harmonique de base à partir de laquelle l’œuvre se déploie ; deuxièmement, le fond sonore engendré par ces accords, donne naissance au mouvement assuré par les instruments occidentaux. Par exemple, dans Landscape V, le shô, qui joue, tout au long de l’œuvre, des agrégats de même nature (registre aigu, ambitus restreint, couleur marquée par le deuxième mode de Messiaen), est d’abord en parfaite symbiose avec le quatuor à cordes qui imite le son de l’instrument traditionnel par un jeu en harmoniques, avant de s’en écarter peu à peu pour retrouver sa propre sonorité. Cette évocation du shô par les harmoniques des cordes rappelle évidemment l’œuvre de Takemitsu et, plus particulièrement, le quatuor à cordes portant le même titre, Landscape, ou encore The Dorian Horizon, œuvre qu’admire profondément Hosokawa. Mais la comparaison s’avère trompeuse. Takemitsu, dont l’attrait pour la consonance ou la modalité est connu, s’intéresse à la sonorité des « clusters diatoniques 1 » – selon l’expression de Messiaen – joués par le shô dans le gagaku afin d’élaborer son propre système harmonique. Hosokawa, lui, montre davantage d’intérêt pour la façon dont évolue la relation entre le mouvement (notamment mélodique) déclenché par les vents (les ryutekis 2**et les hichirikis 3) et le fond créé par les accords du shô et par leurs changements très espacés. Ayant une solide expérience de la composition pour orchestre de gagaku (Tokyo 1985, New Seeds of Contemplation, Garden at First Light), Hosokawa remarque que ce rapport entre le premier plan et l’arrière-plan n’est pas figé, mais dynamisé par une interaction constamment renouvelée. Il intègre ainsi cette relation dans les œuvres citées plus haut et aussi dans d’autres pièces. C’est en particulier à la fin d’une œuvre que Hosokawa introduit fréquemment une très longue pédale (une simple note ou un accord) à laquelle des petits motifs sont superposés. De ce point de vue, Sen V (1991-1992), œuvre dans laquelle il a « essayé d’établir un lien entre l’accordéon et [sa] propre impression auditive du shômyô (chant bouddhiste) tibétain 4 », est emblématique de ce geste conclusif, reposant ici entièrement sur le mi grave que « l’on entend en toile de fond tout au long du morceau 5 ». Cette œuvre rappelle indéniablement l’univers musical de Scelsi (Konx-Om-Pax), connu aussi pour sa grande fascination pour l’Orient, même si la démarche d’Hosokawa est en général plus « modérée » que celle du compositeur italien qui peut parfois renier certaines composantes fondamentales de la musique occidentale comme l’harmonie, la mélodie ou le timbre.
Marges, silence, résonance
Cette relation entre le premier plan et l’arrière-plan constitue l’un des principaux axes de réflexion chez Hosokawa. Par exemple, dans des concertos tels que Landscape III (1993) pour violon et orchestre, Concerto pour violoncelle (1997) ou Concerto pour saxophone (1998-1999), il assimile, d’une manière très imagée et empreinte d’une dimension spirituelle, le rapport soliste/orchestre à celui entre l’humain (premier plan) et le monde ou le cosmos (fond). Ce lien tissé entre l’individu et la nature renvoie encore une fois à Takemitsu qui concevait l’orchestre comme un jardin japonais et le soliste comme un promeneur (Arc, 1963-1976), même si Hosokawa se focalise davantage sur l’évolution de l’interaction entre soliste et orchestre.
Hosokawa considère en outre l’importance du fond ou de la marge comme l’une des caractéristiques fondamentales de l’esthétique japonaise. Par exemple, il remarque qu’un calligraphe estime l’espace vide aussi important que les lignes tracées : son travail consiste d’abord à définir un point de repère dans l’espace, à partir duquel il trace mentalement des lignes, et c’est seulement dans la phase finale qu’il met réellement le pinceau sur le papier. Hosokawa voit un rapport similaire à celui entre ligne et espace vide dans la musique traditionnelle japonaise – par exemple dans le théâtre nô où le percussionniste a besoin, pour émettre un son, de ce temps de silence ou de préparation que les Japonais appellent ma. Dans la première œuvre du cycle Sen (« ligne » en japonais) qui en comprend sept (1984-1995), on trouve un type de notation particulièrement représentatif de cette pensée : des liaisons qui commencent sur le silence et se terminent sur la note. C’est dans ce sens-là que Hosokawa considère le silence non seulement comme l’arrière-plan mais aussi comme la matrice, car le son naît du silence. La temporalité si particulière du nô, résultant de la relation entre action (premier plan) et silence (arrière-plan), fascine profondément Hosokawa, ce qui l’amène à intégrer la « structure temporelle verticale de la musique nô 6 » dans le cycle Vertical Time Study I à III (1992-1994). Par verticalité, il entend un son dont l’énergie se déploie dans l’instant même, donc verticalement, ce qui engendre une mutation du « temps horizontal conventionnel 7 ». Bien que cette conception puisse se traduire schématiquement par l’opposition point/ligne ou attaque/résonance, cette quête de l’énergie sonore suivie d’une tension extrême ne peut nullement se définir seulement par ces schémas ordinaires. Poussé par cette préoccupation, Hosokawa précise aux musiciens « without any action » pendant les silences. Dans ces œuvres, il ne néglige pas non plus la valeur de la résonance, en attribuant souvent au piano le rôle de résonateur.
Le travail sur la résonance constitue en effet une autre des caractéristiques majeures du compositeur japonais. Dans des œuvres telles que Ferne-Landschaft II (1996) ou Temple Bells Voice**(2001), Hosokawa évoque la sonorité des cloches des temples bouddhistes qui sont employées avec de longs intervalles entre chaque son, ce qui nous incite à concentrer notre écoute sur l’évolution infime du son. Toutefois, à l’opposé de Tristan Murail ou de Toshiro Mayuzumi qui imitent un son de cloche en s’appuyant sur une analyse spectrale du son (respectivement dans Gondwana et Nirvana Symphony), Hosokawa adopte une démarche plus intuitive, ce qui le rapproche davantage du Takemitsu de Solitude sonore. L’attention qu’il porte à la résonance l’amène par ailleurs à se servir très souvent des fûrin (clochettes éoliennes japonaises) dans ses œuvres orchestrales récentes (Circulating Ocean, Woven Dreams,Concerto pour cor – Moment of Blossoming). L’emploi de ces clochettes, jouées systématiquement en même temps que le souffle des vents, dans un temps dilaté, manifestent sa volonté de rester proche de l’esthétique de son pays. Ainsi en va-t-il de l’usage d’un grand nombre de modes de jeu dans son œuvre (Sen I, Vertical Song I, Silent Flowers). Bien que l’influence d’un compositeur comme Lachenmann, qu’admire profondément Hosokawa, ne soit pas négligeable ici, c’est encore de l’esthétique japonaise – selon laquelle le bruit fait partie intégrante de l’expression artistique, comme dans le jeu du shakuhachi – qu’il s’inspire le plus.
Vers l’opéra
Toutes ces recherches montrent que Hosokawa se situe dans la lignée des compositeurs japonais (et asiatiques plus généralement), qui ont élaboré leur langage musical en s’appuyant sur la dialectique entre Occident et Orient, tels que Fumio Hayasaka, Yoritsune Matsudaïra, Mayuzumi, Takemitsu et bien entendu son maître Isang Yun. L’influence de Takemitsu, cité déjà à plusieurs reprises, est particulièrement manifeste, allant de la spéculation générale (rapport entre Occident et Orient, réflexion sur la musique traditionnelle japonaise, conceptions sonore et temporelle) au traitement sonore concret (notamment l’orchestration). La particularité d’Hosokawa réside toutefois dans sa volonté de réunir tous ces éléments musicaux ou para-musicaux parfois très hétérogènes à travers le concept de la matrice ou le rapport entre premier plan et arrière-plan. L’œuvre résultant de ces préoccupations qui tendent à favoriser le contraste dans le geste musical, revêt un caractère hautement dramatique, ce qui explique l’intérêt d’Hosokawa pour l’opéra.
