
Luc Ferrari
Compositeur français né le 5 février 1929 à Paris, mort le 22 août 2005 à Arezzo, Italie.
Après des études musicales au conservatoire de Versailles (1946-1948), Luc Ferrari étudie le piano et la composition à l’Ecole normale supérieure de Paris avec Alfred Cortot et Arthur Honegger (1948-1950). Il fréquente la classe d’analyse d’Olivier Messiaen au conservatoire de Paris (1953-1954). En 1956, il entre au Groupe de musique concrète ou il restera jusqu’en 1966. C’est à cette période qu’il collabore avec Pierre Schaeffer pour la création du Groupe de Recherche Musicale (1958). Il devient chef du groupe de recherche et s’occupe des activités pédagogiques tout en coordonnant une série d’émissions sur la musique concrète (1959-1960). Chargé de recherche sur les instruments nouveaux, il s’occupe de l’étude des instruments et des corps sonores (1960-1961). Il prend la direction artistique de l’Ensemble International de Musique Contemporaine de Paris (EIMCP) dirigé par Constantin Simonovitch et explore les exercices d’improvisation sur schéma (1961-1962). Il s’occupe aussi de la direction d’une composition collective pour bande et orchestre impliquant tous les compositeurs du GRM. Il prend également en charge une série d’émissions de télévision : Chaque pays fête son grand homme, en participant à la prise de son, à l’illustration musicale et à la coréalisation (1962-1965). C’est dans cette même période, à partir d’octobre 1965, qu’il enseigne pendant six mois à la Rheinische Musikschule à Cologne (Allemagne). Avec l’auteur et réalisateur Gérard Patris, il collabore à une série d'émissions sur la musique contemporaine pour la télévision française (1965-1966), Les Grandes Répétitions (Olivier Messiaen, Edgard Varèse, Karlheinz Stockhausen, Hermann Scherchen, Cecil Taylor). Il quitte le Groupe de recherche musicale et accepte pour un an le poste de professeur de musique expérimentale à Stockholm (1966). Il fait l’année suivante un séjour d’un an à Berlin invité par la Ford Foundation et la DAAD. Entre 1968 et 1969 il est responsable musical de la Maison de la culture d’Amiens. En 1972, il crée son propre espace de travail électroacoustique (studio Billig) et il obtient le Prix Karl Sczuka pour le Hörspiel Portrait-Spiel (production Südwestfunk, Baden-Baden). Il enseigne la composition au conservatoire de Pantin (1978-1980). En 1982, avec le soutien de Maurice Fleuret, il fonde l'association La Muse en Circuit, studio de composition électroacoustique et de création radiophonique. Entre 1985 et 1986, il organise au Café de la danse à Paris, avec La Muse en Circuit, une série de concerts-spectacles intitulée Vue imprenable sur l'acoustique, parmi lesquels : Sombres machines à sons, Radio sur scène, La Leçon d'espagnol. Ces concerts sont, pour la plupart, enregistrés par le programme-musical de France Culture. En 1987, il obtient le prix Italia pour le conte symphonique Et si tout entière maintenant, réalisé dans le cadre de l'opération multimédia Brise-Glace, il obtient de nouveau le prix Karl Sczuka en 1988, pour le Hörspiel Je me suis perdu ou Labyrinthe portrait (coproduction Südwestfunk et La Muse en Circuit). Une grande rétrospective lui est consacrée au Festival des Manca à Nice en 1989. La même année, il reçoit le grand prix national du ministère de la Culture. En 1990, il obtient le prix International Serge et Olga Koussevitzky pour la pièce symphonique Histoire du plaisir et de la désolation. En 1991, il obtient le prix Italia (prix spécial de la R.A.I.) pour sa création radiophonique L'escalier des aveugles, coproduite par la Radio nacional de España et La Muse en Circuit. En 1993, il est invité par le studio de musique électronique de la WDR à Cologne. Le 21 avril 1994 il démissionne de sa responsabilité de président de La Muse en Circuit. Parcours confus, une rétrospective de ses œuvres, est organisée à Groningue en octobre 1995 suivie d’une tournée de concerts aux Pays-Bas. En octobre 1996, il construit son propre studio appelé Post-Billig. En octobre 1997, il est invité, avec l'aide financière du ministère des Affaires étrangères, pour une tournée de trois semaines de concerts et conférences dans les principales universités californiennes. A partir de 1999, il entreprend la série des compositions intitulées : « Exploitation des concepts », il réalise des installations et travaille en improvisation avec de jeunes DJ expérimentaux. Plusieurs pièces naissent de ces collaborations. En 2001, une rétrospective de son travail est organisée par le festival Futura avec l’interprétation intégrale de ses œuvres électroacoustiques. En 2002, il est invité au festival « monographique » par le groupe « New Generation » au Japon. En 2003, une série de concerts est organisée à La Friche de la Belle de Mai, à Marseille ainsi qu'une rétrospective à la Chaux-de-Fonds en Suisse ; c'est aussi l'année d'une tournée de concerts au Japon : Tokyo, Nagoya, Osaka. En 2004, il est en résidence à Poitiers à l’invitation de l’ensemble Ars Nova, où il donne des concerts. En octobre, il est invité à Lille 2004 (« 8 jours avec les musiques de Luc Ferrari ») et à Courtrai dans le cadre du Festival Audioframes. En novembre, il est invité au festival Novelum à Toulouse ainsi qu’au GMEA-CNCM, d’Albi.
Le 22 août 2005, Luc Ferrari décède à Arezzo en Toscane.
Il reçoit le Grand Prix Charles Cros in memoriam à l’occasion de la parution de ses disques Les Anecdotiques – Exploitation des Concepts N° 6 et Archives sauvées des eaux – Exploitation des Concepts N° 1.
© Ircam-Centre Pompidou, 2015
Histoire du plaisir et de la désolation
Par David Jisse
Histoire du plaisir et de la désolation : ce titre d’une pièce symphonique créée en 1982 résume assez bien la vie et le travail d’écriture de Luc Ferrari, tant sa perpétuelle contradiction, son exaltation des contraires, sa quête permanente de l’impossible ont été essentielles et marquent de leur empreinte l’ensemble de son œuvre.
Ferrari occupe une place à part dans la deuxième moitié du XXe siècle car, à côté des compositeurs de sa génération (Kagel, Ligeti, Berio, Stockhausen, Cage, Boulez…), il a suivi un chemin singulier qui n’était pas celui de l’institution ou celui des écoles et des styles, mais toujours celui des voies de traverses, guidé par un sens intuitif et élégant de la rupture, de la liberté et du plaisir. Il faut ajouter à cela un goût précoce pour la provocation qui pousse le jeune étudiant qu’il était dans les années 1950 à jouer Bartók au conservatoire de Versailles alors que c’était interdit. Un sens de l’aventure aussi, illustré par cette traversée de l’Atlantique sur un vieux cargo pour aller rencontrer Varèse après avoir entendu Déserts à la radio.
Liberté
Sa vie musicale, qu’on ne peut d’ailleurs pas séparer de sa vie tout court, ses compositions, comme ses positions institutionnelles et ses points de vue politiques, sa vie entière, tout peut se résumer à ce mot : liberté.
Liberté stylistique tout d’abord, car si on se réfère aux grands mouvements qui ont marqué la composition de l’après-guerre, aucun d'eux ne peut être convoqué seul pour décrire ses œuvres. On perçoit déjà un goût prononcé pour les mélanges dans Visage I pour piano, pièce construite à la fois sur des morphologies sérielles et organisée autour de cellules répétitives qui poussent l’atonalisme vers une forme presque modale. Le jeu très percussif donne aussi au piano une force acoustique proche de la musique concrète. Une énergie similaire circule dans Tautologos I, pièce électroacoustique composée en 1961 pour l’INA-GRM. Ferrari affichait déjà son goût prononcé pour le son et une liberté de style qui contrastait avec les formalismes de l’époque. L’analyse de son écriture démontre cet écart et l’ensemble des indices qui pourraient rapprocher ses partitions d’une école ou d’une forme stylistiquement qualifiable sont en permanence contredits par un élément inclassable. Intemporelle est donc le mot qui convient le mieux pour décrire cette œuvre ce qui n’est pas le moindre paradoxe pour un homme qui se voulait au cœur du réel de son temps et qui pensait même que le compositeur était une sorte de journaliste sonore.
Liberté institutionnelle aussi puisqu’à aucun moment de sa vie artistique Luc Ferrari n’a fait passer un quelconque désir de pouvoir avant sa composition. Aucune des fonctions qu’il a occupées ne fut liée à l’idée de carrière. Dès qu’elles pouvaient être, selon lui, un frein à son travail et à sa liberté, il les quittait. Parfois facilement, parfois dans la douleur et dans la « désolation ».
Hétérogène
Un autre exemple emblématique est celui d’Hétérozygote, une pièce électroacoustique de 1963-1964 qui par son titre, nous indique qu’il va être question de mixité prise au sens biologique du terme. Luc Ferrari revendique ici les mélanges de morphologies sonores qu'il considère comme fertiles. Il intègre, à l’intérieur d’une électroacoustique abstraite, des sons naturels reconnaissables. Il aimait les appeler « anecdotiques ». Pour l’époque, ce fut une petite révolution. Entendre cette voix de femme parler sur une plage dans le Sud au milieu des sons flutés de l’électronique, c’était faire coexister pour la première fois « l’anecdotique et le musical ». Pour le comprendre il faut se souvenir que Pierre Schaeffer, lorsqu’il théorisait son solfège des objets sonores, rapprochait la composition de la musique concrète de l’univers formalisé des principes de l’écriture musicale. Les œuvres se devaient donc d’en suivre la logique sans trop s’en écarter. Ces voix de femmes au milieu de sons concrets n’entraient dans aucune des classifications d’alors. C’est sans doute ce qui lui fit dire que cette pièce qu’elle n’avait pas de forme et que c’était du « bruit », ce qui affecta profondément Luc Ferrari qui ne comprit pas cette réaction.
Ce fut la même chose avec Presque rien N° 1, pièce composée en 1968 autour de prise de sons minimalistes qui captent tout en les recomposant les sons d’un village de pêcheurs. Avec cette manière de faire, il participait avec Murray Schafer et d’autres à un mouvement qui se poursuit jusqu’à aujourd’hui, le field recording. En effet, beaucoup de jeunes compositeurs captent les sons de l’environnement et les considèrent comme la base de leur travail. Toute une école « naturaliste » est née de cette attitude et il est à noter que ce mouvement dépasse le simple cadre de la musique savante.
L’incompréhension mutuelle entre Ferrari et Schaeffer autour de son travail fut sans doute une des raisons qui lui fit quitter le GRM. Encore une fois, son goût de l’indépendance l’entraînait à prendre des décisions douloureuses. Encore une fois, il quittait le plaisir pour la désolation. Il a fallu d’ailleurs attendre dix ans pour que François Bayle lui propose d’éditer Presque rien N° 1.
Hörspiel
En Allemagne, en revanche, Hétérozygote provoqua un grand intérêt parce que la mixité des langages se rapprochait des pièces de création radiophonique et du mouvement né en Allemagne durant les années 1920 avec Kurt Weill, Alfred Döblin, Friedrich Bischoff et d’autres créateurs qui considéraient que cet entrecroisement de bruits, de musiques et de textes était le fondement même d’un art nouveau.
Stockhausen invite Ferrari à venir donner des cours en 1964 et 1965. Il reçoit des commandes des radios allemandes, particulièrement celle du Südwestfunk à Baden-Baden, pour laquelle il compose Portrait-Spiel qui reçoit le prix Karl Sczuka décerné par la SWR, récompense aussi importante en Allemagne que l’est en Italie ou en France le prix Italia décerné par la RAI.
Si on prend l’exemple de Unheimlich Schön composé en 1971, cette pièce pose très clairement la manière de faire du compositeur. Une jeune femme respire. Elle doit être très belle mais un peu effrayante (unheimlich), car sur les indications de Luc Ferrari, elle doit gérer son souffle de manière inhabituelle tout en prononçant en boucle « Unheimlich schön ». Il n’y a pas de transformations audibles sinon celles du montage. Quelques effets d’échos, de delay, de déphasages tressent un univers électroacoustique assez simple. Ce protocole, juste à cause d’un souffle transformé et d’une répétition obsédante de deux mots, décale le réalisme de la situation pour le faire entrer dans un espace nouveau et inquiétant. En plus de créer une réalité augmentée, Ferrari utilise la répétition obsédante du mot et du souffle, ce qui fait perdre la signification originelle de ces sons qui deviennent alors musique avant d’être du sens. Comme le résume François Delalande : « La nouveauté, c’est que l’image sonore peut être apparentée à un contenu explicite ».
Luc Ferrari dit aussi : « Le créateur, l’artiste ne vit pas en dehors de la société. Il vit son histoire dans l’actualité la plus rude, la plus terrible ou la plus joyeuse » et son originalité profonde consistera à inscrire cette sensibilité au monde dans ses compositions, quitte à justement lui donner une forme reconnaissable. Jamais l’œuvre ne sera coupée de la vie, et c’est même de ce choc incessant avec le réel que naîtront les plus belles œuvres de Ferrari. L’écho du réel avec la composition musicale sera permanent sans qu’on puisse jamais savoir quel est le vecteur dominant entre ces deux forces. Il suffit pour s’en convaincre de regarder quelques titres de son catalogue de la fin des années 1960. Société I, Société II. Et si le piano était un corps de femme, Société IV - Mécanique Collectivité Individu. On constate que, quelle que soit la forme musicale choisie (musique instrumentale, théâtre musical, Hörspiel), cette dialectique est restée opératoire durablement dans l’inspiration de Ferrari.
Sensualité
On l’aura compris, le concept de pureté stylistique n’intéresse que très peu Luc Ferrari, qui a toujours revendiqué l’impureté comme une valeur positive et une force motrice. Il y est toujours resté fidèle et tous ses choix furent guidés par cette discrète ou violente opposition aux conformismes et aux systèmes. Vers la fin de sa vie, il disait à Daniel Terrugi : « Si j’ai parlé du sentiment, c’est parce que dans les années 1960, on l’avait oublié, comme on avait oublié la pulsation ».
Par exemple, dans Les émois d'Aphrodite, une voix de femme va venir faire fugitivement écho à la musique construite autour de trois danses, comme un signal nécessaire qui éclaire la pièce. « Le bruit de ma peau parcourue de rien simplement desserrée… » : simple phrase posée comme en suspens au milieu des rythmes.
C’est presque un lieu commun lorsqu’on parle de Luc Ferrari, mais il faut redire que la sensualité et les relations charnelles occupent une place déterminante dans toute son œuvre à la fois comme un moteur pour l’imaginaire et comme un contrepoint, un écho permanent qui signe son travail. Dans les 36 Enfilades pour piano et magnétophone, l’instrumentiste dialogue à la fois avec les sons de la bande mais aussi avec une voix de femme et celle du compositeur lui-même en nous parlant de silence et de rupture. C’est une œuvre à la fois ludique et déchirante qui encore une fois met en jeu sur scène l’histoire du plaisir et de la désolation.
Dans Chansons pour le corps, Elise Caron chante explicitement la peau, les seins et le sexe de la femme sur un texte de Colette Fellous alors que la comédienne (Anne Sée) dit des textes de femmes parlant de leur propre corps. Cette mise en abyme illustre bien le travail de Ferrari qui propose une forme qui peut ressembler à de la chanson-opéra, à un lied ou un oratorio, mais qui reste aussi, grâce au travail de la bande magnétique, une sorte de témoignage poétique sur sa vision du corps féminin. Le fait qu’on ne puisse réduire Chansons pour le corps à un genre unique illustre bien cette manière qu’a Ferrari de toujours donner à l’œuvre une dimension supplémentaire et inattendue. Dans cette pièce en particulier, le degré d’indétermination stylistique accentue la sensualité du sujet et nous interdit de le réduire à des images triviales et simplificatrices.