Avant d’écrire son premier opéra Vision of Lear (1997-1998), il entame le grand cycle Voiceless Voice in Hiroshima (1989-2001) composé de cinq mouvements. Originaire de cette ville malheureusement célèbre, Hosokawa dessine ici une grande fresque dépassant le cadre historique pour s’interroger sur un thème récurrent chez lui : la relation entre l’homme et la nature. Le troisième mouvement Winter Voice constitue l’un des moments les plus intenses : après avoir illustré, de manière grandiose, la catastrophe avec les trois récitants, les voix solistes, le chœur, l’orchestre et la bande dans le deuxième mouvement Death and Resurrection, Hosokawa traduit, à partir du poème de Paul Celan Heimkehr, « les sentiments humains totalement refroidis 8 » par cette catastrophe et aussi par la destruction de la nature provoquée par la croissance économique qui a suivi la guerre, en introduisant divers bruits aussi bien dans l’orchestre que dans le chœur « en tant qu’expression de froid 9 », qui « ne se transforment que plus tard en chant 10 ». On retrouve la même force dramatique dans une œuvre plus récente, Sternlose Nacht – Requiem für Jahreszeiten (2010), qui aborde à nouveau le thème de Hiroshima mais aussi celui de Dresde, ville bombardée et détruite pendant la guerre. Élaborées à partir d’un thème précis comme dans la musique à programme, ces deux pièces renferment aussi un caractère imagé que l’on retrouve dans différentes œuvres aux titres évocateurs : Cloudscape (2000), Autumn Wind (2011) ou Landscape (1992-1994), cycle composé de six pièces dans lequel Hosokawa peint « des paysages – imaginaires – avec des sons, avec des lignes de sons, un peu comme la peinture de paysage 11 ». C’est précisément dans l’opéra qu’il approfondira ces caractères dramatique et imagé.
Pour son deuxième opéra, Hanjo (2003-2004), adapté du dernier des Cinq Nôs modernes écrits par Yukio Mishima, l’objectif d’Hosokawa consiste à renouveler le nô traditionnel, comme avait justement essayé de le faire l’auteur du Pavillon d’or. Dans ces œuvres, il parvient à créer une grande tension dramatique analogue à celle du théâtre traditionnel japonais par des moyens économes mais efficaces : seulement trois personnages, un tempo lent et la présence de nombreuses pédales qui confèrent à l’ensemble de l’œuvre une dimension monochrome, et enfin un usage très fréquent des mêmes motifs mélodiques et du deuxième mode de Messiaen qui tendent à créer un univers obsessionnel. Pour Hanjo ainsi que pour son plus récent opéra, Matsukaze (2010), d’après le nô traditionnel écrit par Zeami, Hosokawa collabore avec des chorégraphes (Anne Teresa de Keersmaeker et Sasha Waltz) plutôt qu’avec des metteurs en scène, car il attache une grande importance à l’idée de corporalité, qui est évidemment liée à la notion de matrice. D’après lui, le mouvement corporel est très peu travaillé par rapport au chant dans l’opéra occidental, ce qui provoque souvent un certain déséquilibre, contrairement au nô où l’unité entre mouvement, chant et musique est parfaitement maîtrisée. De même, il reproche en général aux musiciens de ne s’intéresser qu’au son, et pas suffisamment à la façon dont le corps produit le son. Si Hosokawa est peu attiré par les nouvelles technologies, c’est parce qu’il trouve le son émis par les haut-parleurs totalement détaché de la corporalité, ce qui engendre, d’après lui, un son homogène sans aucune personnalité.
L’œuvre d’Hosokawa est marquée par un caractère profondément japonais, mais aussi cosmopolite. Sa biographie en témoigne : apprentissage de la technique occidentale, découverte du gagaku à Berlin, séjours fréquents en Occident en parallèle avec l’organisation des festivals d’Akiyoshidai (1989-1998) ou de Takefu (1994-), au cours desquels il présente les œuvres de compositeurs occidentaux actuels parfois peu connus dans l’archipel, tout en favorisant le dialogue entre ces derniers et les musiciens japonais.
Aussi, bien que son œuvre s’inspire de l’esthétique et de la culture orientales, elle montre une grande maîtrise des paradigmes musicaux occidentaux. Par exemple, Hosokawa a approfondi sa connaissance du dodécaphonisme et du sérialisme pendant ses études avec Isang Yun, même s’il s’en est détaché plus tard en élaborant le principe de la matrice qui tend davantage vers la polarisation. Il n’en reste pas moins que son œuvre garde des traces de ces techniques. Au début de Landscape I (1992) pour quatuor à cordes, composé de dix « paysages » enchaînés, chaque section se déploie selon le principe du total chromatisme qui disparaîtra progressivement pour atteindre la polarisation sur mib à la neuvième section. Si le quatuor à cordes représente à la fois la grande tradition occidentale et un champ d’expérimentation extraordinaire pour les compositeurs, cette œuvre d’une grande virtuosité, qui témoigne aussi bien de la connaissance très poussée d’Hosokawa de l’écriture et de l’histoire de cette formation instrumentale que de sa volonté d’y intégrer les caractéristiques du nô (temporalité, contraste entre action et silence), illustre précisément cette dualité qui est à la base de la conception musicale du compositeur.
- Olivier Messiaen, Traité de rythme, de couleur, et d’ornithologie, tome V (volume 2), Paris, Leduc, 2000, p. 494.
- Flûtes traversières.
- Instruments à vent à anche double proches du hautbois.
- Toshio Hosokawa, dans le livret du CD Toshio Hosokawa, Kammerorchester Diagonal (III), Michael Riessler, clar. (I), Werner Taube, vlc (I), Yukiko Sugawara-Lachenmann, pno (I, V), Stefan Hussong, acc. (II, III, IV), Chosei Komatsu, dir. (III), Julius Berger, vlc (III), Asayo Urushihara, vln (V), Col Legno, 1998, p. 16.
- Ibid.
- Ibid.
- Ibid.
- Toshio Hosokawa, dans le livret du CD Voiceless voice in Hiroshima, Orchestre symphonique de la Radio bavaroise (I-V), Chœur de la Radio bavaroise (II-V), Sylvain Cambreling, dir. (I-V), Tim Schwarzmaier, voix (II), Theresa Kohlhäufl, voix (II), August Zirner, voix (II), Nathalie Stutzmann, a. (IV), Col Legno, 2002, p. 21.
- Ibid.
- Ibid.
- Toshio Hosokawa, dans le livret du CD Landscape I, II, V/Frangments II/Vertical Time Study, Arditti string quartet (I, II, IV, V), Pierre-Yves Artaud, fl. alto (II), Irvine Arditti, vln (III), Ichiro Nodaira, pno (IV), Mayumi Miyata, shô (V), Montaigne Auvidis, 2002, p. 6.