Ainsi, comprendre l’œuvre de Luc Ferrari par la seule analyse de ses partitions, en essayant de faire entrer sa musique dans des genres préétablis ou dans des catégories de langage plus ou moins définies (tonal, atonal, électroacoustique, spectral, minimaliste, répétitif, etc.) est un exercice impossible. L’œuvre nous parle d’elle-même justement grâce à la multiplicité des genres et qu’elle traverse et par les degrés d’incertitudes qu’elle engendre. Elle a peut être pour vocation de rester presque insaisissable et ce mystère même est, pour partie, ce qui en fait le prix. Il s’accorde à l’immense zone d’ombre qu’était la personnalité cachée de Luc Ferrari, abritant par l’humour son profond désarroi au monde.
Hasard
Une dimension essentielle dans l’œuvre de Ferrari est celle de l’improvisation et du hasard, illustrée par Et tournent les sons dans la garrigue, une pièce qui tentait de répondre à la question : « Comment transmettre des idées musicales sans utiliser l’écriture conventionnelle ? ». Toutes sortes de protocoles sont nées de cette interrogation sur l’écriture qui revient régulièrement chez Ferrari.
Il imaginera aussi d’autres manières de faire, notamment l’improvisation totale. Le disque Impro-micro-acoustique 2001 où, en compagnie de Noël Akchoté (guitare) et Roland Auzet (percussion), il se sert de son micro comme d’un instrument d’improvisateur, est un bon exemple. Car justement, il ne se contente jamais de la musique produite dans ces seules conditions. Il lui faut reprendre ces sons en studio afin de retrouver le geste de l’écriture à travers les transformations électroacoustiques et de donner au projet sa forme définitive.
On peut parler d’improvisation encore, mais préméditée cette fois, dans le cas de Rencontres fortuites avec Jean-Philippe Collard-Neven au piano et Vincent Royer à l’alto. Le compositeur explore avec eux des morphologies et des systèmes. Les interprètes réagissent à ces propositions et finissent par inventer une musique dont la pièce va naître.
Mais le hasard n’exclut jamais la rigueur et Ferrari, en plus de la détermination dans ses choix, ajoute souvent des éléments qui compliquent encore le jeu du hasard et de la détermination. Dans Tautologos 3, il invente un système de ponctuation du temps avec un livre ouvert et fermé régulièrement dont le son participe à la structure de l’ensemble.
Ainsi faut-il écouter et interpréter ses compositions comme ce subtil mélange entre une volonté de se laisser guider par le hasard et un goût de l’écriture contrôlée et précise.
Cette contradiction entre le désordre et l’organisation, l’écriture et l’improvisation, le pur et l’impur, illustre bien sa déchirure profonde et le combat qu’il devait sans doute mener dans son travail entre le plaisir et la désolation. Dans son travail et dans sa vie.
Autobiographie
Car la dimension autobiographique reste fondamentale. Nous en avons parlé au sujet des pièces qui font écho à la société mais il faut aller plus loin : c’est sa propre vie intime, avec ses joies et ses douleurs, qui construit son parcours de créateur. Nombreux sont les compositeurs qui ont dédicacé leurs pièces à leurs amours, caché les initiales de leur maîtresse, mais la force de Luc Ferrari réside dans l’explicite.
Par exemple dans la Fable de la démission et du cendrier. Ferrari avait fondé en 1982, avec d’autres compositeurs, un studio de création : la Muse en Circuit. Il en démissionna en 1994 parce qu’il ne se sentait plus libre d’y faire ce qu’il voulait. Ce départ fut douloureux et sa musique d’alors porte dans sa violence à peine contenue les traces de cet événement de sa vie. Commentant Fable de la démission et du cendrier, il dit : « J’écrivais une partition pour deux pianos et deux clarinettes qui a suivi toute les péripéties de cette affaire ».
Autre exemple. Lorsqu’il compose Les Archives sauvées des Eaux, c’est qu’une inondation s’est produite dans son studio et que, comme il était en train de numériser les bandes magnétiques, l’idée lui est venue d’en faire une pièce. Ce n’est sans doute pas un hasard si son autobiographie, écrit commencé et inachevé, devait s’appeler Je courais tant de buts divers, tant son goût pour la vie et la découverte ne s’est jamais tari.
Déchiré
A écrire ces lignes, je me rends compte que je ne parle que de l’écorce et que la vérité profonde de l’œuvre de Luc Ferrari reste encore à découvrir tant son jeu de pistes reste complexe et subtil.
Il faudrait parler du théâtre musical. Ferrari fut dans les années 1980, avec Georges Aperghis et quelques autres, de ceux qui s’intéressaient à cette forme innovante mettant en scène les musiciens dans des situations théâtrales, dont le renouveau était favorisée par l’action de Guy Erismann à Radio-France et au festival d’Avignon. La leçon d’espagnol créée au Café de la danse en 1985 avec entre autres Elise Caron et Michel Musseau, est un bon exemple de cette recherche.
Il faudrait parler du goût de Ferrari pour la performance qui le faisait jouer sur scène avec de jeunes musiciens aussi aventureux que lui. Oui, il faudrait parler de la jeunesse !
Il faudrait parler de tant de choses encore.
Alors je prends un disque, l’un des derniers parus présentant sa musique instrumentale. Il s’agit de la Symphonie déchirée interprétée par l’Ensemble Ars Nova qui est, comme il le dit lui-même, « une sorte de balancement entre révolte et volupté, entre réalisme et abstraction, entre mouvement impulsif et formaliste ». Encore une fois cette dialectique entre plaisir et désolation.
Lorsque j’écoute le mouvement intitulé « Les cloches de Huddersfield », je suis frappé par la simplicité de l’écriture et par la complexité qui peut en naître cependant. Mi, ré, do, si, ces notes sont presque obstinément répétées mais détournées par le travail électroacoustique, les glissements rythmiques de l’écriture – et soudain je suis presque sur le point de ressentir vraiment ce que Luc Ferrari cherchait. Cet inconfortable inconfort, ce rythme toujours attendu et brisé, cette évidence toujours contredite. Encore une fois le plaisir qui jouxte la désolation.
Oui, cette symphonie est vraiment déchirée comme est « déchirée sa tête », ainsi que la voix du compositeur le chuchote dans Presque rien N°2. Déchirée et en même temps tellement limpide qu’il faudrait donner à entendre cette musique à tous.
Toutes les citations proviennent de l'ouvrage Presque rien avec Luc Ferrari, Entretiens & Textes et autobiographies imaginaires de Luc Ferrari, éd. Main d’œuvre, 2002.