© Ircam-Centre Pompidou, 2012
- Musique soliste (sauf voix)
- Melodia II pour piano (1977), 7 mn, Schott
- Winter Bird pour violon solo (1978), 14 mn, Schott
- Melodia pour accordéon solo (1979), 14 mn, Hohner Verlag
- By the River pour harpe solo (1982), 13 mn, Schott
- Neben dem Fluss pour harpe (1982), 13 mn, Schott
- Nocturne pour koto à dix-sept cordes (1982, 1999), 12 mn, Schott
- Sen I pour flûte solo (1984-1986), 12 mn, Schott
- Sen II pour violoncelle solo (1986), 13 mn, Schott
- Sen III pour sangen (1991, 1988), 9 mn, Schott
- Birds Fragments II pour shô avec ou sans percussion (1990), 10 mn, Schott
- Sen IV pour orgue solo (1990), 12 mn, Schott
- Sen V pour accordéon solo (1991-1992), 10 mn, Schott
- Sen VI pour percussion (1993), 15 mn, Schott
- Nacht Klänge pour piano solo (1994, 1996), 6 mn, Schott [note de programme]
- Sen VII pour basson solo (1995), Schott
- Vertical Song I pour flûte (1995), 9 mn, Schott [note de programme]
- Vertical Song Ib version pour flûte à bec (1995-1996), 9 mn, Schott [note de programme]
- Atem-Lied pour flûte basse solo (1997), 9 mn, Schott
- Cloudscape pour orgue solo (2000), Schott [note de programme]
- « Haiku » pour Pierre Boulez pour piano solo (2000, 2003), 3 mn, Schott
- Re-Turning II pour harpe solo (2001), 15 mn, Schott
- Reminiscence pour marimba solo (2002), 12 mn, Schott
- Slow Motion pour accordéon solo (2002), 13 mn, Schott
- Wie ein Atmen im Lichte pour shô (2002), 6 mn, Schott
- Serenade pour guitare solo (2003), 13 mn, Schott
- Étude pour clarinette basse (2005), 6 mn, Schott
- Georg Friedrich Haendel, Lascia ch'io pianga arrangement pour alto du deuxième acte de Rinaldo (2006), 5 mn, Schott
- Jean-Sébastien Bach, O Mensch, bewein’ dein’ Sünde groß arrangement pour alto de la pièce pour orgue BWV.622 (2006), 6 mn, Schott
- Elegy pour violon (2007, 2008), 5 mn, Schott
- Sakura pour marimba (2008), 4 mn, Schott
- Sakura - for the 80th birthday of Dr. Otto Tomek - pour shô (2008), 4 mn, Schott
- Two Japanese Folk Songs pour harpe (2008), 8 mn, Schott
- Edi pour clarinette (2009), 5 mn, Schott
- Gesine pour harpe (2009), 8 mn, Schott
- Spell pour violon (2010), 9 mn, Schott
- Kleine Blume – for the 50th birthday of Michael Haefliger pour cor (2011), 5 mn, Schott
- Threnody – to the victims of Tohoku Earthquake 3.11 pour alto (2011), 8 mn, Schott
- Lied pour flûte à bec (2012), 8 mn, Schott
- Mai – Uralte japanische Tanzmusik pour piano (2012), 4 mn, Schott
- Small Chant pour violoncelle (2012), 4 mn, Schott
- Étude I –VI pour piano (2011-2013), 6 mn, Schott
- Spell Song pour hautbois (2014-2015), 7 mn
- Musique de chambre
- Quatuor à cordes n° 2 Urbilder (1980), 13 mn, Schott
- Manifestation pour violon et piano (1981), 9 mn, Schott
- Dan-sô pour violon, violoncelle et piano (1984), 18 mn, Schott
- Im Tal der Zeit... pour quatuor à cordes et piano (1986), 18 mn, Schott
- Utsurohi pour shô et harpe (1986), Schott [note de programme]
- Fragmente I pour shakuhachi, koto et sangen (1988), Schott
- Fragmente II pour flûte alto et quatuor à cordes (1989), 10 mn, Schott
- Fragmente III pour quintette à vent (1989), 11 mn, Schott [note de programme]
- Birds Fragments III pour shô et flûte basse (1990), 7 mn 30 s, Schott [note de programme]
- Landscape I pour quatuor à cordes (1992), 14 mn, Schott
- Landscape II pour harpe et quatuor à cordes (1992), 15 mn, Schott
- Vertical Time Study I pour clarinette, violoncelle et piano (1992), 10 mn, Schott
- Landscape IV pour quintette à cordes (1993), 18 mn, Schott
- Landscape V pour shō et quatuor à cordes (2018, 1993), 16 mn, Schott
- Two Pieces pour violon et piano (ou harpe) (1993), 4 mn, Schott
- Variations pour ensemble d’instruments à vent (1994), 12 mn, Schott
- Vertical Time Study II pour saxophone ténor, piano et percussions (1993-1994), 13 mn, Schott
- Vertical Time Study III pour violon et piano (1994), 12 mn, Schott [note de programme]
- In die Tiefe der Zeit version pour alto et accordéon (1996), 18 mn, Schott
- In die Tiefe der Zeit pour clarinette et accordéon (1994-1996), 16 mn, Schott
- In die Tiefe der Zeit pour violoncelle et accordéon (1994-1996), 18 mn, Schott [note de programme]
- Memory pour piano, violon, violoncelle (1996), 8 mn, Schott
- Windscapes pour deux percussionnistes (1996), 9 mn, Schott
- Birds Fragments IIIb version pour accordéon et flûtes à bec (1990-1997), 7 mn, Schott [note de programme]
- Cloudscapes - Moon Night pour shô et accordéon (1998), 11 mn, Schott
- Duo pour violon et violoncelle (1998), 8 mn, Schott
- Silent Flowers pour quatuor à cordes (1998), 15 mn, Schott [note de programme]
- Arc-Song pour clarinette et harpe (1999), Schott [note de programme]
- Herbst-Lied pour clarinette et quatuor à cordes (2001), 13 mn, Schott
- Ancient Dance pour violon et piano (2002), Schott
- Floral Fairy pour quatuor à cordes (2003), 5 mn, Schott
- A string around autumn pour alto et piano (2006), 18 mn, Schott
- Blossoming pour quatuor à cordes (2007), Schott
- Kalligraphie – Sechs Stücke für Streichquartett pour quatuor à cordes (2007, 2009), 15 mn, Schott
- Lied pour flûte et piano (2007), 8 mn, Schott
- Lied III pour violoncelle et piano (2007), 8 mn, Schott
- Lied II pour alto et piano (2008), 8 mn, Schott
- Stunden-Blumen (Toki no Hana) pour clarinette, piano, violon et violoncelle (2008), 20 mn, Schott [note de programme]
- Jean-Sébastien Bach, O Mensch, bewein dein Sünde groß arrangement pour quatuor à cordes (2009), 7 mn, Schott
- Schneeglöckchen pour flûte à bec tenor et koto (2009), 8 mn, Schott
- Für Walter – Arc Song II - pour saxophone soprano, piano et percussion ad libitum (2010), 9 mn, Schott
- Itsuki no Komori Uta pour violon et piano (2011), 3 mn, Schott
- Lullaby of Itsuki – from Japanese Folk Songs - arrangement pour violon et piano (2011), 3 mn, Schott
- Ancient Voices In memory of Wolfgang Schulz, pour quintette à vent (2013), 11 mn, Schott
- Distant Voices pour quatuor à cordes (2013), 14 mn, Schott
- MI-KO pour trois accordéons (2012-2013), 10 mn, Schott
- Trio pour violon, violoncelle et piano (2013), 11 mn, Schott
- Small River in a Distance pour quatuor à cordes (2014), 5 mn, Schott
- Musique instrumentale d'ensemble
- Preludio pour orchestre (1982), 8 mn, Schott
- Pass into Silence pour orchestre (1983), 17 mn, Schott
- Ferne-Landschaft I pour orchestre (1987), 15 mn, Schott
- Preludio « Night » pour orchestre (1989), 14 mn, Schott
- Dawn pour orchestre (1992), 11 mn, Schott
- Landscape VI Cloudscapes, pour ensemble (1994), 16 mn, Schott
- Garten Lieder pour orchestre de chambre avec cordes (2003, 1995), 15 mn, Schott
- Ferne-Landschaft II pour orchestre (1996), 17 mn, Schott
- Ferne-Landshaft III Seascapes of Fukuyama, pour orchestre (1996), 13 mn, Schott
- Medea Fragments I ouverture pour ensemble de chambre (1996), 8 mn, Schott
- Slow Dance pour six instrumentistes (1996), 12 mn, Schott
- Memory of the Sea Hiroshima Symphony, pour orchestre (1998), 18 mn, Schott
- Seascapes – Daybreak pour ensemble (1998), 17 mn, Schott
- Seascapes – Oita pour orchestre (1998), 18 mn, Schott
- Night Bells pour orchestre (1999), 14 mn, Schott
- Ceremonial Dance pour orchestre à cordes (2000), 14 mn, Schott
- A Song from far away In Nomine, pour six instrumentistes (2001), 7 mn, Schott
- Im Frühlingsgarten pour neuf instrumentistes (2002), 8 mn, Schott
- Voice from the ocean pour orchestre (2001-2002), 12 mn, Schott
- Garden at First Light pour orchestre gagaku (2003), 30 mn, Schott
- Singing Garden pour six instrumentistes (2003), 10 mn, Schott
- Drawing pour huit instrumentistes (2004), 12 mn, Schott [note de programme]
- Circulating Ocean pour orchestre (2005), 22 mn, Schott [note de programme]
- Wind from the ocean pour orchestre (2006), 23 mn, Schott
- Danses imaginaires pour orchestre (2007), 25 mn, Schott
- Skyscape pour orchestre (2006-2007), 22 mn, Schott
- Danses imaginaires II pour grand orchestre (2010), 22 mn, Schott
- Woven Dreams pour orchestre (2009-2010), 16 mn, Schott
- Blossoming II pour orchestre (2011), 15 mn, Schott [note de programme]
- Singing Garden in Venice pour orchestre baroque (2011), 35 mn, Schott
- Meditation – to the Victims of Tsunami 3.11 pour orchestre (2012), 14 mn, Schott
- Umarnung Licht und Schatten, pour orgue et orchestre (2016), 20 mn, Schott
- Erdbeben. Träume Suite pour orchestre (2020), 19 mn, Schott
- The Flood pour ensemble (2020), 10 mn, Schott
- Fanfare for Grafenegg pour ensemble de cuivres avec percussion (2021), 4 mn, Schott
- Musique concertante
- Hajah pour deux petits groupes orchestraux et accordéon (1984), 13 mn, Schott
- Jenseits der Zeit... pour violon solo et deux groupes de cordes (1987), 25 mn, Schott
- Flute Concerto « Per Sonare » pour flûte et orchestre (1988), 25 mn, Schott
- Landscape III pour violon et orchestre (1993), 17 mn, Schott
- In die Tiefe der Zeit pour violoncelle, accordéon et cordes (1994), 18 mn, Schott
- Interim pour harpe et ensemble de chambre (1994), 13 mn, Schott
- Utsurohi-Nagi pour shô et orchestre à cordes avec harpe, célesta et percussion (1996), 17 mn, Schott
- Concerto pour violoncelle et orchestre (1997), 20 mn, Schott
- Voyage I pour violon et ensemble (1997), 16 mn, Schott
- Voyage II pour basson et ensemble (1997), 16 mn, Schott [note de programme]
- Voyage III pour trombone et ensemble (1997), 18 mn, Schott
- Concerto pour saxophone et orchestre (1998), 15 mn, Schott
- Ans Meer concerto pour piano et orchestre (1998-1999), 17 mn, Schott
- Metamorphosis concerto pour clarinette, orchestre à cordes et percussions (2000), 16 mn, Schott
- Tabi-bito Wanderer, concerto pour percussion et orchestre (2000), 25 mn, Schott
- Voyage IV Extasis, pour accordéon et ensemble (2000), 18 mn, Schott [note de programme]
- Re-turning concerto pour harpe et orchestre (2001), 22 mn, Schott
- Voyage V pour flûte et orchestre de chambre (2001), 18 mn, Schott
- Silent Sea pour piano et orchestre à cordes avec percussions (2002), 15 mn, Schott
- Voyage VI pour alto et cordes (2002), 15 mn, Schott
- Herbst Wanderer pour saxophone, piano, percussion et orchestre à cordes (2005), 20 mn, Schott
- Voyage VII pour trompette et orchestre à cordes avec percussions (2005), 16 mn, Schott
- Lotus under the moonlight concerto pour piano et orchestre (2006), 22 mn, Schott
- Voyage VIII pour tuba et ensemble (2006), 15 mn, Schott
- Voyage IX Awakening, pour guitare et orchestre à cordes avec percussions (2007), 16 mn, Schott
- Cloud and Light pour shô et orchestre (2008), 17 mn, Schott
- Chant pour violoncelle et orchestre (2009), 16 mn, Schott
- Voyage X pour shakuhachi et ensemble (2009), Schott
- Concerto pour cor - Moment of Blossoming - pour cor et orchestre (2010), 17 mn, Schott [note de programme]
- Autumn Wind pour shakuhachi et orchestre (2011), 14 mn, Schott [note de programme]
- Concerto pour trompette et orchestre "Im Nebel" (2013), 18 mn, Schott
- Aeolus Re-Turning III pour harpe et orchestre (2014), 19 mn, Schott
- Fluss Ich wollt', ich wäre ein Fluss und Du das Meer, pour quatuor à cordes et orchestre (2014), 18 mn, Schott
- Hika pour violon et orchestre à cordes (2015), 10 mn, Schott
- Sorrow River pour flûte à bec et cordes (2016), 25 mn, Schott
- Sublimation pour violoncelle et orchestre (2017), 12 mn
- Concerto pour violon et orchestre - Genesis - (2020), 18 mn, Schott
- Musique vocale et instrument(s)
- Tokyo 1985 pour shômyô et orchestre gagaku (1985), 1 h 10 mn, Schott
- Renka I pour soprano et guitare (1986), 13 mn, Schott [note de programme]
- Seeds of Contemplation Mandala, pour shômyô solo et orchestre gagaku (1986), 50 mn, Schott
- Renka II pour soprano et ensemble (1987), 14 mn, Schott
- Banka pour soprano et koto à dix-sept cordes (1989), 12 mn, Schott
- élec Death and Resurrection pour trois récitants, quatre ou huit voix solistes, chœur mixte et d'enfants, bande et orchestre (1989), 18 mn, Schott
- Birds Fragments I pour mezzo-soprano, flûte alto et harpe (1990), 7 mn, Schott
- Renka III pour soprano (ou mezzo-soprano), violon, viole de gambe (ou violoncelle) et harpe (1990), 18 mn, Schott
- New Seeds of Contemplation Mandala, pour shômyô et orchestre gagaku (1995), 50 mn, Schott
- Super Flumina Babylonis pour soprano, alto et orchestre de chambre avec orchestre à cordes ad lib. (1996), 16 mn, Schott
- Seascapes – Night pour chœur mixte et sept instruments (1997), 12 mn, Schott
- Vision of Lear opéra en deux actes, pour voix solistes, chœur d'enfants ou de femmes et ensemble (1997-1998), 1 h 40 mn, Schott [note de programme]
- Koto-Uta pour voix et koto (1999), 9 mn, Schott
- In Ajimano pour voix, koto, violoncelle, et orchestre de chambre (2001), 12 mn, Schott
- Signs of Spring pour alto, chœur et orchestre (2001), 6 mn, Schott
- Temple Bells Voice pour chœur et orchestre (2001), 14 mn, Schott
- Voiceless Voice in Hiroshima requiem pour chœur, orchestre, solistes, récitants et bande ad lib. (1989-2001), 1 h 10 mn, Schott
- Winter Voice pour chœur et orchestre (2000-2001), 20 mn, Schott
- Far Away pour voix, koto, violoncelle et orchestre de chambre (2002), 11 mn, Schott
- Meeres Licht pour soprano, alto, chœur et orchestre (2002), 23 mn, Schott
- Somon-ka pour voix, koto, violoncelle, et ensemble ou orchestre de chambre (2002), 25 mn, Schott [note de programme]
- Weihnachtskantate pour soprano, contralto, chœur mixte et orchestre (2002), 20 mn, Schott
- Two Japanese Folk-Songs pour voix et guitare (2003), 15 mn, Schott
- scénique Hanjo opéra en un acte (2003-2004), 1 h 20 mn, Schott [note de programme]
- Mein Herzensgrund, unendlich tief pour chœur mixte et marimba (2004), 13 mn, Schott
- Three Love Songs pour voix et saxophone alto (2005), 14 mn, Schott
- Die Lotosblume pour chœur mixte et percussion (2006), 13 mn, Schott
- Japanese Folksongs pour voix et koto (2006), 10 mn, Schott
- Lotusblume Hommage à Robert Schuman, pour percussion et chœur mixte (2006), Schott
- Two Japanese Folk Songs arrangements pour chœur mixte et percussion avec shô ad libitum (2008), 20 mn, Schott
- Kuroda-bushi – from Japanese Folk Songs - pour voix et guitare avec hautbois (obbligato) (2010), 5 mn, Schott
- Sternlose Nacht - Requiem für Jahreszeiten pour soprano, mezzo-soprano, récitant, chœur mixte et orchestre (2012, 2010), 50 mn, Schott [note de programme]
- Kuroda-bushi – from Japanese Folk Songs - pour voix et flûte alto (2011), 8 mn, Schott
- scénique Matsukaze opéra (2011), 1 h 20 mn, Schott [note de programme]
- The Raven monodrame pour mezzo-soprano et ensemble (2011), 40 mn, Schott [note de programme]
- Klage pour soprano et orchestre (2013), 22 mn, Schott
- Drei Engel-Lieder pour soprano et harpe (2014), 20 mn, Schott
- Three Japanese Folk Songs arrangements pour voix et piano (2014), 15 mn, Schott
- Nach dem Sturm pour deux sopranos et orchestre (2015), 18 mn, Schott