© Ircam-Centre Pompidou, 2015
- Effectif non spécifié
- Allô, ici la terre play-light and time-show (1971-1972)
- Allô, ici la terre spectacle pour l'oreille ou auditacle, deuxième chapitre (1973-1974), 2 h about [program note]
- Autoportrait (Jean Dubuffet) Musique pour un film de 29 min de Gérard Patris (1963), 12 mn
- elec Chastel Musique de film pour un film de Robert Lapoujade (1962)
- Conversation Pieces musique pour une pièce de théâtre de François-Michel Pesenti (1993)
- elec Et tournent les sons dans la garrigue. Réflexion sur l'écriture N°1 Bande magnétique stéréo et instrumentation libre (1977), 25 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- Impro-Micro-Acoustique (2001) [program note]
- Je courais tant de buts divers (1994) [program note]
- Jetzt oder wahrscheinlich ist dies mein Alltag, in der Verwirrung der Orte und der Augenblicke (1981-1982), 1 h 45 mn [program note]
- elec Kennen Sie Schönberg ? (1972), 30 mn [program note]
- La Famille Bang Comédie Musicale de Fiction poético-érotico-sentimentale (1966-1969)
- La musique à l'envers fragment d'un opéra collectif (1965)
- Le Dernier Soleil musique pour un film sur les Aztèques (1980), 45 mn
- Le Petit Pommier musique pour un film de Liliane de Kermadec (1980), 1 h 30 mn
- Le dispositif et son disnégatif (1969-1970) [program note]
- Les Apprentis Musique pour un film 16 mm double-bande de Gérard Patris (1977), 1 h 20 mn
- Les Bachiques Musique pour les instruments Bachet (1963)
- elec Les Grandes Répétitions 5 documentaires pour la TV (1965-1968) [program note]
- elec Les Pélerins (1962-1963)
- Les jeunes filles ou Société III (1967) [program note]
- Les réalisables et le journal d'un autobiographe Réunion des partitions-textes sous forme de livre, accompagnées de différentes réflexions autobiographiques (1964-1972) [program note]
- Les yeux de Mathieu musique pour un film de Nicolas Cahen sur une conception chorégraphique de Susan Buirge et Claude Hudelot (1984)
- Loin de l'équilibre musique pour un film d'Alain Bedos (1977), 30 mn
- Musique dans les spasmes fiction réaliste (1988-1989) [program note]
- elec Place des Abbesses Musique pour un film de Erika Magdalinski (1977), 25 mn [program note]
- Pornologos Réalisable érotique (1971), variable [program note]
- elec Presque rien ou le désir de vivre deux films documentaires en deux épisodes (1972-1973)
- Société I pour sept réalisateurs et le public (1965), variable, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- Société VI - Liberté, liberté chérie pour public solo (1969), variable [program note]
- Tautologos 3 (1970), 20 mn about
- Tautologos III ou Vous plairait-il de tautologuer avec moi ? pour n'importe quel groupe d'instruments (1969), variable, Moeck [program note]
- Musique électronique / sur support / instruments mécaniques
- elec 6 pour 4 pour électronique (1962)
- elec Algérie 76 N°2. Belghimouze, Village Socialiste pour bande magnétique seule ou bande magnétique et diapositives (1976-1977), 30 mn [program note]
- elec Algérie 76 N°1. La révolution agraire Bande magnétique seule ou bande magnétique et diapositives (1976), 32 mn
- elec Algérie N°3 : La Société Nationale de Sidérurgie pour bande magnétique stéréo seule ou bande magnétique et diapositives (1976-1978), 35 mn [program note]
- elec Archives Génétiquement Modifiées - Exploitation des Concepts N° 3 pour sons mémorisés solo (2000), 25 mn [program note]
- Ateliers Musique électroacoustique pour un film couleur 16 mm sur le peintre Jean Clerté (1981), 13 mn 30 s
- elec Bistro pour électronique (1993), 1 h [program note]
- elec Chantal ou le portrait d'une villageoise pour électronique (1977-1978), 40 mn [program note]
- elec Chaque pays fête son grand homme (1962)
- Chronopolis Musique électroacoustique pour un film expérimental d'animation de Piotr Kamler (1981-1982), 50 mn
- elec Chute libre essai radiophonique (1958), 18 mn 34 s
- elec Conte Sentimental N° 1 Petite Symphonie intuitive pour un paysage de printemps pour électronique (1989), 29 mn [program note]
- elec Continuo musique concrète (1958)
- elec Créamaille 88 pour électronique (1988), 45 mn
- elec Cycle des Souvenirs - Exploitation des Concepts N° 2 installation son et image (1995-2000), variable [program note]
- elec Danses organiques pour électronique (1971-1973), 52 mn [program note]
- elec Dernier Matin (1964)
- elec Dialogue ordinaire avec la machine ou trois fables pour bande doucement philosophiques (1984), 30 mn [program note]
- elec Dérivatif archives SM (2005)
- elec Et si tout entière maintenant conte symphonique pour électronique (1968-1987), 34 mn [program note]
- elec Etude Floue musique concrète (1958), 02 mn 40 s
- elec Etude aux sons tendus musique concrète (1958), 02 mn 48 s
- elec Exercices d'improvisation pour bande magnétique stéréo et instruments (1977) [program note]
- elec Far West News pièce radiophonique en 3 parties (1998-1999) [program note]
- elec Femme descendant l’escalier installation sonore pour abribus (2004-2005), 40 mn [program note]
- elec Hold still keep moving installation (1995)
- elec Hétérozygote pour électronique (1963-1964), 27 mn [program note]
- elec J'ai été coupé pour électronique (1960-1969), 12 mn [program note]
- elec Je me suis perdu ou Labyrinthe portrait pour électronique (1987-1988), 1 h 28 mn [program note]
- elec Journal d'un journaliste amateur pour électronique (1972), 27 mn [program note]
- elec L'escalier des aveugles recueil de nouvelles pour électronique (1991), 35 mn [program note]
- elec Labyrinthe de violence « Mais où donc est-on ? » pour électronique et diapositives (1975), 12 mn [program note]
- elec Le Freischütz (Die Wolfsschlucht) pour électronique (1989-1990), 20 mn [program note]
- elec Les Anecdotiques - Exploitation des Concepts N° 6 pièce radiophonique pour DeutschlandRadio Berlin (2001-2002), 54 mn [program note]
- elec Les Archives sauvées des Eaux - Exploitation des Concepts N° 1 pour deux Cds et un ensemble de vinyles (2000), 48 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- elec Les Arythmiques pour électronique (2003), 40 mn 20 s [program note]
- elec Les ProtoRythmiques pour deux DJ (2004-2005), 1 h about [program note]
- elec Music Promenade musique électroacoustique (1964-1969) [program note]
- elec stage Opérabus musique de concert pour électronique (1965), 21 mn 30 s [program note]
- elec Ouvert - Fermé pour électronique (1993), 11 mn [program note]
- elec Passage pour mimes musique concrète pour le théâtre (1959)
- elec Petite symphonie intuitive pour un paysage de printemps pour électronique (1973-1974), 25 mn [program note]
- elec Photophonie pour électronique (1989)
- elec Portrait d'une autre (1963)
- elec Portrait de Michel Portal (1994-1995), 45 mn
- elec Portrait-Spiel pour électronique (1971), 1 h 20 mn [program note]
- elec Presque rien (N° 1) ou Le lever du jour au bord de la mer pour électronique (1967-1970), 20 mn [program note]
- elec Presque rien N° 4 - "La remontée du village" pour son mémorisé (1990-1998), 16 mn [program note]
- elec Presque rien N°2. "Ainsi continue la nuit dans ma tête multiple" pour électronique (1977), 21 mn [program note]
- elec Presque rien avec filles pour électronique (1989), 14 mn [program note]
- elec Promenade symphonique dans un paysage musical ou Un jour de fête à El Oued en 1976 pour électronique (1976-1978), 32 mn [program note]
- elec Quatre femmes hollandaises pièce radiophonique (1995), 25 mn [program note]
- elec Saliceburry Cocktail pour électronique (2002), 30 mn [program note]
- elec Selbstportrait oder Peinture de sons ou bien Tonmalerei (1996-1997), 55 mn [program note]