- scénique Stilles Meer opéra en un acte et cinq scènes (2015), 1 h 30 mn, Schott
- scénique Futari Shizuka opéra en un acte (2017), 45 mn, Schott
- scénique Erdbeben. Träume. opéra en un acte (2017-2018), 1 h 30 mn, Schott
- Musique vocale a cappella
- Ave Maria pour chœur mixte (1991), 10 mn, Schott
- Ave Maris Stella pour chœur mixte a cappella (1991), 12 mn, Schott
- Tenebrae pour chœur d’enfants (1993), 13 mn, Schott
- Singing Trees Requiem for Toru Takemitsu, pour chœur d’enfants (1996-1997), 12 mn, Schott
- Musique électronique / sur support / instruments mécaniques
- Shi no Toge (Sting of Death) musique pour le film de Kohei Sugiura (1990)
- Nemuru Otoko (Sleeping Man) musique pour le film de Kohei Sugiura (1995)
- 2021
- Fanfare for Grafenegg pour ensemble de cuivres avec percussion, 4 mn, Schott
- 2020
- Concerto pour violon et orchestre - Genesis -, 18 mn, Schott
- Erdbeben. Träume Suite pour orchestre, 19 mn, Schott
- The Flood pour ensemble, 10 mn, Schott
- 2018
- scénique Erdbeben. Träume. opéra en un acte, 1 h 30 mn, Schott
- 2017
- scénique Futari Shizuka opéra en un acte, 45 mn, Schott
- Sublimation pour violoncelle et orchestre, 12 mn
- 2016
- Sorrow River pour flûte à bec et cordes, 25 mn, Schott
- Umarnung Licht und Schatten, pour orgue et orchestre, 20 mn, Schott
- 2015
- Hika pour violon et orchestre à cordes, 10 mn, Schott
- Nach dem Sturm pour deux sopranos et orchestre, 18 mn, Schott
- Spell Song pour hautbois, 7 mn
- scénique Stilles Meer opéra en un acte et cinq scènes, 1 h 30 mn, Schott
- 2014
- Aeolus Re-Turning III pour harpe et orchestre, 19 mn, Schott
- Drei Engel-Lieder pour soprano et harpe, 20 mn, Schott
- Fluss Ich wollt', ich wäre ein Fluss und Du das Meer, pour quatuor à cordes et orchestre, 18 mn, Schott
- Small River in a Distance pour quatuor à cordes, 5 mn, Schott
- Three Japanese Folk Songs arrangements pour voix et piano, 15 mn, Schott
- 2013
- Ancient Voices In memory of Wolfgang Schulz, pour quintette à vent, 11 mn, Schott
- Concerto pour trompette et orchestre "Im Nebel", 18 mn, Schott
- Distant Voices pour quatuor à cordes, 14 mn, Schott
- Klage pour soprano et orchestre, 22 mn, Schott
- MI-KO pour trois accordéons, 10 mn, Schott
- Trio pour violon, violoncelle et piano, 11 mn, Schott
- Étude I –VI pour piano, 6 mn, Schott
- 2012
- Lied pour flûte à bec, 8 mn, Schott
- Mai – Uralte japanische Tanzmusik pour piano, 4 mn, Schott
- Meditation – to the Victims of Tsunami 3.11 pour orchestre, 14 mn, Schott
- Small Chant pour violoncelle, 4 mn, Schott
- 2011
- Autumn Wind pour shakuhachi et orchestre, 14 mn, Schott [note de programme]
- Blossoming II pour orchestre, 15 mn, Schott [note de programme]
- Itsuki no Komori Uta pour violon et piano, 3 mn, Schott
- Kleine Blume – for the 50th birthday of Michael Haefliger pour cor, 5 mn, Schott
- Kuroda-bushi – from Japanese Folk Songs - pour voix et flûte alto, 8 mn, Schott
- Lullaby of Itsuki – from Japanese Folk Songs - arrangement pour violon et piano, 3 mn, Schott
- scénique Matsukaze opéra, 1 h 20 mn, Schott [note de programme]
- Singing Garden in Venice pour orchestre baroque, 35 mn, Schott
- The Raven monodrame pour mezzo-soprano et ensemble, 40 mn, Schott [note de programme]
- Threnody – to the victims of Tohoku Earthquake 3.11 pour alto, 8 mn, Schott
- 2010
- Concerto pour cor - Moment of Blossoming - pour cor et orchestre, 17 mn, Schott [note de programme]
- Danses imaginaires II pour grand orchestre, 22 mn, Schott
- Für Walter – Arc Song II - pour saxophone soprano, piano et percussion ad libitum, 9 mn, Schott
- Kuroda-bushi – from Japanese Folk Songs - pour voix et guitare avec hautbois (obbligato), 5 mn, Schott
- Spell pour violon, 9 mn, Schott
- Sternlose Nacht - Requiem für Jahreszeiten pour soprano, mezzo-soprano, récitant, chœur mixte et orchestre, 50 mn, Schott [note de programme]
- Woven Dreams pour orchestre, 16 mn, Schott
- 2009
- Chant pour violoncelle et orchestre, 16 mn, Schott
- Edi pour clarinette, 5 mn, Schott
- Gesine pour harpe, 8 mn, Schott
- Jean-Sébastien Bach, O Mensch, bewein dein Sünde groß arrangement pour quatuor à cordes, 7 mn, Schott
- Schneeglöckchen pour flûte à bec tenor et koto, 8 mn, Schott
- Voyage X pour shakuhachi et ensemble, Schott
- 2008
- Cloud and Light pour shô et orchestre, 17 mn, Schott
- Lied II pour alto et piano, 8 mn, Schott
- Sakura pour marimba, 4 mn, Schott
- Sakura - for the 80th birthday of Dr. Otto Tomek - pour shô, 4 mn, Schott
- Stunden-Blumen (Toki no Hana) pour clarinette, piano, violon et violoncelle, 20 mn, Schott [note de programme]
- Two Japanese Folk Songs pour harpe, 8 mn, Schott
- Two Japanese Folk Songs arrangements pour chœur mixte et percussion avec shô ad libitum, 20 mn, Schott
- 2007
- Blossoming pour quatuor à cordes, Schott
- Danses imaginaires pour orchestre, 25 mn, Schott
- Elegy pour violon, 5 mn, Schott
- Kalligraphie – Sechs Stücke für Streichquartett pour quatuor à cordes, 15 mn, Schott
- Lied pour flûte et piano, 8 mn, Schott
- Lied III pour violoncelle et piano, 8 mn, Schott
- Skyscape pour orchestre, 22 mn, Schott
- Voyage IX Awakening, pour guitare et orchestre à cordes avec percussions, 16 mn, Schott
- 2006
- A string around autumn pour alto et piano, 18 mn, Schott
- Die Lotosblume pour chœur mixte et percussion, 13 mn, Schott
- Georg Friedrich Haendel, Lascia ch'io pianga arrangement pour alto du deuxième acte de Rinaldo, 5 mn, Schott
- Japanese Folksongs pour voix et koto, 10 mn, Schott
- Jean-Sébastien Bach, O Mensch, bewein’ dein’ Sünde groß arrangement pour alto de la pièce pour orgue BWV.622, 6 mn, Schott
- Lotus under the moonlight concerto pour piano et orchestre, 22 mn, Schott
- Lotusblume Hommage à Robert Schuman, pour percussion et chœur mixte, Schott
- Voyage VIII pour tuba et ensemble, 15 mn, Schott
- Wind from the ocean pour orchestre, 23 mn, Schott
- 2005
- Circulating Ocean pour orchestre, 22 mn, Schott [note de programme]
- Herbst Wanderer pour saxophone, piano, percussion et orchestre à cordes, 20 mn, Schott
- Three Love Songs pour voix et saxophone alto, 14 mn, Schott
- Voyage VII pour trompette et orchestre à cordes avec percussions, 16 mn, Schott
- Étude pour clarinette basse, 6 mn, Schott
- 2004
- Drawing pour huit instrumentistes, 12 mn, Schott [note de programme]
- scénique Hanjo opéra en un acte, 1 h 20 mn, Schott [note de programme]
- Mein Herzensgrund, unendlich tief pour chœur mixte et marimba, 13 mn, Schott
- 2003
- Floral Fairy pour quatuor à cordes, 5 mn, Schott
- Garden at First Light pour orchestre gagaku, 30 mn, Schott
- Serenade pour guitare solo, 13 mn, Schott
- Singing Garden pour six instrumentistes, 10 mn, Schott
- Two Japanese Folk-Songs pour voix et guitare, 15 mn, Schott
- 2002
- Ancient Dance pour violon et piano, Schott
- Far Away pour voix, koto, violoncelle et orchestre de chambre, 11 mn, Schott
- Im Frühlingsgarten pour neuf instrumentistes, 8 mn, Schott
- Meeres Licht pour soprano, alto, chœur et orchestre, 23 mn, Schott
- Reminiscence pour marimba solo, 12 mn, Schott
- Silent Sea pour piano et orchestre à cordes avec percussions, 15 mn, Schott
- Slow Motion pour accordéon solo, 13 mn, Schott
- Somon-ka pour voix, koto, violoncelle, et ensemble ou orchestre de chambre, 25 mn, Schott [note de programme]
- Voice from the ocean pour orchestre, 12 mn, Schott
- Voyage VI pour alto et cordes, 15 mn, Schott