- elec So (1967)
- elec Solitude Transit pour électronique (1989-1990), 1 h 10 mn [program note]
- elec Spazier Musik Nr. 3 installation pour sons mémorisés (1971)
- elec Strathoven pour électronique (1985), 03 mn [program note]
- elec Tautologos I musique électronique (1961), 05 mn
- elec Tautologos II musique concrète (1961), 14 mn 54 s
- elec Tinguely (1967)
- elec Tuchan, village N° 11350 Spectacle audiovisuel (musique, interviews, diapositives) (1976-1977), 1 h 15 mn [program note]
- elec Tête et queue du dragon musique concrète (1959-1960), 09 mn 13 s
- elec Unheimlich Schön pour électronique (1971), 20 mn [program note]
- elec Visage V musique concrète (1958-1959), 10 mn 33 s
- elec Éphémère pour bande seule, ou à jouer avec divers instruments (1974), 30 mn [program note]
- elec Étude aux accidents musique concrète (1958), 02 mn 14 s
- Musique soliste (sauf voix)
- elec A la recherche du rythme perdu. Réflexion sur l'écriture N° 2 pour piano et électronique (peut être joué aussi en ajoutant d'autres musiciens) (1978), 20 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- Antisonate pour piano (1953), 10 mn, Salabert
- elec Clap solo de piano sur ambiance et interview de Mauricio Kagel (1991), 09 mn [program note]
- elec Collection de petites pièces ou 36 Enfilades pour piano et magnétophone (1985), 45 mn, association PRESQUE RIEN [program note]
- Fragments du journal intime 1980 - 1982 pour piano (1980-1982, 1995), 14 mn, Salabert [program note]
- Lapidarium pour piano (1955), 06 mn, Salabert
- elec Programme commun pour clavecin et bande pour clavecin amplifié et électronique (1972), 20 mn about , partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- Préface pour piano Pièce composée à partir de l’introduction du Journal Intime (1983), 10 mn, Salabert [program note]
- Sonatine Elyb pour piano (1953-1954), 08 mn, Salabert
- Suite pour piano (1952), 07 mn 04 s, Salabert
- Suite hétéroclite pour piano (1955), 06 mn 45 s, Salabert
- elec Und so weiter pour piano et bande magnétique (1965-1966), 18 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- Visage I pour piano (1956), 05 mn 32 s, Salabert
- Musique de chambre
- Apparition et disparition mystérieuses d'un accord pour quatuor de saxophones alto (1978), variable, Alphonse Leduc [program note]
- Berceuse d'illusions pour trois instruments : clavier, bois aigu, bois grave (1991), between 03 mn and 06 mn
- Bonjour, comment ça va ? pour piano, violoncelle et clarinette basse (1972-1979), 12 mn about , Salabert [program note]
- Calypso imaginaire pour deux saxophones, deux pianos, deux percussions (1987), 04 mn
- elec Cellule 75, Force du Rythme et Cadence Forcée pour piano, percussions et électronique (1975), 31 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- Comme une Fantaisie dite des Réminiscences pour deux pianos (1989-1991), 25 mn, Salabert [program note]
- Conversation intime pour (clavecin) piano et percussion (1987-1988), 20 mn, Salabert [program note]
- elec Didascalies pour alto, piano et SM (2004), 25 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- Didascalies 2 ou Trois personnages en quête de notes pour deux pianos et un troisième instrument très puissant pouvant tenir une note très forte (2005), 20 mn about , partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- Fable de la démission et du cendrier pour deux pianos et deux clarinettes (1994), 25 mn, Salabert [program note]
- Fugue de J.S.B. pour six instruments (1992), 05 mn [program note]
- elec Jeu du hasard et de la détermination pour piano, percussion et sons mémorisés (1998-1999), 21 mn 40 s, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- elec Les émois d'Aphrodite pour piano, clarinette, percussion et électronique (1986), 35 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- elec Les émois d'Aphrodite pour clarinette, piano, percussion et électronique (1998, 1986), 25 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- elec Madame de Shanghai pour trois flûtes et son mémorisé (1996), 15 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- elec Porte ouverte sur ville pour hautbois, clarinette, clarinette basse, percussion, alto et électronique (1992-1993), 32 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- elec Quatre Morceaux en Forme de Promenade pour 4 cuivres, 2 percussions et SM (2003), 21 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- Quatuor pour violon, alto, violoncelle et piano (1953-1954), 25 mn, association PRESQUE RIEN
- elec Rencontres fortuites pour alto, piano et SM (2003), 21 mn 25 s, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- elec Étude I Musique de chambre pour un court-métrage abstrait de Piotr Kamler (1961)
- Musique instrumentale d'ensemble
- elec Après Presque Rien pour 15 instruments et 2 samplers (2004), 25 mn, Pierre Neurey [program note]
- elec Ce qu'a vu le Cers, Réflexion sur l'écriture N°3 pour bande magnétique stéréo et groupe instrumental (1978), 25 mn 16 s [program note]
- elec Composé Composite pour orchestre et électronique (1962-1963), 10 mn, EFM - Technisonor
- En un tournement d'amour pour un orchestre de 49 musiciens (1986), 30 mn, Salabert [program note]
- Entrée pour quinze instruments (1978-1979), 23 mn, Transatlantique
- Flashes musique pour quatorze instruments (1963), 17 mn, Transatlantique
- elec Forme Bleue Musique de chambre pour un court-métrage abstrait de Piotr Kamler (1961)
- Histoire du plaisir et de la désolation pour orchestre symphonique (1979-1981), 35 mn, Salabert [program note]
- Huit petites faces pour orchestre de chambre (1955), 20 mn, Salabert
- Interrupteur pour dix instruments (1967), 20 mn about , Moeck [program note]
- stage La leçon de composition concert spectacle, pour 2 comédiennes 1 comédien et 6 musiciens (1992), 1 h 30 mn
- stage Le livre des traditions concert spectacle pour sept interprètes (1993), 1 h 20 mn
- elec Morbido Symphonie pour 15 instruments et SM (2005), 25 mn about , partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- elec Paris-Tokyo-Paris Sextet pour hautbois, clarinette, basson, violon, violoncelle, piano et sons mémorisés (2002), 27 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- Patajaslotcha suite de danses pour neuf instruments (1984), 25 mn, Salabert [program note]
- elec Presque rien avec instruments (N° 5) - Exploitation des concepts N° 5 pour 15 instruments amplifiés et sons mémorisés (2001), 30 mn, Partition Ars Nova [program note]
- Promenade Musique N° 2 pour un minimum de 11 instruments (1970)
- Sexolidad pour quinze instruments (1982-1983), 30 mn, Salabert [program note]
- Société IV - Mécanique Collectivité Individu pour grand orchestre (1967), 50 mn about , association PRESQUE RIEN [program note]
- Spazier Musik Nr. 2 pour un minimum de 11 instruments (1970)
- Spontané I improvisation pour neuf exécutants (1962)
- Spontané II improvisation pour dix exécutants (1962)
- Spontané III improvisation pour huit exécutants (1962)
- Spontané IV improvisation pour onze exécutants (1962) [program note]
- Suite Gigogne Polka de l’homme à la cloche – Générique pour ensemble (1961)
- elec Symphonie déchirée pour 17 instruments sonorisés et son mémorisé (1994-1998), 1 h, Salabert [program note]
- Symphonie inachevée pour grand orchestre (1963-1966), 35 mn 48 s, Moeck [program note]
- elec Tautologies et Environs - Exploitation des Concepts N° 4 pour 15 instruments amplifiés et sons mémorisés (2000-2001), 25 mn, Partition Ars Nova [program note]
- elec Tautologos IV suite symphonique pour grand orchestre et 4 échantillonneurs (1996-1997), 30 mn, Salabert [program note]
- Visage II pour quatre cuivres, un piano et six percussions (1956), 14 mn, Salabert
- Visage IV - Profils pour dix instruments (1957-1958), 12 mn, association PRESQUE RIEN
- Égypte ô Égypte I Musique pour court-métrage (1960)
- elec Égypte ô Égypte II Musique pour ensemble pour un long-métrage couleur 35 mm de Jacques Brissot (1962)
- Musique concertante
- elec Extraits du corps pour quinze musiciens, piano solo et bande magnétique (1989), 1 h 30 mn [program note]
- Société II. Et si le piano était un corps de femme pour quatre solistes et seize instruments (1967), 30 mn about , Moeck [program note]
- Musique vocale et instrument(s)
- Cahier du soir suite de 20 pièces pour 14 instruments, une comédienne et des diapositives (1991-1992), 1 h 30 mn, Salabert [program note]
- elec Capricorne musique concrète pour piano et voix (1958), 01 mn 28 s
- elec Chansons pour le corps pour ensemble instrumental et chanteuse (1988-1994), 40 mn [program note]
- Italie mon amour pour cinq musiciens, une comédienne, une vingtaine de figurants (1989-1990), 50 mn [program note]
- Journal intime comédie musicale pour une récitante, un pianiste et une chanteuse (1980-1982), 2 h about , association PRESQUE RIEN [program note]
- Labyrinthe Hôtel opéra de chambre pour une actrice et trois acteurs (1989-1990), 1 h 30 mn [program note]
- elec Portraits de femmes pour chanteuse, 2 clarinettes, percussion, synthétiseur, piano et deux magnétophones (1994), 1 h 20 mn [program note]
- Scène du va et vient pour clarinette basse, violoncelle, piano et une comédienne (1978-1980)
- Société V - Participation or not participation Pour six percussionnistes, un acteur et le public (1967-1969) [program note]
- Tango - Pas pour piano, clarinette, percussion, synthétiseur et voix (1988), 08 mn [program note]
- Tête à terre pour piano et voix (1956)
- Une Soirée avec Matricia Perséverse pour 15 instruments et une comédienne (1978-1984), 2 h [program note]
- Visage III pour violon, violoncelle, clarinette, percussions et récitant (1957-1958), 35 mn, association PRESQUE RIEN
- Musique vocale a cappella
- J'ai tort, j'ai tort, j'ai mon très grand tort Imitation-dialogue pour chœur mixte (1969), variable, Moeck [program note]
- elec Monologos I pour voix et électronique (1970), variable, association PRESQUE RIEN [program note]
- 2005
- Didascalies 2 ou Trois personnages en quête de notes pour deux pianos et un troisième instrument très puissant pouvant tenir une note très forte, 20 mn about , partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- elec Dérivatif archives SM
- elec Femme descendant l’escalier installation sonore pour abribus, 40 mn [program note]
- elec Les ProtoRythmiques pour deux DJ, 1 h about [program note]
- elec Morbido Symphonie pour 15 instruments et SM, 25 mn about , partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- 2004
- elec Après Presque Rien pour 15 instruments et 2 samplers, 25 mn, Pierre Neurey [program note]
- elec Didascalies pour alto, piano et SM, 25 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- 2003
- elec Les Arythmiques pour électronique, 40 mn 20 s [program note]
- elec Quatre Morceaux en Forme de Promenade pour 4 cuivres, 2 percussions et SM, 21 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- elec Rencontres fortuites pour alto, piano et SM, 21 mn 25 s, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- 2002
- elec Les Anecdotiques - Exploitation des Concepts N° 6 pièce radiophonique pour DeutschlandRadio Berlin, 54 mn [program note]
- elec Paris-Tokyo-Paris Sextet pour hautbois, clarinette, basson, violon, violoncelle, piano et sons mémorisés, 27 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- elec Saliceburry Cocktail pour électronique, 30 mn [program note]
- 2001
- Impro-Micro-Acoustique [program note]
- elec Presque rien avec instruments (N° 5) - Exploitation des concepts N° 5 pour 15 instruments amplifiés et sons mémorisés, 30 mn, Partition Ars Nova [program note]
- elec Tautologies et Environs - Exploitation des Concepts N° 4 pour 15 instruments amplifiés et sons mémorisés, 25 mn, Partition Ars Nova [program note]
- 2000
- elec Archives Génétiquement Modifiées - Exploitation des Concepts N° 3 pour sons mémorisés solo, 25 mn [program note]
- elec Cycle des Souvenirs - Exploitation des Concepts N° 2 installation son et image, variable [program note]
- elec Les Archives sauvées des Eaux - Exploitation des Concepts N° 1 pour deux Cds et un ensemble de vinyles, 48 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- 1999
- elec Far West News pièce radiophonique en 3 parties [program note]
- elec Jeu du hasard et de la détermination pour piano, percussion et sons mémorisés, 21 mn 40 s, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- 1998
- elec Presque rien N° 4 - "La remontée du village" pour son mémorisé, 16 mn [program note]
- elec Symphonie déchirée pour 17 instruments sonorisés et son mémorisé, 1 h, Salabert [program note]
- 1997
- elec Selbstportrait oder Peinture de sons ou bien Tonmalerei, 55 mn [program note]
- elec Tautologos IV suite symphonique pour grand orchestre et 4 échantillonneurs, 30 mn, Salabert [program note]
- 1996
- elec Madame de Shanghai pour trois flûtes et son mémorisé, 15 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- 1995
- elec Hold still keep moving installation
- elec Portrait de Michel Portal, 45 mn
- elec Quatre femmes hollandaises pièce radiophonique, 25 mn [program note]
- 1994
- elec Chansons pour le corps pour ensemble instrumental et chanteuse, 40 mn [program note]
- Fable de la démission et du cendrier pour deux pianos et deux clarinettes, 25 mn, Salabert [program note]
- Je courais tant de buts divers [program note]
- elec Portraits de femmes pour chanteuse, 2 clarinettes, percussion, synthétiseur, piano et deux magnétophones, 1 h 20 mn [program note]
- 1993
- elec Bistro pour électronique, 1 h [program note]
- Conversation Pieces musique pour une pièce de théâtre de François-Michel Pesenti
- stage Le livre des traditions concert spectacle pour sept interprètes, 1 h 20 mn
- elec Ouvert - Fermé pour électronique, 11 mn [program note]
- elec Porte ouverte sur ville pour hautbois, clarinette, clarinette basse, percussion, alto et électronique, 32 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- 1992
- Cahier du soir suite de 20 pièces pour 14 instruments, une comédienne et des diapositives, 1 h 30 mn, Salabert [program note]
- Fugue de J.S.B. pour six instruments, 05 mn [program note]
- stage La leçon de composition concert spectacle, pour 2 comédiennes 1 comédien et 6 musiciens, 1 h 30 mn
- 1991
- Berceuse d'illusions pour trois instruments : clavier, bois aigu, bois grave, between 03 mn and 06 mn
- elec Clap solo de piano sur ambiance et interview de Mauricio Kagel, 09 mn [program note]
- Comme une Fantaisie dite des Réminiscences pour deux pianos, 25 mn, Salabert [program note]
- elec L'escalier des aveugles recueil de nouvelles pour électronique, 35 mn [program note]
- 1990
- Italie mon amour pour cinq musiciens, une comédienne, une vingtaine de figurants, 50 mn [program note]
- Labyrinthe Hôtel opéra de chambre pour une actrice et trois acteurs, 1 h 30 mn [program note]
- elec Le Freischütz (Die Wolfsschlucht) pour électronique, 20 mn [program note]
- elec Solitude Transit pour électronique, 1 h 10 mn [program note]
- 1989
- elec Conte Sentimental N° 1 Petite Symphonie intuitive pour un paysage de printemps pour électronique, 29 mn [program note]
- elec Extraits du corps pour quinze musiciens, piano solo et bande magnétique, 1 h 30 mn [program note]
- Musique dans les spasmes fiction réaliste [program note]