- Weihnachtskantate pour soprano, contralto, chœur mixte et orchestre, 20 mn, Schott
- Wie ein Atmen im Lichte pour shô, 6 mn, Schott
- 2001
- A Song from far away In Nomine, pour six instrumentistes, 7 mn, Schott
- Herbst-Lied pour clarinette et quatuor à cordes, 13 mn, Schott
- In Ajimano pour voix, koto, violoncelle, et orchestre de chambre, 12 mn, Schott
- Re-Turning II pour harpe solo, 15 mn, Schott
- Re-turning concerto pour harpe et orchestre, 22 mn, Schott
- Signs of Spring pour alto, chœur et orchestre, 6 mn, Schott
- Temple Bells Voice pour chœur et orchestre, 14 mn, Schott
- Voiceless Voice in Hiroshima requiem pour chœur, orchestre, solistes, récitants et bande ad lib., 1 h 10 mn, Schott
- Voyage V pour flûte et orchestre de chambre, 18 mn, Schott
- Winter Voice pour chœur et orchestre, 20 mn, Schott
- 2000
- Ceremonial Dance pour orchestre à cordes, 14 mn, Schott
- Cloudscape pour orgue solo, Schott [note de programme]
- Metamorphosis concerto pour clarinette, orchestre à cordes et percussions, 16 mn, Schott
- Tabi-bito Wanderer, concerto pour percussion et orchestre, 25 mn, Schott
- Voyage IV Extasis, pour accordéon et ensemble, 18 mn, Schott [note de programme]
- « Haiku » pour Pierre Boulez pour piano solo, 3 mn, Schott
- 1999
- Ans Meer concerto pour piano et orchestre, 17 mn, Schott
- Arc-Song pour clarinette et harpe, Schott [note de programme]
- Koto-Uta pour voix et koto, 9 mn, Schott
- Night Bells pour orchestre, 14 mn, Schott
- 1998
- Cloudscapes - Moon Night pour shô et accordéon, 11 mn, Schott
- Concerto pour saxophone et orchestre, 15 mn, Schott
- Duo pour violon et violoncelle, 8 mn, Schott
- Memory of the Sea Hiroshima Symphony, pour orchestre, 18 mn, Schott
- Seascapes – Daybreak pour ensemble, 17 mn, Schott
- Seascapes – Oita pour orchestre, 18 mn, Schott
- Silent Flowers pour quatuor à cordes, 15 mn, Schott [note de programme]
- Vision of Lear opéra en deux actes, pour voix solistes, chœur d'enfants ou de femmes et ensemble, 1 h 40 mn, Schott [note de programme]
- 1997
- Atem-Lied pour flûte basse solo, 9 mn, Schott
- Birds Fragments IIIb version pour accordéon et flûtes à bec, 7 mn, Schott [note de programme]
- Concerto pour violoncelle et orchestre, 20 mn, Schott
- Seascapes – Night pour chœur mixte et sept instruments, 12 mn, Schott
- Singing Trees Requiem for Toru Takemitsu, pour chœur d’enfants, 12 mn, Schott
- Voyage I pour violon et ensemble, 16 mn, Schott
- Voyage II pour basson et ensemble, 16 mn, Schott [note de programme]
- Voyage III pour trombone et ensemble, 18 mn, Schott
- 1996
- Ferne-Landschaft II pour orchestre, 17 mn, Schott
- Ferne-Landshaft III Seascapes of Fukuyama, pour orchestre, 13 mn, Schott
- In die Tiefe der Zeit version pour alto et accordéon, 18 mn, Schott
- In die Tiefe der Zeit pour clarinette et accordéon, 16 mn, Schott
- In die Tiefe der Zeit pour violoncelle et accordéon, 18 mn, Schott [note de programme]
- Medea Fragments I ouverture pour ensemble de chambre, 8 mn, Schott
- Memory pour piano, violon, violoncelle, 8 mn, Schott
- Slow Dance pour six instrumentistes, 12 mn, Schott
- Super Flumina Babylonis pour soprano, alto et orchestre de chambre avec orchestre à cordes ad lib., 16 mn, Schott
- Utsurohi-Nagi pour shô et orchestre à cordes avec harpe, célesta et percussion, 17 mn, Schott
- Vertical Song Ib version pour flûte à bec, 9 mn, Schott [note de programme]
- Windscapes pour deux percussionnistes, 9 mn, Schott
- 1995
- Garten Lieder pour orchestre de chambre avec cordes, 15 mn, Schott
- Nemuru Otoko (Sleeping Man) musique pour le film de Kohei Sugiura
- New Seeds of Contemplation Mandala, pour shômyô et orchestre gagaku, 50 mn, Schott
- Sen VII pour basson solo, Schott
- Vertical Song I pour flûte, 9 mn, Schott [note de programme]
- 1994
- In die Tiefe der Zeit pour violoncelle, accordéon et cordes, 18 mn, Schott
- Interim pour harpe et ensemble de chambre, 13 mn, Schott
- Landscape VI Cloudscapes, pour ensemble, 16 mn, Schott
- Nacht Klänge pour piano solo, 6 mn, Schott [note de programme]
- Variations pour ensemble d’instruments à vent, 12 mn, Schott
- Vertical Time Study II pour saxophone ténor, piano et percussions, 13 mn, Schott
- Vertical Time Study III pour violon et piano, 12 mn, Schott [note de programme]
- 1993
- Landscape III pour violon et orchestre, 17 mn, Schott
- Landscape IV pour quintette à cordes, 18 mn, Schott
- Landscape V pour shō et quatuor à cordes, 16 mn, Schott
- Sen VI pour percussion, 15 mn, Schott
- Tenebrae pour chœur d’enfants, 13 mn, Schott
- Two Pieces pour violon et piano (ou harpe), 4 mn, Schott
- 1992
- Dawn pour orchestre, 11 mn, Schott
- Landscape I pour quatuor à cordes, 14 mn, Schott
- Landscape II pour harpe et quatuor à cordes, 15 mn, Schott
- Sen V pour accordéon solo, 10 mn, Schott
- Vertical Time Study I pour clarinette, violoncelle et piano, 10 mn, Schott
- 1991
- Ave Maria pour chœur mixte, 10 mn, Schott
- Ave Maris Stella pour chœur mixte a cappella, 12 mn, Schott
- 1990
- Birds Fragments I pour mezzo-soprano, flûte alto et harpe, 7 mn, Schott
- Birds Fragments II pour shô avec ou sans percussion, 10 mn, Schott
- Birds Fragments III pour shô et flûte basse, 7 mn 30 s, Schott [note de programme]
- Renka III pour soprano (ou mezzo-soprano), violon, viole de gambe (ou violoncelle) et harpe, 18 mn, Schott
- Sen IV pour orgue solo, 12 mn, Schott
- Shi no Toge (Sting of Death) musique pour le film de Kohei Sugiura
- 1989
- Banka pour soprano et koto à dix-sept cordes, 12 mn, Schott
- élec Death and Resurrection pour trois récitants, quatre ou huit voix solistes, chœur mixte et d'enfants, bande et orchestre, 18 mn, Schott
- Fragmente II pour flûte alto et quatuor à cordes, 10 mn, Schott
- Fragmente III pour quintette à vent, 11 mn, Schott [note de programme]
- Preludio « Night » pour orchestre, 14 mn, Schott
- 1988
- Flute Concerto « Per Sonare » pour flûte et orchestre, 25 mn, Schott
- Fragmente I pour shakuhachi, koto et sangen, Schott
- Sen III pour sangen, 9 mn, Schott
- 1987
- Ferne-Landschaft I pour orchestre, 15 mn, Schott
- Jenseits der Zeit... pour violon solo et deux groupes de cordes, 25 mn, Schott
- Renka II pour soprano et ensemble, 14 mn, Schott
- 1986
- Im Tal der Zeit... pour quatuor à cordes et piano, 18 mn, Schott
- Renka I pour soprano et guitare, 13 mn, Schott [note de programme]
- Seeds of Contemplation Mandala, pour shômyô solo et orchestre gagaku, 50 mn, Schott
- Sen I pour flûte solo, 12 mn, Schott
- Sen II pour violoncelle solo, 13 mn, Schott
- Utsurohi pour shô et harpe, Schott [note de programme]
- 1985
- Tokyo 1985 pour shômyô et orchestre gagaku, 1 h 10 mn, Schott
- 1984
- 1983
- Pass into Silence pour orchestre, 17 mn, Schott
- 1982
- By the River pour harpe solo, 13 mn, Schott
- Neben dem Fluss pour harpe, 13 mn, Schott
- Nocturne pour koto à dix-sept cordes, 12 mn, Schott
- Preludio pour orchestre, 8 mn, Schott
- 1981
- Manifestation pour violon et piano, 9 mn, Schott
- 1980
- Quatuor à cordes n° 2 Urbilder, 13 mn, Schott
- 1979
- Melodia pour accordéon solo, 14 mn, Hohner Verlag
- 1978
- Winter Bird pour violon solo, 14 mn, Schott
- 1977
- Melodia II pour piano, 7 mn, Schott
Bibliographie
- « Basho in Europa – Lear in Japan / der japanische Komponist Toshio Hosokawa im Gespräch », dans Neue Zeitschrift für Musik n° 6 – Zentrum ? Peripherie ?, Mayence, éditions Schott Musik International, 1997, p. 34-35.