- elec Photophonie pour électronique
- elec Presque rien avec filles pour électronique, 14 mn [program note]
- 1988
- Conversation intime pour (clavecin) piano et percussion, 20 mn, Salabert [program note]
- elec Créamaille 88 pour électronique, 45 mn
- elec Je me suis perdu ou Labyrinthe portrait pour électronique, 1 h 28 mn [program note]
- Tango - Pas pour piano, clarinette, percussion, synthétiseur et voix , 08 mn [program note]
- 1987
- Calypso imaginaire pour deux saxophones, deux pianos, deux percussions, 04 mn
- elec Et si tout entière maintenant conte symphonique pour électronique, 34 mn [program note]
- 1986
- En un tournement d'amour pour un orchestre de 49 musiciens, 30 mn, Salabert [program note]
- elec Les émois d'Aphrodite pour piano, clarinette, percussion et électronique, 35 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- elec Les émois d'Aphrodite pour clarinette, piano, percussion et électronique, 25 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- 1985
- elec Collection de petites pièces ou 36 Enfilades pour piano et magnétophone, 45 mn, association PRESQUE RIEN [program note]
- elec Strathoven pour électronique, 03 mn [program note]
- 1984
- elec Dialogue ordinaire avec la machine ou trois fables pour bande doucement philosophiques, 30 mn [program note]
- Les yeux de Mathieu musique pour un film de Nicolas Cahen sur une conception chorégraphique de Susan Buirge et Claude Hudelot
- Patajaslotcha suite de danses pour neuf instruments, 25 mn, Salabert [program note]
- Une Soirée avec Matricia Perséverse pour 15 instruments et une comédienne, 2 h [program note]
- 1983
- Préface pour piano Pièce composée à partir de l’introduction du Journal Intime, 10 mn, Salabert [program note]
- Sexolidad pour quinze instruments, 30 mn, Salabert [program note]
- 1982
- Chronopolis Musique électroacoustique pour un film expérimental d'animation de Piotr Kamler, 50 mn
- Fragments du journal intime 1980 - 1982 pour piano, 14 mn, Salabert [program note]
- Jetzt oder wahrscheinlich ist dies mein Alltag, in der Verwirrung der Orte und der Augenblicke, 1 h 45 mn [program note]
- Journal intime comédie musicale pour une récitante, un pianiste et une chanteuse, 2 h about , association PRESQUE RIEN [program note]
- 1981
- Ateliers Musique électroacoustique pour un film couleur 16 mm sur le peintre Jean Clerté, 13 mn 30 s
- Histoire du plaisir et de la désolation pour orchestre symphonique, 35 mn, Salabert [program note]
- 1980
- Le Dernier Soleil musique pour un film sur les Aztèques, 45 mn
- Le Petit Pommier musique pour un film de Liliane de Kermadec, 1 h 30 mn
- Scène du va et vient pour clarinette basse, violoncelle, piano et une comédienne
- 1979
- Bonjour, comment ça va ? pour piano, violoncelle et clarinette basse, 12 mn about , Salabert [program note]
- Entrée pour quinze instruments, 23 mn, Transatlantique
- 1978
- elec A la recherche du rythme perdu. Réflexion sur l'écriture N° 2 pour piano et électronique (peut être joué aussi en ajoutant d'autres musiciens), 20 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- elec Algérie N°3 : La Société Nationale de Sidérurgie pour bande magnétique stéréo seule ou bande magnétique et diapositives, 35 mn [program note]
- Apparition et disparition mystérieuses d'un accord pour quatuor de saxophones alto, variable, Alphonse Leduc [program note]
- elec Ce qu'a vu le Cers, Réflexion sur l'écriture N°3 pour bande magnétique stéréo et groupe instrumental, 25 mn 16 s [program note]
- elec Chantal ou le portrait d'une villageoise pour électronique, 40 mn [program note]
- elec Promenade symphonique dans un paysage musical ou Un jour de fête à El Oued en 1976 pour électronique, 32 mn [program note]
- 1977
- elec Algérie 76 N°2. Belghimouze, Village Socialiste pour bande magnétique seule ou bande magnétique et diapositives, 30 mn [program note]
- elec Et tournent les sons dans la garrigue. Réflexion sur l'écriture N°1 Bande magnétique stéréo et instrumentation libre, 25 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- elec Exercices d'improvisation pour bande magnétique stéréo et instruments [program note]
- Les Apprentis Musique pour un film 16 mm double-bande de Gérard Patris, 1 h 20 mn
- Loin de l'équilibre musique pour un film d'Alain Bedos , 30 mn
- elec Place des Abbesses Musique pour un film de Erika Magdalinski, 25 mn [program note]
- elec Presque rien N°2. "Ainsi continue la nuit dans ma tête multiple" pour électronique, 21 mn [program note]
- elec Tuchan, village N° 11350 Spectacle audiovisuel (musique, interviews, diapositives), 1 h 15 mn [program note]
- 1976
- elec Algérie 76 N°1. La révolution agraire Bande magnétique seule ou bande magnétique et diapositives, 32 mn
- 1975
- elec Cellule 75, Force du Rythme et Cadence Forcée pour piano, percussions et électronique, 31 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- elec Labyrinthe de violence « Mais où donc est-on ? » pour électronique et diapositives, 12 mn [program note]
- 1974
- Allô, ici la terre spectacle pour l'oreille ou auditacle, deuxième chapitre, 2 h about [program note]
- elec Petite symphonie intuitive pour un paysage de printemps pour électronique, 25 mn [program note]
- elec Éphémère pour bande seule, ou à jouer avec divers instruments, 30 mn [program note]
- 1973
- elec Danses organiques pour électronique, 52 mn [program note]
- elec Presque rien ou le désir de vivre deux films documentaires en deux épisodes
- 1972
- Allô, ici la terre play-light and time-show
- elec Journal d'un journaliste amateur pour électronique, 27 mn [program note]
- elec Kennen Sie Schönberg ?, 30 mn [program note]
- Les réalisables et le journal d'un autobiographe Réunion des partitions-textes sous forme de livre, accompagnées de différentes réflexions autobiographiques [program note]
- elec Programme commun pour clavecin et bande pour clavecin amplifié et électronique, 20 mn about , partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- 1971
- Pornologos Réalisable érotique, variable [program note]
- elec Portrait-Spiel pour électronique, 1 h 20 mn [program note]
- elec Spazier Musik Nr. 3 installation pour sons mémorisés
- elec Unheimlich Schön pour électronique, 20 mn [program note]
- 1970
- Le dispositif et son disnégatif [program note]
- elec Monologos I pour voix et électronique, variable, association PRESQUE RIEN [program note]
- elec Presque rien (N° 1) ou Le lever du jour au bord de la mer pour électronique, 20 mn [program note]
- Promenade Musique N° 2 pour un minimum de 11 instruments
- Spazier Musik Nr. 2 pour un minimum de 11 instruments
- Tautologos 3, 20 mn about
- 1969
- J'ai tort, j'ai tort, j'ai mon très grand tort Imitation-dialogue pour chœur mixte, variable, Moeck [program note]
- elec J'ai été coupé pour électronique, 12 mn [program note]
- La Famille Bang Comédie Musicale de Fiction poético-érotico-sentimentale
- elec Music Promenade musique électroacoustique [program note]
- Société V - Participation or not participation Pour six percussionnistes, un acteur et le public [program note]
- Société VI - Liberté, liberté chérie pour public solo, variable [program note]
- Tautologos III ou Vous plairait-il de tautologuer avec moi ? pour n'importe quel groupe d'instruments, variable, Moeck [program note]
- 1968
- elec Les Grandes Répétitions 5 documentaires pour la TV [program note]
- 1967
- Interrupteur pour dix instruments, 20 mn about , Moeck [program note]
- Les jeunes filles ou Société III [program note]
- elec So
- Société II. Et si le piano était un corps de femme pour quatre solistes et seize instruments, 30 mn about , Moeck [program note]