- Roger LALLEMAND, « Hanjo de Toshio Hosokawa : Le chant tragique de l’amour », dans Cahiers internationaux de symbolisme, Mons, éditions Université de Mons, Centre interdisciplinaire d’études philosophiques, 2004, p. 277-280.
- HIEKEL, Jörn Peter, « Musik und Natur in enger Verknüpfung: Anmerkungen zum schaffen von Toshio Hosokawa », Neue Zeitschrift Für Musik, vol. 175, no. 3, 2014, pp. 18–23.
- « Entretien avec Toshio Hosokawa – propos recueillis par Véronique Brindeau », dans la revue Accents n° 12 de l’Ensemble intercontemporain, article en ligne sur www.ensembleinter.com (lien vérifié en octobre 2021).
- Toshio HOSOKAWA, Tamashii no Landscape [Le paysage de l’âme], Tokyo, Iwanami, 1997.
- Toshio HOSOKAWA, « Uta no shuseki toshiteno orchestra » [L’orchestre comme une accumulation de chants], in Takemitsu Toru, Oto no kawa no ukue [Le devenir du fleuve de son], Tokyo, Heibonsha, 2000, pp. 36-50.
- Toshio HOSOKAWA, Stille und Klang, Schatten und Licht. Gespräche mit Walter-Wolfgang Sparrer, Berlin, Wolke Verlag, 2012.
- Max NYFFELER, « Fluchtpunkt Japan: im Fernen Osten ist Musik aus Europa ungebrochen Attraktiv. Ein Brückenbauer im bereich der Zeitgenössischen Musik ist Toshio Hosokawa », Neue Zeitschrift Für Musik, vol. 175, no. 1, 2014, pp. 68–70.
Discographie sélective
- Toshio HOSOKAWA, Lotus under the Moonlight, Momo Kodama : piano ; Mito Chamber Orchestra ; Seiji Ozawa : direction, dans « Hosokawa / Mozart », avec des œuvres de Wolfgang Amadeus Mozart, 1 Cd ECM, 2021, ECM 2624.
- Toshio HOSOKAWA, Regentanz, Les Percussions de Strasbourg, dans « Rains », avec des œuvres de Malika Kishino, Yoshihisa Taïra, Toru Takemitsu, 1 Cd Les Percussions de Strasbourg, 2019, PDS119.
- Toshio HOSOKAWA, « Gardens », Ukho Ensemble Kyiv ; Luigi Gaggero : direction, 1 Cd Kairos, 2019, 0015017KAI.
- Toshio HOSOKAWA, Meditation — To The Victims Of Tsunami 3.11 ; Nach dem Sturm ; Klage ; Autumn Wind, Orquesta Sinfónica de Euskadi, Jun Märkl : direction, dans « Orchestral Works • 3 », 1 CD Naxos, 2018, 8.573733.
- Toshio HOSOKAWA, Cloudscape ; Sen IV, dans « Frozen Time », 1 CD WERGO, 2017, WER 73682.
- Toshio HOSOKAWA, avec United Instruments Of Lucilin, « The Raven », 1 CD Naxos, 2017, 8.573724.
- Toshio HOSOKAWA, Etudes for piano, Momo Kodama : piano, dans « Point and Line », avec des œuvres de Claude Debussy, 1 cd ECM, 2017.
- Toshio HOSOKAWA, Small River in Distance, Quatuor Arditti, dans « Gifts and Greetings » avec des œuvres de Wolfgang Rihm, Hans Abrahamsen, Brian Ferneyhough, et al. ; 1 cd Winter & Winter, 2016, 910235-2.
- Toshio HOSOKAWA, Voyage VIII ; Lied ; Arc-Song ; Stunden-Blumen. Hommage à Olivier Messiaen ; Voyage X - Nozarashi, Musikfabrik, Peter Rundel et Ilan Volkhov, direction, 1 cd Wergo, 2016, WER68602.
- Toshio HOSOKAWA, In die Tiefe der Zeit, Germano Scurti : accordéon, Gareth Davi : clarinette, dans « Am Horizont », avec des œuvres de Wolfgang Rihm, Ivan Fedele, Sofia Gubaidulina, 1 cd Stradivarius, 2015, STR33999.
- Toshio HOSOKAWA, Landscape V ; Ceremonial Dance ; Sakura für Otto Tomek ; Cloud and Light, Mayumi Miyata : shô, Münchener Kammerorchester, Alexander Liebreich : direction, dans « Landscapes », 1 cd ECM, 2015, 2095.
- Toshio HOSOKAWA, Serenade (I. In the Moonlight, II. Dream Path), Marco Del Greco : guitare, dans « Works for Solo Guitar » avec des œuvres de Toru Takemitsu, 1 cd NEOS, 2014, 11317.
- Toshio HOSOKAWA, Landscape V ; Threnody ; Fragmente II ; Small Chant ; Landscape II ; Elegy, Mayumi Miyata : shô, Naoko Yoshino : harpe, Tosiya Suzuki : flûte à bec, Quatuor Arditti, dans « Quintettes & Solos », 1 cd Wergo, 2014.
- Toshio HOSOKAWA, Woven Dreams ; Blossoming II ; Circulating Ocean, Royal Scottish National Orchestra, Orchestre National de Lyon, Jun Märkl : direction, dans « Orchestral Works 2 », 1 cd Naxos, 2014, 8573276.
- Toshio HOSOKAWA, Horn Concerto “Moment of Blossoming ; Lotus under the moonlight ; Chant, Stefan Dohr : cor, Momo Kodama : piano, Anssi Karttunen : violoncelle, Royal Scottish National Orchestra, Jun Märkl directiondans « Orchestral Works 2 », 1 cd Naxos, 2014, 8573239.
- Toshio HOSOKAWA, Voyage IX ; Blossoming, Timo Korhonen : guitare, Oulu Symphony Orchestra, Santtu-Matias Rouvali : direction, dans « Concerto pour guitare » avec des œuvres de Kimo Hakola, 1 cd Ondine, 2013, ODE1219-2.
- Toshio HOSOKAWA, « String Quartets » : Silent Flowers ; Landscape I ; Landscape V ; Urbilder ; Blossoming, Mayumi Miyata : sho , Quatuor Diotima : Naaman Sluchin et Yun-Peng Zhao : violon, Franck Chevalier : alto, Pierre Morlet : violoncelle, 1 cd NEOS, 2012, 11072.
- Toshio HOSOKAWA, « Solo Concertos - Vol. 2 » : Concerto pour violoncelle ; Voyage VII ; Metamorphosis, Orchestre philharmonique du Luxembourg (I-III), direction : Robert HP Platz (I-III), Rohan de Saram : violoncelle (I), Jeroen Berwaerts : trompette (II), Olivier Dartevelle : clarinette (III), 1 cd NEOS, 2012, NEOS 11028.
- Toshio HOSOKAWA, « Orchestral Works » : Metamorphosis ; Re-turning ; Ferne Landschaft III, Deutsche Radio Philharmonie Saabrücken (I-III), direction : Andrea Pestalozza (I-III), Eduard Brunner clarinette (I), Notburga Puskas : harpe (II), 1 cd Stradivarius, 2011, STR 33899.
- Toshio HOSOKAWA, « Solo Concertos - Vol. 1 »: Landscape III ; Flute Concerto “Per Sonare” ; Ans Meer, Deutsches Symphonie-Orchester Berlin (I), SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg (II), NDR Radiophilharmonie (III), direction : Robert HP Platz (I-III), Irvine Arditti : violon (I), Gunhild Ott : flûte (II), Bernhard Wambach : piano (III), 1 cd NEOS, 2009, NEOS 10716.