- Société IV - Mécanique Collectivité Individu pour grand orchestre, 50 mn about , association PRESQUE RIEN [program note]
- elec Tinguely
- 1966
- Symphonie inachevée pour grand orchestre, 35 mn 48 s, Moeck [program note]
- elec Und so weiter pour piano et bande magnétique, 18 mn, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- 1965
- La musique à l'envers fragment d'un opéra collectif
- elec stage Opérabus musique de concert pour électronique, 21 mn 30 s [program note]
- Société I pour sept réalisateurs et le public, variable, partition disponible à LA MUSE EN CIRCUIT [program note]
- 1964
- elec Dernier Matin
- elec Hétérozygote pour électronique, 27 mn [program note]
- 1963
- Autoportrait (Jean Dubuffet) Musique pour un film de 29 min de Gérard Patris, 12 mn
- elec Composé Composite pour orchestre et électronique, 10 mn, EFM - Technisonor
- Flashes musique pour quatorze instruments, 17 mn, Transatlantique
- Les Bachiques Musique pour les instruments Bachet
- elec Les Pélerins
- elec Portrait d'une autre
- 1962
- elec 6 pour 4 pour électronique
- elec Chaque pays fête son grand homme
- elec Chastel Musique de film pour un film de Robert Lapoujade
- Spontané I improvisation pour neuf exécutants
- Spontané II improvisation pour dix exécutants
- Spontané III improvisation pour huit exécutants
- Spontané IV improvisation pour onze exécutants [program note]
- elec Égypte ô Égypte II Musique pour ensemble pour un long-métrage couleur 35 mm de Jacques Brissot
- 1961
- elec Forme Bleue Musique de chambre pour un court-métrage abstrait de Piotr Kamler
- Suite Gigogne Polka de l’homme à la cloche – Générique pour ensemble
- elec Tautologos I musique électronique, 05 mn
- elec Tautologos II musique concrète, 14 mn 54 s
- elec Étude I Musique de chambre pour un court-métrage abstrait de Piotr Kamler
- 1960
- elec Tête et queue du dragon musique concrète, 09 mn 13 s
- Égypte ô Égypte I Musique pour court-métrage
- 1959
- elec Passage pour mimes musique concrète pour le théâtre
- elec Visage V musique concrète, 10 mn 33 s
- 1958
- elec Capricorne musique concrète pour piano et voix, 01 mn 28 s
- elec Chute libre essai radiophonique, 18 mn 34 s
- elec Continuo musique concrète
- elec Etude Floue musique concrète, 02 mn 40 s
- elec Etude aux sons tendus musique concrète, 02 mn 48 s
- Visage III pour violon, violoncelle, clarinette, percussions et récitant, 35 mn, association PRESQUE RIEN
- Visage IV - Profils pour dix instruments, 12 mn, association PRESQUE RIEN
- elec Étude aux accidents musique concrète, 02 mn 14 s
- 1956
- Tête à terre pour piano et voix
- Visage I pour piano, 05 mn 32 s, Salabert
- Visage II pour quatre cuivres, un piano et six percussions, 14 mn, Salabert
- 1955
- Huit petites faces pour orchestre de chambre, 20 mn, Salabert
- Lapidarium pour piano, 06 mn, Salabert
- Suite hétéroclite pour piano, 06 mn 45 s, Salabert
- 1954
- Quatuor pour violon, alto, violoncelle et piano, 25 mn, association PRESQUE RIEN
- Sonatine Elyb pour piano, 08 mn, Salabert
- 1953
- Antisonate pour piano, 10 mn, Salabert
- 1952
- Suite pour piano, 07 mn 04 s, Salabert
Liens Internet
- Site internet de l'association PRESQUE RIEN : http://www.lucferrari.org/
- Site internet des éditions Salabert : http://www.durand-salabert-eschig.com/
(lien vérifiés en avril 2020)
Bibliographie
- Jacqueline CAUX (dir.), Presque rien avec Luc Ferrari, Entretiens & Textes et autobiographies imaginaires de Luc Ferrari, éd. Main d’œuvre, 2002.
- Daniel CAUX, « Les Presque Rien - Et tournent les sons dans la garrigue », in Silence, les couleurs du prisme & la mécanique du temps qui passe., éd. de l’Eclat, Paris, 2009, Pages 333-337.
- Eric DROTT, « The politics of Presque rien », in Sound Commitments, p. 145-166, document Pdf à télécharger sur lucferrari.org.
- Evelyne GAYOU, Luc Ferrari, coll. « Portraits polychromes », éd. INA/GRM, nouvelle édition augmentée, paru lors de la création à Paris le 11 mai 2007 de Morbido Symphonie.
- Florence GONOT, Alexandre YTERCE, SONOPSYS N° 4 : Luc Ferrari, Cahier Musique Concrète / Acousmatique, éd. LICENCES, parution lors de la création de Morbido Symphonie à Paris le 11 mai 2007, numéro accompagné d'un CD.
- Seth KIM-COHEN, « Sound-Out-Of-Itself », In The Blink of An Ear: Toward a Non-Cochlear Sonic Art, Continuum, 2009, p. 175-185, Pdf à télécharger sur lucferrari.org.
- John PALMER, Guilherme VAZ, Hildegard WESTERKAMP, « The Lesson of freedom - Remembering Luc Ferrari (1929-2005) » in Soundscape, Vol. 6 n°1.
- « Luc Ferrari », Hommage posthume in MusikTexte - Zeitschrift für Neue Musik n°107, novembre 2005.
Discographie
- Luc FERRARI, « Acousmatrix 3 », Petite symphonie intuitive pour un paysage de printemps ; Strathoven ; Presque rien avec filles ; Hétérozygote, 1 cd BVHAAST 9009, 1990.
- Luc FERRARI, Unheimlich schön, coll. Cinéma pour l'oreille, 1 cd METAMKINE MK CD 008, 1993.
- Luc FERRARI, Patajaslotcha ; L'Escalier des aveugles, Xavier Legasa, Donatienne Michel-Dansac, Michel Musseau, Ensemble Le Banquet, direction : Olivier Dejours, 1 cd MUSIDISC 201302, 1993.
- Luc FERRARI, « Presque rien », Music Promenade ; Presque rien n°1 ; Presque rien n°2 ; Presque rien avec filles, 1 cd MUSIDISC 245172, 1995.
- Luc FERRARI, Suite pour piano ; Antisonate ; Suite hétéroclite ; Visage I ; Fragments du Journal Intime ; Comme une fantaisie dite des réminiscences, Christine Lagniel, Michel Maurer : piano, 1 cd AUVIDIS MONTAIGNE MO 782110, 1997.
- Luc FERRARI, Cellule 75 ; Place des Abbesses, Chris Brown : piano, William Winant : percussion, 1 cd TZADIK USA - TZ 7033, 1997.
- Luc FERRARI, Interrupteur ; Tautologos III, Ensemble de Musique Contemporaine de Paris, direction : Constantin Simonovitch, 1 cd BLUE CHOPSTICKS USA BC1, 1999.
- Luc FERRARI, Chansons pour le corps ; Et si tout entière maintenant, Elise Caron : chant, Carol Mundinger, Sylvain Frydman : clarinette, Christine Lagniel : percussions, Michel Maurer : piano, Michel Musseau : synthétiseur, Anne Sée : voix, Nouvel Orchestre Philharmonique, direction : Yves Prin, 1 cd MODE records USA MODE 81, 1999.
- Luc FERRARI, Far-West News Episode n°1 ; Histoire du plaisir et de la désolation, Nouvel Orchestre de France, direction : Michael Luig, SIGNATURE, France Culture, 1999.
- Luc FERRARI, Cycle des souvenirs - Exploitation des concepts n°2, 1 cd BLUE CHOPSTICKS USA BC8, 2002.
- Luc FERRARI, Danses organiques, cinéma pour l'oreille, 1 cd ELICA 4VL 3704, 2003.
- Luc FERRARI, « Tautologos and other early electronic works », Etude aux accidents ; Etude aux sons tendus ; Visage V ; Tete et queue du dragon ; Tautologos I ; Tautologos II ; Und so weiter, Gérard Frémy : piano, 1 cd EMF CD 037, 2003.
Filmographie
- « Presque rien avec Luc Ferrari », Jacqueline Caux, Olivier Pascal, 1 DVD ELICA, Milan, 2005.
- « Luc Ferrari – Portrait d’un réaliste abstrait », Hideyuki Miyaoka, Tazz Nishihara, production Studio malaparte, Hiroshima, Japon, 2005.
- « Slow Landing », Luc Ferrari avec Otomo Yoshihide, in CD/DVD Les Archives sauvées des Eaux, Disc Callithump CPCD-001, 2008.
- « Luc Ferrari Face à sa Tautologie – Deux Jours avant la Fin », Guy-Marc Hinant et Dominique Lohlé, SR261 luc ferrari "didascalies" / CD + DVD, 2007.
- « Contes De Symphonie Dechirée », Jacqueline Caux, production : La Huit, France, 2010.
- « on line : Collection de petites pièces pour piano et bande », Michel Maurer : piano, concert du 2 décembre 2011 à Aix-la-Chapelle (Allemagne) avec une interview du pianiste à Montreuil, filmé par Haijun Park et Alessandro Mercuri pour la revue de création ParisLike, www.parislike.com/FR/invaders-michel-maurer-video2.php.