- Toshio HOSOKAWA, Tabi-bito; Sen VI ; Die Lotosblume, Isao Nakamura : percussions, orchestre symphonique de la WDR de Cologne, direction : Ken Takeseki, chœur de la WDR de Cologne, direction Rupert Huber, 1 cd Stradivarius, 2008.
- Toshio HOSOKAWA, « Hosokawa Toshio sakuhinshu – Oto uchu 1-10 » [Les travaux de Toshio Hosokawa – L’univers sonore 1-10], 10 cds, Fontec, 1997-2007.
- Toshio HOSOKAWA, *« Toshio Hosokawa :*Birds Fragments »: Atem-lied ; Memory, Vertical time study I ; Birds Fragments III ; Duo pour violon et violoncelle ; Haiku for Pierre Boulez, Francesco Dillon violoncelle, Francesco Peverini : violon, Paolo Ravaglia : clarinette, Manuel Zurria : flûte, Oscar Pizzo : piano, Claudio Jacomucci : accordéon, ensemble Alter Ego, 1 cd Stradivarius, 2006, STR 33689.
- Toshio HOSOKAWA, Voyage II, dans « Voyages », avec des œuvres de Luciano Berio et Philippe Schoeller, Pascal Gallois : basson, chœur de chambre Mikrokosmos, orchestre philharmonique de Radio France, direction : Daniel Kawka, 1 cd Stradivarius, 2006, STR 33736.
- Toshio HOSOKAWA, Vertical song I, dans « Flute XXth century – vol. 2 », avec des œuvres de Bruno Maderna, Franco Donatoni, Jean-Claude Risset, Roberto Fabbriciani : flûte, Alvise Vidolin : bande et électronique live, 1 cd ARTS, 2006, n° ARTS 47702.
- Toshio HOSOKAWA, Cloudscapes-Moon night, Sen V, Wie ein Atmen im Lichte, dans « Deep Silence – Toshio Hosokawa / Gagaku », avec des pièces de Gagaku traditionnel, Stefan Hussong : accordéon, Mayumi Miyata : shô, 1 cd WERGO, 2004, WER 68012 [livret de Rolf W. Stoll].
- Toshio HOSOKAWA, Landscape I ; II ; V ; Frangments II ; Vertical Time Study III, Arditti string quartet (I, II, IV, V), Pierre-Yves Artaud : flûte alto (II), Irvine Arditti : violon (III), Ichiro Nodaira : piano (IV), Mayumi Miyata : shô (V), 1 cd Montaigne Auvidis, 2002, MO 782005.
- Toshio HOSOKAWA, In die Tiefe der Zeit, Duo pour violon et violoncelle, Winter Bird, dans « Thomas Demenga / Toshio Hosokawa – J.S Bach – Isang Yun », avec des œuvres de Jean-Sébastien Bach et Isang Yun, Thomas Demenga : violoncelle, Thomas Larcher : piano, Hansheinz Schneeberger, Asako Urushihara : violons, Heinz Holliger : hautbois, Aurele Nicolet : flûte, Teodoro Anzellotti : accordéon, 1 cd ECM Records, 2002, ECM 1782 461862.
- Toshio HOSOKAWA, Koto-uta ; Voyage I ; Concerto pour saxophone et orchestre ; Ferne Landschaft II, dans « Toshio Hosokawa – Voyage I, Concerto pour saxophone et orchestre, Ferne Landschaft II », Ernst Johannes : saxophone, Asako Urushihara : violon, Kyoko Kawamura : koto, orchestre symphonique allemand de Berlin, direction : Ken Takaseji, 1 cd Kairos, 2002.
- Toshio HOSOKAWA, Voiceless voice in Hiroshima, dans « Musica Viva, Volume 7 – Voiceless Voice In Hiroshima», Tim Schwarzmaier : voix, Theresa Kohlhaufl : voix, Nathalie Stutzmann : contralto, chœur de la Radio bavaroise, August Zirner : voix, orchestre symphonique de la Radio bavaroise, dir. Sylvain Cambreling, 1 cd Col Legno, 2002, LEGN 20087.
- Toshio HOSOKAWA, Ave Maria, dans « Nuits – weiß wie Lilien », avec des œuvres de Giacinto Scelsi, Arnold Schoenberg, Webern Anton, Iannis Xenakis, ensemble Schola Heidelberg, 1 cd Stradivarius, 2001, BIS 1090.
- Toshio HOSOKAWA, Birds Fragments II, dans « Internationale Ferienkurse für Neue Musik Darmstadt 1998 », avec des œuvres de György Kurtág, John Cage, Salvatore Sciarrino, Georges Aperghis*,* Mayumi Miyata shô et Isao Nakamura : percussion, 1 Cd Col Legno, 2000, LEGN 20055.
- Toshio HOSOKAWA, New Seeds of Contemplation – Mandala, dans « Donaueschinger Musiktage 1998 », avec des œuvres de Vinko Globokar, Hanspeter Kyburz, Olga Neuwirth*,*ensemble Yûsei, dir. Toshio Hosokawa, 1 cd Col Legno, 1999, LEGN 20050.
- Toshio HOSOKAWA, Vertical Time Study I ; III ; Sen V ; In die Tiefe der Zeit ; Melodia, Kammerorchester Diagonal (III), Michael Riessler, clar. (I), Werner Taube, vlc (I), Yukiko Sugawara-Lachenmann, pno (I, V), Stefan Hussong, acc. (II, III, IV), Chosei Komatsu, dir. (III), Julius Berger, vlc (III), Asayo Urushihara, vln (V), 1 cd Col Legno, 1998, LEGN 20016.
- Toshio HOSOKAWA, Vertical time study II, dans « The Japanese saxophone », avec des œuvres de Ichiro Nodaïra, Masakazu Natsuda, Fuminori Tanada, Toru Takemitsu, Ichiro Nodaïra, Claude Delangle : saxophones, Odile Delangle : piano, Jean Geoffroy : percussion, 1 cd Grammofon AB BIS, 1998.
- Toshio HOSOKAWA, In die Tiefe der Zeit ; Into the Depth of time, dans « Toshio Hosokawa », Nobuko Imai : alto, Mie Miki : accordéon, 1 cd BIS, 1998, BIS 929.
- Toshio HOSOKAWA, In die Tiefe der Zeit, dans « John Cage: Two 4; Toshio Hosokawa: In die Tiefe der Zeit» avec une œuvre de John Cage, Julius Berger : violoncelle, Stefan Hussong : accordéon, 1 cd WERGO, 1997, WER 6617.
Liens Internet
- Éditeur, Schott Music, page Toshio Hosokawa : http://www.schott-music.com
- « Toshio Hosokawa : Son calligraphié : Sen, Fragmente 1, Duo, Koto-Uta Traditional Japonese music : Gagaku, Shômyô, Nô », enregistrement de la conférence du 14 juillet 2003 à La Chartreuse : https://medias.ircam.fr/x93e1d3_toshio-hosokawa-son-calligraphie-sen
- « Toshio Hosokawa : Choral music : Singing Trees, Voiceless Voice in Hiroshima », enregistrement de la conférence du 18 juillet 2003 à La Chartreuse : https://medias.ircam.fr/xca7eea_toshio-hosokawa-choral-music-singing-t
- « Toshio Hosokawa : The koto and the traditional Japonese music », enregistrement de la conférence du 20 juillet 2003 à La Chartreuse : https://medias.ircam.fr/x0849b5_toshio-hosokawa-the-koto-and-the-traditi
- « Toshio Hosokawa : Le shô », enregistrement de la conférence du 26 juillet 2003 à La Chartreuse : https://medias.ircam.fr/x86d024_toshio-hosokawa-le-sho
- « Toshio Hosokawa : De la musique traditionnelle japonaise à la musique occidentale », enregistrement de la conférence du 13 juillet 2006 à l’Arsenal : https://medias.ircam.fr/xb74c06_toshio-hosokawa-de-la-musique-traditionn
- « Toshio Hosokawa : Discussion animé par Claude Samuel, avec Toshio Hosokawa et Nguyen Dao », enregistrement de la conférence du 15 juillet 2006 à l’Arsenal : https://medias.ircam.fr/x4684f7_toshio-hosokawa-discussion-anime-par-cla
(liens vérifiés en octobre 2021)